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A l'aube des jours

Chapitre 4 Coriandre

Nombre de mots : 1853    |    Mis à jour : 11/06/2021

aborder, savoir ce qu’ils faisaient, ce qui les passionnaient. Parfois, je surprenais quelques bribes de conversation, mais rien de très constructif. Ici, l

e vie propre à chacun, et un caractère qui leur était personnel. La diversité, dans cette petite ville, était incroyable et agréable. Je découvrais des individus dont la pensé

s tôt et cette pensée ne manq

t v

estion, Marianne me dévisagea s

Mo

Qui êtes-vous exactement e

tenir un petit restaurant. Enfin… disons plus exactement que je sers les plats et qu

vous restez en retrait. J’avoue ne pas comprendre pourquoi, vous êtes pourtant tr

coup triste, et je craignis d’avoir touché un point sensible. Ce fut à mon tour de

dans ceux de Marianne, mais elle

rian

quaient toujours. Je me suis toujours retrouvée seule, isolée des autres, ils s’amusaient toujours de moi et parlaient dans mon dos. Alors je me suis

Mari

ienne dans un geste qui se voulait réconfortant, mai

is je suis certaine d’une chose : c’

st certainement pas moi que

êt. Je découvris le charme du paysage forestier de Canton Vallée et toute mon âme fut éprise par ces aux arbres au tronc épais, cette végétation touffue qui fleurissait à

auté des lieux nous avait laissé pantoises et nous ne voulions pas nous en al

s, Marianne et moi nous précipitâmes pour nous assurer qu’aucun incident n’était survenu en notre absence et que tout allait pour le mieux.

à l’épaule et approcha sa bouche

me gouverneur, je ne pensais pas

qui ne manquait pas de charme. Il avait l’œil pétillant et un sourire plutôt enjôleur, mais je n’avais

. Il était hors de question que je mange au café, de prime abord car je n’en n’avais pas les moyens, et aussi car le septième gouverneur, s’il n’avait pas encore mangé, se rendrait probable

tait la prése

le dans ma cuisine alors que Maxime se trouvait là, à redresser l’une de mes commodes. Quand il m’en

t va

, j’ai oublié que v

Ou

laisse

e m’en aille pour manger tran

pidement ses affaires et s’en alla en me prévenant qu’ils reviendraient sur les coups de

n se

e ainsi. Il fallait que je me ressaisisse et que je reprenne mes esprits pour y voir clair. Je devais avant tout me créer une clientèle si je voulais vite commencer à travailler pour gagner un peu

*

même heure que la veille. Je le laissai entrer pour lui p

ergie et prête à rencontrer d’autres personnes. Cette fois, j’avais la ferm

oi échangeâmes un bref regard. Il haussa les sourcils, comme pour laisser entendre qu’il n’avait invité personne pour le soutenir dans son tra

, je me figeai, coite. Je reconnaissais sans difficulté le septième gouverneur. Derrière lui se tenaient deux hommes armés, droits comme

ença-t-il d’une voix douce. J’ai entendu dire que

h, oui,

e p

e à ses gardes du corps de rester à l’extérieur. Il leur ordonna la même chos

riandre. Mon voyage a été quelque peu m

ans problème.

e qui, malgré tout, continuait de travailler. L’une de ses

ous rendre votre veste ce soir, je souf

uelques jours, sourit Coriandre. Je vous

op de monde et puis, je

la franchise de ma réponse, mais j’aperçus l

t quelque chose à me dire, vous savez. Certa

homme comme u

suis tout de même le

s cruelles qui menaçait de franchir le seuil de mes lèvres, refroid

est pourquoi je vais me mettre au travail san

ur. Décontenancé, Coriandre se racla la gorge, acquiesça et quitta la maison sans plus attendre, e

re votre

it, mais moi je me sentais encore ag

ement que son statut lui donne tous les droits et les po

me et sont attirées par son argent, elles n’en n’ont rien à faire de son caractère van

attire chez un homme, c’est avant tout s

ngez surtout p

rs ma boîte à coutures pour commencer le travail sans a

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