Entre deux feux I
J'arrivai un peu en retard à l'école. Encore une fois j'avais marché et c'était assez loin. Les élèves étaient déjà en classe. Quand
i-je avant de m'as
ait autant de peaux blanches que noires. Alors je me sentis à ma place. Là au m
ançoire. Les jambes croisées, j'admirais ma jolie robe m'arrivant aux genoux. Soudain elle venue s'assoir a
eux dis-je le plus naturellement p
sautillant pour faire voler
ole il n
moment avant de pouff
'appel
e tendit-el
comme si elle voulai
ment est ce
je suis nouvelle ici j'é
e viens d'arri
pour voir : c'était une superbe voiture 4x4 noire. Lorsque l'une des vitres teintée descendit j'aperçu Jessica à l'intérieur. Elle se proposait de me ramener ce que j'acceptai volontiers.
sultait ma mère. Encore une fois, il lui réprimandait de n'avoir pas con
lir des batards de blanc. Hurlait-il haut et fort ameut
fille ? Tu n'apportes rien de bon. Ta
etit lit carré ou dormait ma mère. Près de la porte d'entrée gisait mon matelas individuel. Le lendemain je partis très tôt à l'école marchant le ventre vide en repensant à la veille, à la façon dont ma mère était traitée da
les malheurs. Pourtant combien de fois avais-je demandé à ma mère de me révéler l'identité de mon père ?
s mon père. Son mari venait de me renvoyer de sa
oi il m'aime pas comm
je vu ses yeux brillées comme si
ma fille c'est juste qu
pas mon père de ne plus l'appel
n'ai jamais eu ré
ssez que j'arrivais à l'école san
Je t'appelle depuis tout à l'heure qu'
rien j'étais un pe
x autres ce qui était tout mon contraire. J'étais plutôt réservée
lle. On allait se promener la plupart du temps à la plage de hanse Bernard. Il no
passa très vite...
armoire pleine de vêtements rien qu'à elle que j'en étais émerveillée. Malgré tout mon éblouissement, je ne laissais rien apparaitre. C'était devenu comme une seconde nature chez moi de ne pas extérioriser mes sentiments. On s'était mise à discuter de tout et
ucoup à cette femme
le d'un air triste que
n brun c'est
. Cette fois elle me parut plus jovial
étions admises en classes supérieur : C'était la première l'année suivante. Po
mme ma mère voir plus. Je ne saurais dire pourquoi mais avec el
gronde mais rien de méchant, était du genre à ne pas montrer ses senti
partagions tous ensemble depuis notre tendre enfance. Avec lui je me sentais sous protection, avec lui je me sentais d
vaisselle, servir les clients ou pilait les épices. Quant à la marmite nulle n'y avait droit qu'elle. Elle était la seule à préparer les
e manque donc pas pourquoi
le de chez vous alors dis
it piqué
'es pas allée la voir c'est la seule à venir prendre de tes nouvelles et à ch
ubit chez son mari de surcroit moi qu'il ne peut même pas voir en peinture. Ma mère je ne reste pas assez longtemps avec elle lorsqu'elle me rend visite à quoi cela me rappor
ur le connaitre devenu comme vital pour moi. A chaque fois que je me retrouvais seule,
ma vie av
ur le connaitre devenu comme vital pour moi. A chaque fois que je me retrouvais seule,
ma vie av
is avec leurs mères, ils mangeaient de la bouillie sur leurs vérandas respectives. C'était ainsi chez lui ! Chacune de ses femmes se débrouillait pour le diner afin de nourrir leurs progénitures. Vieux Habib ne donnait la dépense que pour le repas de 13h qui ne suffisait vraiment pas. Pour le petit déjeuner, chaque matin c'était du kinkéliba sans sucre pour tous. Chacun devait se débrouiller pour avoir du sucre. Pour ma mère et moi ce n'était pas un problème puisque le matin
xième et troisième épouses ne cessaient de mettre bas. Un véritable concours, chacune ne voulait avoir moins d'enfants que l'autre
nt ainsi à la maison à ne rien faire. Je pensais souvent à leur avenir. Ils étaient laissés à leur propre sort. Pourtant les enfants de la
re ou plus dont je ne connaissais pas, passaient voir leur père. Et
lle que Soda a eu avec
vait en retard ma mère me remit 100f p
A la porte de l'école, dès que je reconnu la voiture de Jessica, je partis
é. Me dit-elle en me prenant da
qué mais dis donc tu es ravissante
s mais toi aussi tu n'es p
en classe. Pour ce premier jour, ce n'était que des prises de contact av
raconter ses vacances. Sacrée Jess
anapé en cuir noir tellement douillé que l'on croirait rempli de plumes. Elle partit ramener des rafraichi
musclé plutôt grand, sa tête me dit quelque chose et son sourire oh my god a damné un ange !!! C'était celui sur la photo : le frèr
que c'est ? Lu
pour toi
ein de malices témoign
res et un sac à main le tout neuf. Le comble oui le comble, le clou du spectacle fut la boite qu'elle me tendit après. J'en eu le souffle presque coupé en ouvrant cette boite.
