Ángela était concentrée sur sa conversation avec Nancy au téléphone. Elle n'a donc pas remarqué que son mari la taquinait, il a recommencé, mais Ángela lui a juste jeté un regard et l'a ignoré.

Álvaro a probablement trouvé amusant de taquiner sa femme, alors il l'a fait une troisième fois. Mais quand Ángela a finalement réalisé ce que faisait son mari, elle a roulé des yeux.

Álvaro a arrêté de rire. Il a gardé son calme et a mis le thé au lait avec une paille à côté des lèvres de sa femme. Après avoir bu une gorgée, elle a dit à Nancy : « Chère amie, je dois raccrocher maintenant. Je vais te voir et dormir avec toi ce soir, alors attends-moi à la maison... » Elle n'a même pas pu finir sa phrase quand son mari lui a pris le téléphone. « Assez Álvaro, donne-moi le téléphone, s'il te plaît », a dit Ángela. Il n'a pas raccroché mais il a parlé à Nancy : « Hé... ma femme plaisantait. Elle ne viendra pas te voir ce soir et elle ne dormira plus chez toi non plus. Si elle le dit encore une fois, appelle-moi et je viendrai la chercher, merci », il a ensuite mis fin à l'appel.

Ángela et Nancy ont été surprises.

Le temps que sa femme se remette du choc et récupère son téléphone, c'était trop tard. Il avait déjà raccroché.

« Álvaro! Comment oses-tu me prendre mon téléphone? Tu es un vilain garçon! », a crié Ángela.

Il a tendu la main vers elle et lui a dit : « Approche-toi, j'ai quelque chose à te dire. » Ángela était perplexe. Elle s'est donc penchée en avant.

Soudainement, son mari lui a tenu la tête d'une main et l'a embrassée sur les lèvres.

Quel homme audacieux! Comment a-t-il pu l'embrasser devant les gens? Tous les deux se sont laissés aller.

Álvaro l'a serrée encore plus fort contre son corps. Elle n'a pas pu s'échapper même si elle essayait de toutes ses forces.

Au bout d'un moment, les gens autour d'eux ont commencé à chuchoter. Puis il l'a lentement relâchée. Ángela était à bout de souffle. Álvaro a alors demandé : « Suis-je vraiment un vilain garçon? ». Elle a ouvert grand les yeux.

Puis elle a hoché fortement la tête tandis que son mari l'a embrassée de nouveau.

Mais comme Ángela l'a remarqué, elle s'est alors couvert rapidement les lèvres, ce qui l'a fait embrasser le dos de sa main.

Álvaro a encore demandé : « Suis-je un mauvais garçon? ». Elle a décidé d'être intelligente cette fois. Elle a secoué la tête comme un hochet en disant : « Tu n'es pas mauvais, tu es mon cher Grandes ailes. » Álvaro était satisfait de sa réponse.

Il a donc décidé de libérer sa femme et de la laisser partir. Elle voulait être en colère contre lui, mais elle ne le pouvait pas. Elle était juste offensée et regardait son mari, ayant envie de pleurer.

Après tout, c'était de sa faute, non? Ne pouvait-elle pas simplement le dire?

Álvaro était certainement au courant de ses plaintes. Il a soupiré, a siroté son thé au lait et a soulevé Ángela de sa chaise et tous les deux sont sortis de la boutique de desserts.

Ángela a dit qu'elle ne voulait aller nulle part et qu'elle n'était pas d'humeur à faire quoi que ce soit.