Hana
Esp
z un commentaire après. Ça fai
le fameux bureau, j'arrive à distinguer quelques documents près desquels se dresse un petit drapeau du Zaïre, des stylos, une agrafeuse et un téléphone. Il y a sur le mur une grande photo joliment encadré du président de la république. Juste à côté de celle-ci se trouve celles des ministres des infrastructures et transpo
lace, deux places et trois places) rangés autour d'une table basse faite du même bois noir que le bureau. Je parie que ceci est la partie de son bureau où elle s
ce que ça peut bien faire d'avoir une mère comme elle. D'avoir pour mère une femme qui ne traîne aucune terrible malédiction.
m'avez aidée. Merci infiniment, Dit-elle, encor
mon geste lui a fa
s de
ns tous mes états car je ne savais pas me souvenir de la place exacte où j'avais pu l'o
e r
'avez ramené. Quelqu'un d'autre aurait préf
avoir l'opportunité de le revoir. En plus de cela, on m'a appris depuis toute petite à ne pas prendre et garder ce q
e jeune fille avec des vale
stion
que par ma mère. Mon père est passé
uis vraime
. J'ai appris
si à élever une admirable citoyenne. Et cela bien qu'elle l'
Me
t pas comment vous r
ma b
serait le meilleur
h o
. Mais jusque-là, je suis rentrée de mes chasses les mains bred
le menton, l'ai
au avez-vou
d'es
ux abattre des missions comme la rédaction, la communicati
-elle en ho
olyvalente et dotée des bonnes qualités relationnelles. Je m'adapte et apprends très vit
bien. Avez-vous un
nettoyage et gérer la caisse. Bien que l'emploi n'était pas très en phase avec ma qualification, j'y ai énormément appris. J'y ai acquis des connai
nt qui coule. Papa Moli
is avoir travaillé dans un hôtel. J'ai juste embelli la vérité. Non, je l'ai plutôt édulcorée. Dans ma tête, je f
ma fille. Où avez-v
a yi Nkumpala, Che
des jeunes femmes prêtes pour le monde du travail. Je me rapp
me. Et nous avons eu à faire un nombre considérab
ontinuant à se tapoter
n de secrétaire n'est ouverte
mon cœur fait tristement
chappant d'un ballon. C'est à peine si je ne glisse
.Commenc
suspendue à ses lèvres. Je
à Mujinga. Elle n'arrive plus à tout faire toute seule. Accep
t-elle d
mes dents. Je sens des larmes menacer de couler. Elle me demande si j'accepterais d'occuper le poste de réceptionniste ? Sait-elle seulement qu'elle vient de briser un long cycle d'éch
ns. Je le prends, Arrivé-je à articul
ait lâcher un pe
ute où une meilleure position dev
up. Merci, Fai
ous avez fait pour moi, je ne l'oublier
cer immédiatemen
re. Encore hilare, elle se l
aire un t
larme qui perlait au coin de mon œil.
*
elle-même à la réception. La mâchoire inférieure de la réceptionniste qui me toisait ma
us dira comment les choses se passent ici et tout ce qu'i
éponds-je, croyant rêver, tel
dans la grande famille
ieds. Elle tape plusieurs fois dans ses mains en fixant premièrement mes escar
r est fort, Conclut-elle en
ard
, koudoum, tu as le travail. La femme-là qui est souvent méchante et
a chance da
e, mes
He
tit matricule-ci. Il faut me présenter à ton féticheur, Dit-elle en recommençant à
x dans le bureau de qui nous éti
de féticheur
, qu
ais avec une poitrine et un postérieur qui ne passent pas inaperçus. Elle a sur la têt
. Comme tu es déjà la protégée de la directrice, je ne veu
et regarde attentivem
transférer
ous a appri
ro. Tu ne connais rien de ce milieu, parce que ce comptoir, c'est mon te
'ac
r longtemps sans répondre. Il ne faut pas n
s déjà, mais je l'
écroches, tu
, Bonjour. Comment p
comm
orging. Tu veux séduire la pe
du t
) jusqu'à les gens s'émerveillaient. C'est ici que tu
ais
es gens à l'école. Tu dis « Bonjour, c'est l'Office des
j'ai dit est-
er. Elle me présente également aux autres employés qui font de temps en temps escale à notre station. Bonne cancanière, Mujinga me sert quelques indiscrétions sur chacun d'eux et me prévient de ne les répéter à personne. Que si jamais j'allais jouer à la citoyenne langue pendue et qu'on revenait lui poser des questions, elle nierait jusqu'à l'infini. Je m'
m'aidera pour le transport. Son geste n'échappe pas au regard d'aigle de Mujinga qui réitère que mon féticheur est fort. Q
ent c'est trois fois moins cher que les taxis. Vu qu'elle vit dans le quartier juste avant le mien, nous bordons le même bus. Je n'ai jamais aimé les bus. Depuis toute petite, j'ai toujours eu une peur un peu bête des grands véhicules. Je sens à
