L'Alpha et Son Étrange Compagne
longue, les clients nombreux, et elle n'aspirait plus qu'à une chose : rentrer chez elle et s'effondrer sur son lit. Ell
it, Ava. R
bra légèrement sous la pression. L'air nocturne lui fouetta le visage, glacial malgré la
connaissait bien ce chemin, elle l'empruntait chaque soir après son service, traversant le petit centre-ville avant de rejoindre son ap
ans le silence, comme si la ville entière retenait son souffle. Le vent souleva ses ch
éra instin
, un frisson involontaire, une alerte vis
re, une présence cachée derrière une voiture ou un recoin sombre. Rien. Ju
ourt
n sac. Elle se força à respirer profondément, à rationaliser. Peut-être un
urnait au coin de la
tait
ues mètres à peine. Grand, immo
ye
mière, elle pouvait voir leur éclat. Un regar
purement instinctive. Cet homme... il n'était pas normal. Quelque
crier, faire de
ne pouvait
un geste. Juste cette présence écrasante, c
levant ses cheveux, glissant sur
t instant qu'
eulement en trai
reconn
qu'un d'important. Comme
puissant, fulgurant, incontrôlable. Ava
qui ête
s elle tenait bon. Elle refusait
une beauté troublante, mais d'une froideur tranchante, presq
it un pas
n cœur rater
z toi, murmu
empreinte d'un ordre qui semb
a ne bo
nt d'une lueur indéchiffrable. Puis, s
le tourna sur elle-même, scrutant chaque recoin, chaqu
u'il était toujours là, que
nd d'elle-même, que sa vie n
it court, et pourtant, elle n'arrivait pas à détacher ses yeux de l'endroit où l'homme s'était tenu quelques secondes
son imagination exacerbée par la fatigue. Pourtant, son corps lui criait le contraire.
lle voulait fuir, oublier cette nuit, rentrer chez elle et verrouiller la
us fort que d'habitude, sa respiration semblait plus bruyante, chaque sou
épaule. Rien. Mais son instinct lui
où elle vivait, elle s'empressa de monter les escaliers, évitant le vieux ascenseur grinçant. Arrivée devant sa p
ère elle, elle s'adossa contre le
n sa
un peu. Ici, il n'y avait que son canapé recouvert de plaids, ses livres empilés sur la table basse, la cui
it refusait d
t vide, plongée dans la pénombre, seule la lueur des lampadaires projetait des ombres
là. Elle
on la pa
ment, laissant re
re che
ncore dans son esprit. Ce n'était pas une
rqu
étai
le venait de franchir une limite invisibl
main sur le visage
penser ce soir, murmur
chaude lui fit du bien, détendant légèrement ses muscles tendus. Mais même sous la douche, l'image de cet h
ression. Après tout, elle n'était qu'une serveuse d
ssi... intense s'int
se laissa tomber sur son lit, les draps frais contre sa
ublier. Elle
, elle savait que c
était que le