A l'aube des jours
aborder, savoir ce qu'ils faisaient, ce qui les passionnaient. Parfois, je surprenais quelques bribes de conversation, mais rien de très constructif. Ici, l
e vie propre à chacun, et un caractère qui leur était personnel. La diversité, dans cette petite ville, était incroyable et agréable. Je découvrais des individus dont la pensé
s tôt et cette pensée ne manq
t v
estion, Marianne me dévisagea s
Mo
Qui êtes-vous exactement e
e tenir un petit restaurant. Enfin... disons plus exactement que je sers les plats et
vous restez en retrait. J'avoue ne pas comprendre pourquoi, vous êtes pourtant tr
coup triste, et je craignis d'avoir touché un point sensible. Ce fut à mon tour de
dans ceux de Marianne, mais elle
rian
oquaient toujours. Je me suis toujours retrouvée seule, isolée des autres, ils s'amusaient toujours de moi et parlaient dans mon dos. Alors je me suis
Mari
ienne dans un geste qui se voulait réconfortant, mai
is je suis certaine d'une chose : c'
t certainement pas moi que v
êt. Je découvris le charme du paysage forestier de Canton Vallée et toute mon âme fut éprise par ces aux arbres au tronc épais, cette végétation touffue qui fleurissait à
auté des lieux nous avait laissé pantoises et nous ne voulions pas nous en al
s, Marianne et moi nous précipitâmes pour nous assurer qu'aucun incident n'était survenu en notre absence et que tout allait pour le mieux.
à l'épaule et approcha sa bouche
me gouverneur, je ne pensais pas
Oh
qui ne manquait pas de charme. Il avait l'œil pétillant et un sourire plutôt enjôleur, mais je n'avais
. Il était hors de question que je mange au café, de prime abord car je n'en n'avais pas les moyens, et aussi car le septième gouverneur, s'il n'avait pas encore mangé, se rendrait probable
tait la prése
le dans ma cuisine alors que Maxime se trouvait là, à redresser l'une de mes commodes. Quand il m'en
t va
h, j'ai oublié que v
Ou
laisse
e m'en aille pour manger tran
pidement ses affaires et s'en alla en me prévenant qu'ils reviendraient sur les coups de
n se
e ainsi. Il fallait que je me ressaisisse et que je reprenne mes esprits pour y voir clair. Je devais avant tout me créer une clientèle si je voulais vite commencer à travailler pour gagner un peu
*
même heure que la veille. Je le laissai entrer pour lui p
ergie et prête à rencontrer d'autres personnes. Cette fois, j'avais la ferm
oi échangeâmes un bref regard. Il haussa les sourcils, comme pour laisser entendre qu'il n'avait invité personne pour le soutenir dans son tra
, je me figeai, coite. Je reconnaissais sans difficulté le septième gouverneur. Derrière lui se tenaient deux hommes armés, droits comme
ença-t-il d'une voix douce. J'ai entendu dire que
uh, oui,
e p
e à ses gardes du corps de rester à l'extérieur. Il leur ordonna la même chos
riandre. Mon voyage a été quelque peu m
ans problème.
e qui, malgré tout, continuait de travailler. L'une de ses
ous rendre votre veste ce soir, je souf
uelques jours, sourit Coriandre. Je vous
op de monde et puis, je
la franchise de ma réponse, mais j'aperçus l
t quelque chose à me dire, vous savez. Certa
homme comme u
Je suis tout de même
s cruelles qui menaçait de franchir le seuil de mes lèvres, refroid
st pourquoi je vais me mettre au travail sans
ur. Décontenancé, Coriandre se racla la gorge, acquiesça et quitta la maison sans plus attendre, e
re votre
it, mais moi je me sentais encore ag
ement que son statut lui donne tous les droits et les po
me et sont attirées par son argent, elles n'en n'ont rien à faire de son caractère van
attire chez un homme, c'est avant tout s
ngez surtout p
rs ma boîte à coutures pour commencer le travail sans a