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Ex-femme de milliardaire , devenue Luna

Chapitre 3 Chapitre 3

Nombre de mots : 1068    |    Mis à jour : 04/06/2025

uit avalait les formes, effaçait les chemins. Aucun panneau, aucun repère, juste les batteme

e si les arbres eux-mêmes retenaient leur souffle pour mieux écouter. Elle avançait à l'aveug

ause de la fatigue. Pas à cause de la

chose l'

venait pas du froid. Une tension dans la nuque. Un sixième sens

e. Le vent faisait bouger les feuillages. Mais rie

quel

'elle ne l'aurait voulu. Elle regrett

le

hose d'autre, plus âcre. Elle n'avait jamais cru aux contes, aux esprits, aux légendes de la forêt

en. Plus.

sa droite. Elle

e blague, c'e

it se déplacer entre les arbres, trop flui

rir. Pas comme on court pour attraper un bus, mais comme on fui

rapa de justesse, repartit. Les arbres s'épaississaient. Elle ne

, où les étoiles perçaient enfin à travers la cime. Au centre, une pierre plate, mou

ésence...

mena

.. ins

a surface. Elle y sentit des rainures, comme des gravures

bas. Elle se reto

i

faire peur, c'es

mais sa voix tremblait. E

Se força à respirer.

lle le

derriè

bois brûlé. Elle se retourna lentement. L'espace était vide. Et

tu es, murmura-t-elle. Mais

sil

ir, à sa gauche. Elle

Agile. Une forme noire, massive, presque humaine... ou pa

! Qui... q

Un son guttural, chargé de quelque chose d'étr

ecula

our voler quoi que ce

pa

erd

. Cette fois, elle l'entendit vra

sa

ël.

elle comme une note familière jouée sur

cha

veux ? Pourquoi t

mme une brise.

mpes. Elle aurait pu croire à un rêve. À une hallucination. M

erre, s'assit. Ses jamb

hose veil

renait pas. Mais qui, étrange

ontr

fois depuis des jours, elle sentit son co

n'était plus seul

à un de l'ombre comme si une main invisible les avait appelés. Leurs pas étaient silencieux, fluides, presque irréels. Leu

le n'avait nulle part où fuir. Son souffle s'accéléra, mais son instinct lui cr

'écar

se jouait. Aucun d'eux ne la fixait avec faim. Aucun ne montrait les crocs. Ils l

ard se

tourna, d

us elle. Sa vision se rétrécit en un tunnel mouvant. Les battements de son cœur r

un appel peut-être, mais seul

urité l'e

eurta jam

-dessus de sa tête. L'odeur qui l'enveloppa n'était pas étrangère. Terre, bois, cendre. Il n'y av

nt. Puis un murmure, grave, presque un gr

rentré

ut so

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