Le furet
Et Éric aurait très bien pu mentionner ce fait à son indic qui l'aurait retransmis au vendeur qu'il connaissait. Et que d'autre part, il se trouve qu'à cette époque Éric et son
tir, pour s'en emparer avant de déguerpir ? Surtout dans l'hypothèse où Éric était de mèche avec le vendeur. D'autant plus que Philippe, surpris par ce geste inattendu, et voyant son
s d'étayer cette hypothèse, d'ailleurs assez irréaliste compte tenu de
t hiérarchiquement sous ses ordres. Alors qu'il estimait devoir légitimement profiter de cette promotion et obtenir ainsi le poste occupé par Éric, du fait de son ancienneté plus importante que celle de son équipier. Ce qui pendant un temps avait créé un peu de trouble dans leurs rel
Philippe chargeant le vendeur de profiter de l'échange pour assassiner son concurrent plus chanceux ? Cela d'autant plus que la confrontation entre le vendeur et Éric ne s'était faite qu'en présence de Philippe et de l'acheteur. Et que cette situation pou
thèse se termina rapidement en queue de poisson : la majorité de ceux qui avaient été arrêtés par Éric étaient encore sous les verrous, et donc ne pouvaient être présents sur les lieux du crime au moment où il s'était perpétré. Et on n'avait pas non plus constaté que les autres soient sortis récemment de prison, ce qui aurait permis aux enquêteurs de les soupçonner. Et même parmi ceux qui avaient bénéficié d'un
jamais pu être apportée dans ce sens pour accréditer cette hypothèse. Et la conclusion inéluctable était que les mobiles du crime devaient être ailleurs que dans le fait d'av
iment : tous ceux qui connaissaient le couple et qui le fréquentaient car ils étaient tous deux très sociables et invitaient souvent leurs amis, savaient qu'entre la femme d'Éric, I
ondu aux enquêteurs chargés de l'affaire, était visiblement trop éplorée et anéantie par la mort
s il n'avait aucune idée de l'identité du vendeur, bien qu'il fût prêt à dire tout ce qu'il savait, tellement il tremblait de peur qu'on l'accuse de complicité de meurtre. Il donna le nom de son chef de bande et de certain
r le vendeur assassin inconnu de tous. Le présumé chef du vendeur, qui avait renseigné le chef de l'acheteur et s'était entendu avec celui-ci pour o
heteur en détention pour trafic de drogue,
ns la mort d'Éric, et qu'il avait été surpris autant que celui-ci par le geste du vendeur. Ce qui permit à l'IGPN d'établir son innocence relativement au meurtre d'Éric, innocence qui aurait pu éventuel
t acte fou, avait donc conclu après plusieurs mois, à un geste irraisonn
re pu profiter de la confusion pour l'emmener avec lui ? Ce qui mettait un peu le trouble dans la conclusion : comment admettre un geste de panique de débutant quand le tir était si précis, alors que le sac rempli de papier au lieu de la dr
s les indics connus et des malfrats susceptibles de connaître cet individu, personne n'avait jamais réussi à retrouver l'auteur de ce crime et surtout à l'arrêter. De plus, le signalement imprécis du délinquant revêtu d'un sweat dont le capuchon était relevé, et donné par Philippe, n'avait pas permis d'en faire un portrait-robot exploitable, qui n'aurait d'ailleu
e de la précision du tir et de l'absence de drogue ainsi que d'indices sur les lieux du crime et dans le véhicule utilisé par le tueur, l'hypothèse du débutant pris de panique avait de plus en plus de plomb dans l'aile.
l'indic qui avait renseigné Éric, une balle logée en plein front, de la même façon que le tueur avant assassi
r, et que l'on avait retrouvé incendié, n'avait laissé aucun
he des armes de calibres différents, utilisées pour chacun des deux meurtres, mais qu'on n'avait
ccessivement par plusieurs truands d'après les archives de plusieurs affaires suivies par la police. Probablement vendues et revendues plusieurs fois sous le manteau. Et probablement que le ou les tueurs s'en étaient
ssins, après ce que l'on avait considéré comme l'assassinat de sang-froid d'un flic respecté, on n'avait pas pu ret
clusion officielle, c'était que finalement le lieutenant s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment et avait été victime de la panique d'un truand déb
solides, tout le monde s'était accommodé de cette conclusion