partie de chez elle en cette saison de pluie au mois d’avril, Flora marchait avec assurance sachant qu’elle avait mis son parapluie et son pull-over dans le sac, longeant la grande route n’ayant vraiment pas de destination fixe, dans sa tête c’était juste une petite balade. Se retrouvant sur le carrefour de Ange Raphaël avec autour d’elle trois à quatre route dont elle reconnaissait celle manant au grand carrefour de Ndokoti-Douala, celle allant vers sic cacao et celle qui menait au campus2 de l’université de Douala. Tournant sur elle-même à plusieurs reprises et ne sachant quoi faire, elle resta stationner pendant un moment, décidant de rentrer chez elle car pour elle c’était la fin de la balade, une fois retournée pour faire chemin retour, elle se noya dans les yeux azur d’un inconnu ; perdant ainsi l’oxygène suite à sa noyade, elle resta ainsi pendant un moment et seul les raclement de gorge de cet homme la firent revenir à la réalité. Jamais elle n’avait vu une telle beauté de toute sa vie. Ayant perdu sa langue face à cette beauté divine même ayant essayé à plusieurs reprise, aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle avait en face d’elle le seul homme qui la faisait perdre tous ses moyens se disait-elle. Trouvant cette situation anormale et constatant que l’inconnu aussi était déterminé à ne pas avancer un mot, elle se décida à vaincre cette lourde haleine qui bloquait sa voix.
- bon…bonjour
L’inconnu répondit à son bonjour avec une voix grave que quelqu’un d’autre aurait trouvé ça effrayant, mais elle la trouva plutôt rauque et sexy à son goût. En dehors de ses yeux azur, de sa voix rauque, elle aimait bien mater cet homme dans les moindres détails ; sa carrure imposante dans son un mètre quatre-vingt-dix car il était de très grande de taille ; avec ses muscles parfaits, elle imaginait la douceur de son torse rien qu’en le regardant à cause de son t-shirt qui épousait très bien son buste et son jean bleu ciel qui moulait à la perfection son fessier. Elle était juste éblouit par ce qu’elle voyait. L’inconnu trouvant cette situation limite gênante décida de briser ce silence.
- allez-vous rester là à me mater ?
- euh… bah je suis Flora et vous ?
- Roméo
Lui Roméo et moi, oh non si seulement mes parents m’avaient surnommé Juliette, j’aurais pris ça comme un signe du destin pensa-t-elle. Mais bon comme on le dit souvent qui ne tente rien a rien, elle était déterminée à séduire cet homme a sa manière.
- joli prénom, euh…je
- ravis de vous avoir rencontré Flora
Oh non comme j’aime cette façon avec laquelle il prononce mon nom, ça sonne encore plus bien cet homme est vraiment doué ne cessait-elle de communiquer cela avec son cerveau
- moi aussi