Un amour inébranlable
Le retour de l'héritière adorée
Une autre chance avec mon amour milliardaire
L'épouse en fuite du PDG
Reviens, mon ex-femme
La contre-attaque du milliardaire déguisé
Coup d'un soir avec le PDG
L'ex-femme muette du milliardaire
Ton amour me fait souffrir
L'amour possessif : mon mari handicapé
PARTIE 1
Ce que je déteste le plus va m’arriver, attendre l’heure de la sonnerie, pour rentrer en classe. Nous sommes en avance à l’école mais bon, avons-nous le choix ? Ma mère nous a réveillés plutôt que d'habitude à cause des tests . Elle n’arrête pas de nous répéter qu’en période d’examens mieux vaux arriver en avance qu’en retard….
Ma sœur et moi étudions dans une école privée de la ville. Je suis en classe de terminale et elle en classe de 4e.
En vérité, notre scolarité n’est pas vraiment à la portée de nos parents, car ma mère est femme au foyer et mon père à la retraite depuis quelques années déjà. Nous vivons grâce à sa pension mais aussi grâce au petit commerce de maman qui se débrouille comme elle peut de temps à autres.
Papa n’arrête pas de lui suggérer de nous retirer de l’école ou nous sommes, mais maman dit toujours niet. Elle voudrait que nous ayons de bonnes éducations scolaire, et disait souvent que le sacrifice en valait lapeine… et aussi, avec toutes les grèves et le manque de pédagogie qu’il y avait dans le public, elle préfèrerait nous laisser dans ce petit collège qui lui coûtait la peau des fesses.
Il était donc 7h30 quand nous arrivons devant le portail de l’école. Je laisse ma sœur rejoindre ses amis pendant que moi, j’attendais , les deux folles qui me servent de copines. Fatou et Marième. Ah ces deux-là ! Pourtant, elles habitent à deux pas de l’école mais elles n’arrivent jamais à l’heure… contrairement à moi qui habite à des lieux du collège…
Heureusement que quelques minutes seulement, je les aperçois… ce n’est pas trop tôt…
Marieme: hey Nana tu ne nous a jamais dit que tu étais la gardienne de l’école, rire…
Moi: ...
Fatou: tu fais une sale tête il y a un problème ?
Moi: oui il y a un problème. Je suis là depuis une trentaine de minute alors que vous qui habitez à 1 minute mais vous vous pointez à cette heure.
Marieme : arrête de te plaindre et raconte nous ta journée d'hier avec mactar vite.
Moi: laisse tomber Marie c'est trop long attend plutôt la pause. Je vous avais dit de venir tôt pour qu’on prenne le temps de tout se dire…
Fatou se renfrogne : Ey Marieme on y va si elle ne veut pas raconter c'est son problème.
Fatou était de nature très impatiente et prétentieuse. Je n’arrêtais pas de me poser la question à savoir pourquoi suis-je amie avec une telle personne connaissant sa personnalité.
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Malgré le froid de canard qu’il y avai, l’examen se déroula naturellement pour le moment. J’attendais impatiemment la sonnerie de la pause qui finit par arriver à 13h...
Assises dans la cours principale, un peu à l’écart des autres, je commençais à leur raconter ce qu’elles voulaient entendre. Marième sautillait sur place, elle adorait quand je me mettais à lui faire part des gestes romantiques de mon homme. Quant à Fatou, elle ne manifestait généralement pas d'enthousiasme quand il s'agissait de parler de mes quarts d'heure avec mactar. Mais quand ce dernier venait de temps en temps me chercher à l’école, elle sautillait de joie. Décidément, je ne la comprendrais jamais cette fille.
Mactar était mon petit ami du moment. C’était un jeune policier fraîchement diplômé de l'école de police de Dakar. Il était plutôt mignon surtout quand il était en uniforme. Il avait de grands yeux très beaux et surtout il était très bien battit.... Fatou n’arrêtait pas de me faire savoir que je ne méritais pas un tel homme. Elle disait à qui voulait l’entendre que mactar me filera rapidement entre les doigts. Que c’était le genre d’homme à tirer sur tout ce qui bouge et que je suis une fille insignifiante qui ne veux pas faire d’artifice pour le plaire. Je préférais ne plus faire attention à ce qu’elle me disait, car la connaissant, j’étais finalement habituée à ses paroles.
Moi: Je suis allé chez lui on a regardé un film ensemble ensuite on a discuté de mon avenir de mes études comme d'habitude enfin on s'est embrassé on a flirté pas plus de 15min et il m'a raccompagné chez moi...
Marieme: PAS PLUS DE 15 MINUTES ??? Tu rigoles ? Hum ma chérie ta pas expliqué comment exactement vous avez flirté tu me connais tu sais que je n'attends que les détails. Stp !!!
Fatou: Marième tu es trop stupide, comment tu peux exiger qu’elle te raconte les détails, c’est manquer de respect à mactar à la limite. C’est privé tout ça. Bref moi je me casse j’ai d’autres chats à fouetter.
Marième : n’est-ce pas elle qui s’impatientait tout à l’heure ?
Moi : laisse-la. Tu la connais.
Je savais déjà que Fatou en pinçait pour mactar, je n’étais pas folle quand même. Mais j’évitais d’en parler à Marième, oui je ne voulais pas qu’elle en fasse tout un plat. Car au fond de moi je savais lire entre les lignes…
Marième voulait avoir tous les détails de mes moments avec mactar, mais ce qu’elle voulait entendre, n’existait pas en réalité. Oui, lui et moi avions une relation plutôt spéciale, et depuis le jour où je lui ai dit que je ne voulais pas me faire déflorer avant le mariage, il m’avait estimé… raison pour laquelle, on ne faisait absolument rien quand on était ensemble…
Moi: marie je te jure que c'est tout.
Marieme : bon ok d'accord. Mais dis-moi, il ta jamais parlé de mariage?