La marque du roi et de la bête
– Le royaum
s. La sensation de traverser un seuil, d'entrer dans une terre qui ne leur appartenait pas, était tangible. L'air était plus lo
it, comme si l'univers entier attendait une réaction, une décision qui allait sceller leur avenir. La forêt dense et sauvage autou
pour les mystères. Mais Nyx le savait : il était tout aussi troublé qu'elle par ce voyage. Car au-delà des frontières, il y avait
ira de ses pensées. Il marchait à son rythme, mais
e retourna pas, mais sa vo
divine, mais aussi terriblement sauvage. Les créatures qui habitaient ce monde n'étaient pas simplement des bêtes, elles étaient l'essence même d
t leur arrivée dans l'enceinte du château. L'imposant palais de pierre se dressait devant eux, comme une bête prête à
nce palpable, qui l'empêchait de faire le dernier pas. C'était comme si la terre sous ses pieds était
mais. « Ils » n'étaient pas des simples gardes ou des soldats. Non, il parlait des bêtes eux-mêmes
ntant le vent agiter ses che
st déjà attendus. Elle murm
it pas à prendre à la légère. Il connaissait trop bien les r
ittéralement. Il était inutile de faire machine arrière. Les port
encore, comme une pression qui écrasait les poumons. Les murs étaient recouverts de pierres sombres, des scu
ian brisa le silence, mais il n'était
lueur d'inquiétude. Mais elle refusa de le laisser voir à quel point ce
eux baissés devant eux. Mais Nyx sentait que derrière ces regards se cachait
me un gouffre. Un long tapis rouge menait jusqu'
un homme imposant, puissant, d'une beauté sauvage, presque inhumaine. Ses cheveux noirs comme l'encre tombaient en cascade a
ards, un frisson inexplicable parcourut son échine. La connexion, cette connexion q
omme un rugissement à peine contenu. Il savait, elle le savait. La Lune a
ue ce qu'elle allait faire ici déterminerait tout. Chaque pas qu'elle fe
uittant pas le sien, ses lèvres se retrou
. nous vo
– La Dans
chaque mouvement qu'ils faisaient. Le silence qui suivit leur entrée était lourd de promesses et de
que Nyx eut presque l'impression que le sol sous ses pieds s'effondrait. Elle se força à garder sa posture droi
ren finalement, ses yeux se perçant dans les s
garda la bouche fermée. Elle n'était pas là pour parler de ses attentes. E
re à tes attentes, répondit-elle
dessina sur les lèvres de Soren,
s pas, se dirigeant vers une table en bois massif où des documents
aucune h
suppose pas
e, un éclat d'amusement dans les yeux
e à peine voilée. Mais il savait que le jeu était en marche, et que tou
ans l'air. Elle ne parlait pas seulement des traditions. Elle parlait d'une vérité bien plus ancienne, bien plus inéluctable
la table en bois, ses doigts frôlant l
d'elle. Tu sais ce qu'elle représente, vraiment ? Elle n'est pas juste un symbole. Elle est l
à l'affrontement verbal qu'elle sentait
a à ne pas laisser son agitation transparaître. Je suis ici parce que ce que
savait, comme elle, que ce lien n'était pas un simple hasard, pas un simple caprice
et pour un instant, Nyx sentit une vague de chaleur envahir ses sens. Elle ferma brièvement l
Sa voix se fit plus basse, presque une c
ste un aveu. C'était un piège. Un piège qu'il tissait lentement, avec chaque mot qu'il prononçait, chaque geste qu'il faisait. Mais elle ne
r qui montait en elle. Ce n'était pas le
tranchante. C'est ce que tu veu
ttural qui semblait provenir des
ança d'un pas, et Nyx sentit un frisson d'inquiétude parcourir
e inspiration, essaya
e redressa, son regard aussi tranchant qu'une lame.
rayon de lune. Un silence pesant s'installa entre eux, lourd de significati
spect inattendu. Tu n'es pas celle que je pensais. Mais je vais t'apprendre quelque
s que le silence régnait à nouveau, Nyx comprit une chose : ce n'était pas une simple rencontre ent