Le jeu du pouvoir
La Bibliothèq
l, filtrés à travers les vitraux ornés, se reflétaient en motifs écarlates sur les pages jaunies des vieux grimoires. Ce lieu, ancien et tranquille, avait t
oulait dans les rues en contrebas. Mais au sein de cette vaste salle, c'était le silence qui régnait, entrecoupé par le
erché à se mêler aux conflits des différentes factions. Il savait qu'au-delà de la façade de normalité, les tensions bouillonnaient sous la surface. Loups-garo
tait qu'un homme ordinaire. Un bibliothécaire. Pas un métamorphe. Pas un être lié à des mondes qu'il ne comprenait pas totalement. Po
attira son attention. Il se tourna lentement, le mouvement imperceptible. Une silhouet
r d'elle. Léo n'eût pas besoin de plus de détails pour savoir qu'elle n'était pas comme les autres. Il re
sa l'air, comme un frémissement, quelque chose d'indescriptible qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Léo sentit son cœur accélérer d'une manière qu'il n'avait pas connue depuis des a
ancienne," dit-elle d'une voix claire,
dans ce sentiment étrange. "L'histoire ancienne, vous dites
e suivre. Le bruit de ses pas se mêlait à celui de ses propres pensées. Pourquo
tions anciennes. Léo se tourna vers elle, son regard se faisant plus p
que par véritable curiosité. Mais au moment où il prononça ces mots, il réalisa que la qu
jetant un regard furtif dans sa direction. "
ées." Son ton était devenu plus froid, plus distant. Il ne voul
. Puis, sans crier gare, elle se tourna brusquement vers lui, son r
ectrique. Une question qu'il n'avait pas atte
s il n'y avait rien de tout cela. Seulement une curiosité brûlante et une compréhe
pression plus froide, plus professionnelle. "Vous êtes
ïncidences." Elle s'avança d'un pas, comme si elle cherchait à tester sa réaction.
, le déstabilisa plus que tout. Comment savait-elle cela ? Comment savait
de l'extérieur. Un bruit lourd, presque métallique. Quelqu
r soudainement plus grave. La sécurité d
2 : Échos
se brisa co
lière, celle d'un pas trop sûr, trop mesuré pour appartenir à un simple visiteur. Il fit signe à Maya de re
poussière. Léo ferma brièvement les yeux. Il connaissait cette énergie. Une présen
e, mince, habillée d'un long manteau noir au col relevé. Sa peau avait cette pâleur irréelle propre aux vampires, et ses yeu
t longte
une crispation dans sa mâchoire. Il n'avait jamais cru rev
hangé, dit Léo
loin, répondit Orion, son regar
vant, obstruant vol
lieu pour les règl
. Pas encore. Je voulais simple
ment la tête, et so
t vrai. Tu as tro
sursaut derrière Léo, mais ne parla pas. E
à faire ici,
t dommage. Je comptais être poli. Amical, même. Mais
tance les séparant. Léo réagit tout aussi vite, attrapant Maya par l
. Mais tu ne peux pas la protéger éternel
Son cœur battait la chamade. Ce qu'Orion disait... cette menace voi
Léo, la voix basse et ferme,
c un rictus carnassier. Ce serait dommag
r. Un simple rappel de son existence. Puis, d'un batte
oit certain que la présence d'Orion avait quitté le
it lui
ça, le vis
t ? Qu'est-ce que j'
isés, luttant contre les souvenirs qui remo
hasard qu'il soit venu ici, aujourd'hui. Et
ce que tu sais,
distant. Maya n'était plus une inconnue. Elle é
ue je n'aurais jamais dû approcher. Orion faisait partie du cercle. Nous avons tenté
êmit lé
a fonc
rts. Des pertes que je ne pourrai jamais effacer. J'ai fui
ardait avec
, dans t
es yeux, la
que tu es le prix à paye
hargé de peurs, de secrets et d'un lien i
e sentait, tous les deux. Et il ne s'arrêt
iesça, l
e choix. On va devoi
fois, Maya ne déto