Le carrefour de nos différences
api
sse, moi c'est S
cache pas grand-chose de son anatomie. Assise comme moi sur l'une des chaises hautes du bar de cette discothèque populaire d'Abidjan, elle a cro
xand
t'appel
eint est très clair, et dans la pénombre de cette boite de nuit, l'on peut se méprendre sur son authenticité. Pourtant, lorsqu'elle tend sa main pour prendre le verre de vin qu'elle a commandé, je peux apercevoir des traces noires au niveau de ces phalanges. Elle aurait pu
r voir la naissance de ses seins. Ah les ivoiriennes ! Sans lui dire un mot, je laisse trois billets de 10.000 francs sur le bar et me lève. Elle comprend ce que j'attends d'elle, et
ses talons aiguilles mais ne fais rien pour l'aider. Je déverrouille ma Qashqai grise rapidement et m'introduis, suivie par la prétendue Sandra. Elle est trempée de la tête aux pieds, et dans la
Je couche avec elle et c'est tout. Elle pose sa main sur ma cuisse, et tous mes muscles se contractent. Tout à l'heure, toute s
grande bâtisse. Sur une enseigne lumineuse il est
a pas ch
re ? Quelle naïveté ! Aucune femme n'a le droit d'entrer chez moi, et aucune n'y a mis les pieds depu
je lui dis
la salle et illumine le sol marbré. La décoration est raffinée. Des tableaux représentants divers endroits touristiques de la Côte d'Ivoire sont accrochés aux murs pei
te me voit, il me grati
Monsieur
arles. Comm
ten
aisonnablement spacieux, et montons jusqu'au 10e étage. A peine avons-nous mis les pieds dans cette chambre que je prends Sandra par la t
oches et prends mon téléphone. Deux messages de maman. Je la rappellerai demain. J'avance lentement vers la baie vitrée, une main dans ma poche, l'autre tenant toujours la coupe de champagne. La position de la chambre me permet de voir toute la ville, qui brille de mille feux. Abidjan ville lumière, disent-ils.
s ébats. Sandra est bonne, et cela me donne d'avantage de l'énergie. Nous passons une bonne heure à assouvir nos désirs respectifs, avant de nous écrouler sur
is qu'est-ce
e rapide et sors. Lorsque je reviens dans la chambre, Sandra ne dort p
e je commence à m'h
oyais qu'on allait rester
e Princeton, passer la journée avec cette fille là ? La bonne blague. Je sors de ma poche une liasse de billet
t quo
t, ça ne se
s pour qui ? Je ne su
r, non ? Sans même me connaitre. S'il te
, ce qui l'énerve d'avantage. Elle semble offusqué
de ! Je suis une fille bien,
avoir beaucoup d'enfants ?
de ma voiture, de mon argent ou de mon teint métissé qu'elles sont aussi « folles » de moi ? Surement. J'ai entendu dire que les ivoiriennes aiment
a pluie n'a pas cessé de tomber. Je démarre en trombe en direction de la Riviera. Il est bientôt six heures du matin et le soleil se lève peu à peu sur Abidjan. Les rues enc
nathan ! Malélo Mamzik
, mais cela ne m'empêche pas de rouler à vive allure. J'ai hâ
t d'eau qui stagnait et qui s'écrase sur le trottoir. Heureusement qu'il n'y avait personne là, sinon je lu
e mètres avant de faire marche arrière. Je veux en avoir le cœur net. S'il y avait quelqu'
s fait de mal ! Je gare et descends précipitamment de la voiture. C'est avec surprise que je tombe sur ... une femme. Elle est frêle et tellemen
-vous là, à une heure pare
, mais se cont
vous m'en
se sur la banquette arrière de ma voiture. Je monte rapidement à ma place et démarre en trompe. Direction la PISAM (Polyclinique Internatio
tre infirmiers arrive muni d'un brancard. Ils la posent dessus et se dirigent vers la salle
rde
sieurs endroits de son corps sont remplis de bleus. Son œil par exemple est enflé, et sa lèvre inférieure fendue. Plusieurs question
ivre