'ai-j
as gentilles du tout, les militaires me fixaient pendant que leurs têtes bougeaient sous les secousses. J'ai crié comme une petite lunatique avant de courir me
taxis. C'est mieux de prendre le bus, c'est vraiment moins cher si tu fais le ca
Ou
mencé à travailler, tu sortiras cinq jours sur sept,
ssi chez le
e loue u
er du climat infect des clients de ma mère. Je dois aller vivre seule et continuer ma lutte. J'aime
se met à me regarder avec insistance. Je connais ce regard, je sens mon ventre se nouer et mes paumes se faire moites. Je viens de passer la plus belle journée de ma vie, je ne veux pas qu'un chien vienne me la gâcher. Lorsque le bus commence à s'approcher de mon secteur, je me lève de mon siège sans regard
e afin de vérifier que l'homme du bus ne m'a pas suivie. Je lâche un petit soupir de soulagement lorsque je découvre que non. Mais lorsque je passe devant un bar pour enfin pénétrer dans la rue de l'alimentation, deux hommes me sifflent. Je les ignore et presse les pas. Je m'engage rapidement da
, malgré la faible luminosité, je reconnais les deux hommes qui m'avaient sifflée devant le bar. Je me mets à marcher plus vite, courant presque. Mon cœur bat tellement fort que j'ai l'impression qu'il sortir
a-t-il personne dans
bustes et beaux. Ils sont habillés à la dernière mode et leur parfum que j'imagine cher s'est mêlé à l'odeur de l'alcool. J'ai là le genre d'hommes qui aurait dû vouloir me faire la cour,
pour accepter un rendez-vous. Moi par contre, tout ce dont j'ai droit ce sont les regards libidineux et les respirations lourdes des bêtes qui brûlent de s'acco
nous attendre, Fais celui
n se connait ? Répond-je en enleva
ste te parler.
is pas, je vais vo
Demande l'autre qui s'
ranquille ! Cra
, ils m'emboîtent les pas. Ma respiration s'est faite laborieuse, mon cœur semble battre dans chaque partie de mon corp
mandé combi
rendre quoi
asse. Combien pre
ituée, Tonné-je en le frap
ngs deux bonnes poignées de sable que je lance vers son visage afin de l'aveugler. Hélas, il esquive à temps, le sable atterrit plutôt sur son abondante chevelure frisée. Son aco
ranquille, espè
ai frappé avec mon sac m'empoigne et me gi
ite p
ui fait sonner des centaines des cloches dans mes oreilles. Je suis groggy. Je ne sais plus différ
t ! C'est quand
d le meneur du duo en abattant sa main sur
ouve sur le dos en train de me faire arracher tour à tour mes pagnes, mon jupon et ma petite culotte. Je me débats
! On t'a dit qu'on
oi, on va
de bouger
ux tire une liasse de la poche interne de son blouso
a que je vais perdre la virginit
essaie de se placer entre mes jambes afin de me péné
'intime-t-il, tout en ess
es jambes
Qu'on la pren
s-vous là ? Crie
ens sur place. J'essaie de voir qui est intervenu, mais les lumières agressives dirigées sur nous rendent cette tâche imposs
ue nous faisons vous regarde-t-il ?
! Ça ne se voit pas
araît pas consentante, Fait l
Enlevez vos stupides torches sur nous! Vous sav
e. Si elle dit qu'elle est conse
d'ordre à re
tre main tou
ent en position assise. Se sentant en position de faiblesse, les deux jeunes gens prennent leurs jambes à leur cou pendant que les gars qui les ont rossés leur courent après. Tout en courant, ils crient qu'ils ne s
demande une v
ayant d'adopter une posture digne dans l'humiliation, j'ajuste ma blouse et vérifie que j'ai bien attaché mes pagnes. Je tâte en
ans vous entrainer de force dans cette maison inachevée. J'ai
mon sac, Fais-je, r
Tenez, je l
sans pouvoir me contrôler. J'en ai assez de cette vie. Je n'en peux vraiment plus. Je ne mérite pas t
assé, Fais Baba Salif en me
e genre ne se reproduira. Vous n'aurez plus à e
dépasse les génies. Ils peuvent vous donner la
s génies et dites ad
mon visage bai
nt m'aider ? Coassé-
avers moi,
e. Je veux d'une vie normale
ront-ils e
l'instant. Le plus important c'est l'a
voudront en retour. Je ne veux pas qui
n'arrivera, je
bir des telles humiliations encore et encore ? Imaginez ce que
que fois que vous mettez les pieds dehors ? Ne voulez-v
chez moi. Je pourrai commencer la première partie du traite
main qu'il me tend. Il m'aide à me relever
mmentez e