Le piège d'Ace
Auteur:Eva Zahan.
GenreRomance
Le piège d'Ace
L'atmosphère est soudain devenue lourde pendant que je restais figée sur place. Seul le son de ma propre respiration pénible parvenait à mes oreilles.
Puis, j'ai entendu de lourds pas de bottes s'approcher depuis l'autre côté de la pièce dans laquelle ils se trouvaient.
Oh non! Ils arrivent!
Je dois me cacher au plus vite! Il m'était impossible de fuir, je le savais. Ils m'attraperaient si je courais.
Regardant frénétiquement autour de moi, je cherchais un endroit où me cacher.
Je ne pouvais pas utiliser le pot de fleurs cette fois. Ils me trouveront sans peine.
Je me suis alors précipitée vers l'une des portes alignées à côté de la leur, essayant de l'ouvrir sans faire de bruit. Hélas, à mon grand désarroi, elle était verrouillée. J'en ai essayée une autre, mais sans plus de succès. Ils étaient tous verrouillées.
Non non Non! Je ne peux pas me faire prendre! Je ne peux pas! Je devais informer Ace de son plan.
Mon cœur battait la chamade sous ma cage thoracique tandis que je me précipitais de l'autre côté du couloir. J'ai alors poussé la première porte qui m'est tombée sous les yeux. Cette fois, elle s'est ouverte.
Pleurant presque de soulagement, je me suis précipitée à l'intérieur fermant rapidement la porte derrière moi, veillant à ne faire aucun bruit.
Et juste à ce moment-là, j'ai entendu un claquement de porte, puis leurs bottes frappant violemment le sol.
Ils n'ont émis aucun son de leurs bouches, mais je devinais bien qu'ils surveillaient la zone.
Puis, j'ai entendu une voix, un accent russe froid et profond. « Cherche autour. »
J'ai dégluti. De la sueur coulait le long de ma colonne vertébrale. Les genoux et les mains tremblants, je me tenais adossée contre la porte.
Et puis, j'ai entendu plusieurs pas se séparer, des poignées de porte agitées, le bruits de portes qui s'ouvraient et se fermaient brusquement. Tout ces bruit qui me parvenaient clairement aux oreilles et se rapprochaient faisaient battre mon cœur à se rompre. Faisant de mon mieux pour ne pas laisser cette peur me submerger, j'ai une fois de plus essayé de joindre Ace. Mais son téléphone était toujours éteint.
Bon sang! Pourquoi n'allume-t-il pas son téléphone?
« Il n'y a personne de ce côté », ai-je entendu dire l'un d'eux.
Ce doit être les gardes. J'en était sûre parce que je n'ai pu entendre ni la voix d'Arthur, ni celle d'Ivanov.
« Vérifiez de ce côté. Qui que ce soit, il ne doit pas être bien loin. Il n'a pas pu se volatiliser en quelques secondes », a déclaré la voix froide que j'ai entendue plus tôt. « Fouillez chaque pièce. S'il y en a qui est verrouillée de l'intérieur, alors cassez la porte. »
A ces mots, mon cœur s'est serré.
J'ai précipitamment verrouillé la porte de l'intérieur. Si je la laisse ouverte, ils me trouveront de toute façon.
Mes genoux vacillaient, me faisant m'appuyer contre la porte alors que je les entendais ouvrir et fermer les portes. Celles-ci verrouillées de l'extérieur, peut-être ne les ont-ils pas touchées. Je le pensais parce que je ne les ai pas entendus briser aucune porte. Mais ils le feraient bientôt.
Les mains tremblantes, j'écrivais un message à Ace, bien que je sache qu'il ne le verrait pas de sitôt.
« Ace, de grâce allume ton téléphone. S'il te plaît, j'ai besoin de toi! »
Les larmes coulant le long de mes yeux, la gorge serrée, j'ai fait de mon mieux pour ne pas laisser échapper un sanglot de peur et d'anxiété.
J'ai mis ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crier lorsque j'ai entendu des pas devant ma porte.
« Avez-vous vérifié celle-ci? », a demandé la même voix froide.
« Non. Il ne reste que ces trois pièces », a répondu une autre voix.