Un amour inébranlable
Le retour de l'héritière adorée
Une autre chance avec mon amour milliardaire
L'épouse en fuite du PDG
Reviens, mon ex-femme
La contre-attaque du milliardaire déguisé
Coup d'un soir avec le PDG
L'ex-femme muette du milliardaire
Ton amour me fait souffrir
L'amour possessif : mon mari handicapé
Prologue
Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes, à trop vouloir te regarder, j’en oubliai les miennes…
Francis Cabrel
Cette fille est mon être humain préféré, son rire est si bruyant, contagieux, et gêne ces gens-là dont parlait monsieur Brel dans sa chanson. Il y a quelque chose de si innocent dans sa désinvolture. Savez-vous ce qu’on dit sur les personnes qui sourient tout le temps ? Que ce sont les fissures que le temps a créées qui laissent passer autant de lumière. Chaque âme a ses histoires et la sienne n’a pas toujours été épargnée, un peu comme la mienne, mais nous sommes deux jeunes femmes d’une force et d’une humanité indéfectibles. C’est elle et moi contre le monde.
— Je n’en reviens pas que tu me fasses ça Chaaya, lança-t-elle en fermant la portière de sa petite Renaud blanche bien usée, mais décoré tout à son image, de grosses fleurs artificielles, d’une perruque de clown rouge qui traîne sur la plage arrière, et de quelque chose qui ressemble à des os humains.
— Tu oses partir à l’autre bout du monde et m’abandonner à cette vie si déroutante ? continua-t-elle avec un sourire qui marquait son entrain habituel. Parce que malgré tout elle sait, oui, elle sait que je dois suivre cette petite voix en moi qui me dit qu’il est temps d’assouvir ma soif de liberté, j’ai presque 30 ans et ce monde m’ouvre les bras.
— Toronto n’est pas l’autre bout du monde, tu sais, et puis tu as plutôt intérêt à venir me voir. Sinon, comment ça va avec ton monsieur Darcy1?
— Bien, il est si prévenant, respectueux et patient. Il me propose tout le temps de faire plein de choses, mais c’est un peu trop et puis je…
— Et puis tu n’es pas amoureuse, la coupais-je en plein élan. Elle avait beaucoup de charme avec ses cheveux noirs bouclés et sa peau légèrement mate, ses converses et ses t-shirts colorés lui donnaient un air femme-enfant. Néanmoins, elle était très complexée, mais comme dit le dicton : « une femme est encore plus belle quand elle ne le sait pas. »