Mariage avec un zillionnaire secret
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
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Retour de l'héritière de la mafia
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Reviens mon amour
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Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
POV Emma
Mon père m'a toujours dit, qu'importe le nombre de tes ennemis, si tu les conduis au bon endroit, il te suffit de les affronter un par un. Il croyait en ces mots mais ça ne l'a pas protégé, ça ne l'a pas sauvé. Il a suffit d'un seul homme, d'un seul monstre pour que nos vies se brisent à jamais.
J'ai toujours su que ça risquait d'arriver. Après tout, en tant que chef de la mafia, je savais que la vie de mon père était menacée, constamment. Je croyais que ces hommes de mains le protégeraient, qu'ils donneraient leurs vies pour lui mais l'avidité, le besoin de pouvoir a changé la donne. Et l'un d'eux a profité de la confiance de mon père pour s'approcher suffisamment de lui afin de le tuer.
Quand je l'ai trouvé, ce monstre était encore penché sur lui, un couteau ensanglanté dans la main, observant sans la moindre émotion le corps sans vie de mon père. C'est à ce moment là que tout a basculé, à ce moment là que je suis passée de la fille du chef de la mafia, à l'esclave d'un meurtrier. Il a fait tuer ma mère dans la foulée, afin de s'assurer de n'avoir aucune résistance.
On se demande rarement ce qui arrive aux familles dans ce genre de situation, moi même, je ne m'étais jamais posée la question jusqu'à ce que je découvre la réponse. Je pensais qu'il allait me tuer moi aussi, j'aurais préféré qu'il le fasse mais il avait d'autres projets. Et je suis devenue un exemple, une sorte de trophée de sa victoire, de sa position. Un simple objet qu'il utilise selon son bon vouloir.
Je n'ai plus le droit de parler sans qu'il m'en donne l'autorisation, plus le droit de bouger tant qu'il ne me l'a pas ordonné. Je ne suis plus libre de faire quoi que ce soit et ça, depuis bien trop longtemps. Afin de prouver à tous que je suis son esclave, il m'a posé un collier en cuir orné d'une boucle en métal. Quand il le souhaite, il se plait à y accrocher une chaine afin de me traîner comme on le ferait avec un chien.
Comme tout les soirs, il m'a envoyé dans sa chambre et comme à chaque fois, je m'allonge sur la couverture qui m'est destinée à même le sol en attendant qu'il revienne. Car il reviendra, il le fait toujours, tout les soirs, encore et encore sans ce soucier de la douleur qu'il m'inflige, sans s'inquiéter de savoir si je serais capable de me relever le lendemain. Il revient et alors je n'ai d'autre choix que de le laisser faire ce qu'il veut, absolument tout ce qu'il veut.
Je ferme les yeux en serrant mes mains contre ma poitrine. J'aimerais tellement être encore capable de plonger dans un sommeil sans rêves mais chaque nuit, mon esprit me fait revivre encore et encore ce qu'il me fait subir la journée. Le son de la pendule accrochée au mur berce ma respiration. Je me concentre sur ce bruit en essayant de me préparer à ce qui va suivre.
Les minutes passent, trop vite, bien trop vite. Un bruit de pas se fait entendre, rapide, appuyé. Il a passé une mauvaise journée. Je peux le savoir rien qu'en l'entendant approcher. La porte de la chambre s'ouvre alors, brusquement. Même si il est encore loin, je perçois l'odeur de cet alcool dont il s'enivre quand les choses ne se déroulent pas comme il le souhaiterait.
Mes mains se resserrent un peu plus. Plus que quelques secondes avant que l'enfer ne s'abatte sur moi. Il se rapproche rapidement tout en respirant bruyamment. Nous y voilà, à cet instant précis où la peur revient, où ce sentiment me paralyse tout en me faisant trembler de la tête au pied. Il s'arrête près de moi et avant même de prononcer le moindre mot, son pied heurte mon ventre en me coupant le souffle. La douleur est telle qu'elle parcours l'intégralité de mon corps en l'espace d'une seule seconde et sa voix s'élève. Puissante. Froide. Abjecte.
- Debout!
Même si j'ai mal, je sais que je dois obéir sinon ça sera encore pire. Ne pas le contrarier. Encaisser. Attendre que l'orage passe. C'est tout ce que je peux faire. Je prends appuis sur mes mains pour me relever sans croiser son regard.
- Déshabille toi!
Encore une fois, sa voix claque et encore une fois, j'obéis. J'ai appris à mes dépends ce qu'il se passe quand je ne fais pas ce qu'il veut. Je ne recommencerais pas, il a tout fait pour que j'apprenne cette leçon. Mes vêtements tombent sur le sol. Je n'essaye même pas de cacher ma nudité. Il y a longtemps que j'ai arrêté de le faire, ça ne sert à rien de toute façon.
Comme souvent, ces doigts glissent sur mon corps, passent sur les cicatrices qu'il a lui même créé. Un frisson de dégoût me traverse sans que je ne puisse le contenir alors il attrape ma poitrine qu'il presse violemment en me faisant grimacer.
- Tu sais ce que je veux.
Bien sûr que je le sais, mes mains bougent toutes seules. Je détache chaque bouton de sa chemise avant de la lui retirer et répète les même mouvements pour détacher son pantalon. Aussitôt, l'odeur de son sexe se mélange à l'alcool me donnant presque un haut le cœur que je parviens tant bien que mal à retenir.
- Continue, dit-il froidement alors qu'il perçois sans doute mon aversion pour ce que je fais.