L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Le retour de l'héritière délaissée
Choyée par le chef de la mafia
Une danse avec trois princes
Son retour en grande pompe
Les regrets de mon ex-mari
Le retour de l'épouse indésirable
1: Une nuit de solitude et de désirs inavoués
LE Point de vue de Livia
Dans cette immense villa où le marbre froid côtoie les lustres scintillants, je suis la seule âme éveillée à cette heure tardive. Comme chaque soir, une fois mon service terminé, je m'accorde ce moment d'intimité, où je peux enfin baisser ma garde et être juste moi.
Je referme la porte de ma chambre à clé. Le silence de la maison est rassurant, presque complice. J'allume mon ordinateur portable, un cadeau du feu patron, un homme bon qui avait toujours eu un faible pour mon dévouement. L'écran s'illumine dans l'obscurité, projetant une lueur bleutée sur mes cuisses nues sous ma nuisette légère.
Le silence de la maison est absolu. Seuls les légers grésillements de mon ordinateur viennent troubler l'obscurité feutrée de ma chambre. La lueur bleutée de l'écran caresse ma peau, révélant les courbes douces de mes cuisses sous ma nuisette fine.
Je glisse une jambe sur le matelas, l'autre pendant légèrement dans le vide. Mes doigts pianotent sur le pavé tactile, cherchant la vidéo qui saura me captiver ce soir. Un film pornographique . Une histoire de passion interdite, de regards brûlants et de corps qui se cherchent.
J'appuie sur lecture.
L'image s'anime. Une femme hésitante face à un homme puissant, son souffle saccadé sous l'emprise d'un désir qu'elle peine à contrôler. Il l'effleure, joue avec ses nerfs, attend qu'elle cède.
Je frissonne.
Mes doigts remontent lentement le long de mon cou, effleurent ma clavicule, avant de descendre plus bas, là où la chaleur s'accumule insidieusement. Mes jambes se resserrent sous le frisson qui me traverse.
Sur l'écran, l'homme approche. Sa main s'attarde sur la hanche de la femme, il la frôle sans la toucher vraiment, attisant son impatience.
Je mordille ma lèvre, mon corps réagissant à chaque geste, chaque murmure du film. L'excitation est une onde lente qui glisse sous ma peau, un appel silencieux qui ne demande qu'à être comblé.
Je laisse ma main explorer, doucement, en suivant le rythme de la scène. Mes doigts s'attardent sur la dentelle de ma nuisette, caressent le tissu fin qui couvre ma poitrine. Mon souffle se fait plus court.
Dans la vidéo, la femme ferme les yeux, prise dans la tourmente de son désir inassouvi. L'homme murmure quelque chose à son oreille, des mots que je ne perçois pas, mais qui me font frémir.
Ma main glisse sur mon ventre, plus bas, frôlant l'endroit où le besoin se fait plus intense. Une douce torture. Mon dos s'arque légèrement, mes cuisses se pressent.
L'envie monte, inexorable, mais... il manque quelque chose.
Quelqu'un.
Un poids, une présence, un souffle chaud contre ma nuque, des doigts plus grands que les miens qui parcourraient ma peau avec une lenteur insoutenable.
Mais il n'y a personne.
Seulement moi, ce manque lancinant, et cette chaleur qui refuse de s'apaiser.
Je ferme les yeux, laissant mon imagination combler l'absence.
J'imagine un homme à côté de moi. Son regard perçant, sa voix grave qui me trouble plus que je ne l'admets. Ses doigts longs et assurés qui effleureraient ma peau, s'attarderaient sur mes hanches, exploreraient chaque centimètre de mon corps sans aucune précipitation.
Je retiens un gémissement. Mais la réalité me rattrape. Je suis seule. Je m'enfonce dans mon oreiller, mon corps s'échauffe au fil de la scène. Mon esprit s'égare, et je m'imagine à sa place. À la place de cette femme, soumise à un désir incontrôlable, un frisson me traverse.
Mon souffle retombe peu à peu. Mes doigts s'immobilisent, la frustration toujours ancrée dans mon ventre. D'un geste las, j'arrête la vidéo. Je me laisse tomber sur le dos, fixant le plafond dans l'obscurité. Et je m'endors.
Dans cette immense maison, je suis la première à me réveiller. Toujours. Avant même que le soleil ne commence à réchauffer les vitres teintées, avant que le silence ne cède place aux bruits du quotidien.
J'ouvre les yeux lentement, encore engourdie de ma nuit trop courte. La chaleur de mon lit me retient un instant, mais la réalité me rattrape vite : je n'ai pas le luxe de traîner.
Je me redresse, passe une main dans mes cheveux emmêlés et jette un regard rapide autour de ma petite chambre. Elle est simple comparée au reste de la maison, mais c'est mon refuge.
Ma patronne, Madame Isabella, est malade. Très malade. Son cancer l'affaiblit de jour en jour, et je suis la seule personne sur qui elle peut compter. La seule qui veille sur elle au quotidien.
Je repousse mes draps et pose les pieds sur le sol froid, un frisson me parcourant l'échine. Mes mouvements sont lents, presque mécaniques. Direction la salle de bain attenante à ma chambre.
Devant le miroir, je passe de l'eau fraîche sur mon visage avant d'attraper ma brosse à dents. Mes gestes sont précis, méthodiques. Une fois prête, je prends quelques minutes pour me maquiller légèrement. Rien de trop voyant, juste de quoi rehausser mes traits : un trait fin d'eye-liner, un peu de mascara pour accentuer mon regard, une touche de gloss sur mes lèvres.