dire vraiment merci du fond du
s la meilleure amie
s vous déranger. Intervenu son
'oubliais, Aita voic
anté. A
de mêm
nt derrière moi ce qui avait pour effet de me faire sursauter. En un moment donné, j'aurais juré que l'une d'entre elles me suivait : une qui me semblait familière mais comme il faisait sombre je ne pus déceler la plaque d'immatriculation. Soudain apeurée, je me mettais à courir avant qu
me dit
m'était tr
oup. Et là ce fut comme au premier moment que je l'ai vu, je
s fait si peur. Artic
en revenant ma sœur m'a dit que tu étais partie. Et comme il fait nuit et pas
peux rentrer seule en plus ce n'est pas tr
ouveras pas de bus à cette heure. En plus ça n
ment bel homme Alexandre, lorsqu'il souriait ses fossettes se dessinaient surtout de profil. Etant à fond sur la route, o
t'habite la médina mais il va falloir que tu
s tu peux me laisser ici c'
r Alex et non tu me
ar là..... Prend ta gauche....... C'est là arrête toi
te peureuse al
rer encore les réprimandes du vieux Habib qui était assis sur sa chaise pliante à étreindre
cadeaux que je reçu, elle
la sorte ? Que va dire ton père Habib en te voyant avec ces choses lu
tremblère
e me fais pas confiance. Ces choses m'ont été offertes par une amie Jessica, on est dans la même classe depuis l'année dernière. Elle me les a rapportés de son voyage. Et pour la énième fois Habib n
ut avec le cœur gros que je m'endormie. Le lendemain comme c'était le weekend je partis chez tante
ntité de mon père ? Je suis assez grande pour co
réponses à tes questions. Donne à ta mère du temps. Sois patiente et elle s'obstine à ne rien vouloir te dire je te révèlerai du peu que je sache. Je t'en fais la
on téléphone se mit à
ps à décrocher ma chérie.
'habituer mais
asserai te voir mon frè
e bonne no
rs à dem
nt l'endroit où je vis ? Qu'allait dire le vieux Habib en voyant une autre blanche dans sa maison ? En l'annonçant à tante Aita, elle en
mpagnie me fit un boum au cœur. Le trajet se passa très bien. Bien que ce fût un peu éloigné de chez moi, nous étions descendus à l'a
mec comme lui peut être en compagnie d'une si ravissan
le monde à l'envers
z pas mal à l'aise. Je vous
ement avec elle. Ils s'entendaient parfaitement une véritable alchimie. Ma mère ne cessait de faire ses éloges peut être voyait elle en Ibou le fils qu'elle n'avait pas eu. Je me disais souvent que nos mères devraient être contraires. Que ma mère devait être celle d'Ibou et tante Aita la mienne. Après une trentaine de min