Plus le temps passe et plus le moment fatidique arrive. L'amour a fini par prendre le dessus dans le mariage de Amira mais elle n'a pas du tout oublié ses objectifs. Et aussi, elle est bien consciente de ce qui l'attend quand elle aura enfin sa vengeance
J’ai l’impression que d’un moment à l’autre je vais m’écrouler devant tout le monde. Tous les yeux sont braqués sur nous, Tidiane se leva.
Tidiane : Samir ? Tu fais quoi ici ? Tu es censé être en France non ?
Moi : je m’en occupe
Sans même réfléchir j’avance et je tire le bras de Samir et nous sortons. Tidiane ne comprenait rien.
Tidiane : qu’est ce qu’il se passe ici ? Vous vous connaissez ?
Je ne prends pas la peine de lui répondre. Nous arrivons au bout du couloir et fou de colère il se dégagea.
Moi : Samir…
Samir : je te donne une heure. Une heure Amaira, pour mettre fin à toute cette mascarade
Moi : je t’en supplie ne fais pas ça
Samir : tu t’entends parler ? Tu crois que je vais te laisser jouer avec mon frère pendant longtemps ?
Moi : Samir tu connais mon histoire. Je t’ai tout dit sans manquer un seul détail. Je te jure que je ne joue pas avec lui. Tu ne vas pas me croire mais je l’aime, je l’aime vraiment
Samir : laisse-moi rire. Tu l’aimes et tu joues avec lui. Tu te maries avec lui pour te venger de sa femme, c’est quel genre d’amour ça ?
Moi : Samir regarde-moi dans les yeux et dis-moi ce que ça te ferait de perdre un membre de ta famille. Tu es au courant que cette femme a tué ma sœur tu le sais au moins n’est-ce pas ? Tu sais ce que ça fait d’aller enterrer un enfant de 5 ans, un enfant qui n’a rien demandé, un enfant qui avait toute la vie devant elle ? Je ne pense pas que tu le sais. Non tu ne sais pas…sinon tu n’allais pas me traiter comme ça
Samir : et la solution c’était de te marier avec mon frère ? Tu crois que tu te maries avec lui pour te venger mais en fait tu l’as fait uniquement et uniquement par amour
Moi : …
Samir : ta vengeance n’a rien à voir avec ce mariage, arrête de te mentir a toi-même
Moi : dans ce cas pourquoi tu t’énerve ? Si tu sais que je l’aime ton frère ?
Samir : parce que tu es en train de l’utiliser, je dois lui dire la verité
Il essaie de passer mais je lui barre la route.
Moi : fais le. Fais le Samir (le regardant droit dans les yeux). Va lui dire la verité ! Et je prendrai un malin plaisir a lui dire ce que tu fais en France et dans quoi tu trempes
Samir : …
Moi : vas-y, je te donne la voie. Va lui dire la verité
Il me regarde, pris au piège et impuissant.
Samir : merde ! (Mettant un coup de poing dans le mur)
Il commence à partir, j’ai l’impression qu’il a besoin d’être seul et qu’il est sur le point de casser quelque chose, tellement il est en colère. J’essaie de le rattraper, il me poussa
Tidiane : eh Samir ça ne va pas ou quoi ? Qu’est ce qui te prend ?
Il nous regarda tous les deux, le regard douloureux et se met à prendre la direction opposée.
Tidiane : de toutes les façons je vais te retrouver ce soir. Et toi aussi (s’adressant à moi) tu vas m’expliquer après ce qu’il se passe
Je le regarde, les yeux ronds, complètement paniquée. Je viens de me rendre compte que j’ai tellement peur de le perdre.
Ecrit par : Les Chroniques de Linda
Moi : je…
Tidiane : allons continuer la réunion
Il me prend le bras et malgré sa douceur je le sentais un peu tendu. Durant toute la réunion je ne faisais que repenser aux mots de Samir. J’ai tellement peur. On regagne le bureau ensemble lorsque je reçois un message.
« Je veux bien te laisser le bénéfice du doute et te laisser aller jusqu’au bout, mais je ne veux pas que ce mensonge dure et lui fasse du mal plus tard. J’espère c’est vraiment de sa femme que tu veux te venger et non de lui »
Quand je relève la tête je vois mon mari me regarder
Tidiane : alors dis-moi ce qu’il se passe ? Je ne vais pas me répéter
Son ton me fit froid dans le dos. Je baisse la tête. Ça m’a rappelé la période où je travaillais comme leur bonne et qu’il me criait dessus souvent, je ne le supportais pas. Voyant une larme descendre sur ma joue il s’approche de moi et l’efface.
Tidiane : j’attends !
Moi : je…en fait. Ton frère est l’ami de mon ex
Il me lâche la tête, et fronça les sourcils
Moi : il ne savait pas qu’on a rompu(continuant). Et c’est pour ça qu’il est aussi furieux
Tidiane : si je comprends bien mon frère et toi vous connaissez ? Et il est furieux parce qu’il a appris que tu es ma femme ?
Moi : on s’est croisé en France
Tidiane : donc tu étais chez ton ex en France ? (Énervé)
Moi : quoi ? Non, pas du tout… (perdant mes moyens) euh. On s’est juste…écoute c’est une histoire compliquée, l’essentiel c’est que je suis avec toi maintenant
Il s’éloigne de moi
Tidiane : tu m’as menti
Moi : je suis désolée (je m’approche mais il s’éloigne)
Tidiane : tu connaissais mon frère mais tu ne m’as rien dit !
Moi : ce n’était pas important !
Tidiane : bien sûr ! Qui sait ce que tu as en tête en faisant ça ?
Je fronce les sourcils
Moi : qu’est-ce que tu essaie de dire ?
Tidiane : tu aimes toujours ton ex ?
Je suis choquée qu’il me demande ça, mais encore plus déçue. Je me contente de le regarder et je tourne les talons. Comment est-ce qu’il peut penser ça de moi ? Il raconte du n’importe quoi ? Je sors du bâtiment et je m’en vais. Il m’a énormément blessé
Je rentre et monte. Je trouve Sara, en me voyant elle prit ses jambes à son cou, effrayée. Elle criait. Je me mets à rire une fois que j’entendis sa porte se fermer. Mon Dieu, c’est plus grave que ce que je pensais. Elle a peur d’une revenante mais visiblement, pas assez pour s’en aller d’ici. Je me ferme à nouveau dans la chambre et prends les documents de Djalika qui étaient provenus de l’hôpital. Souvent en le lisant je me dis que je devrais arrêter et tout remettre directement à la police. Mais si je le fais elle ne va même pas souffrir. La prison c’est peu pour elle.
En lisant je lis le nom du poison qu’elle avait utilisé et j’essaie de le retenir. Puis je me lève, je me change pour mettre une tenue toute simple et je sors pour aller faire des boutiques. J’arrive dans une boutique genre laboratoire et je m’approche du comptoir
Vendeur : en quoi puis je vous aider madame ?
Moi : bonjour. Je cherche un poison très rare, je ne sais pas si vous l’avez
Vendeur : nous en avons plusieurs ici, vous pouvez regarder la liste
Il me donne la liste et je commence à chercher. Je vis le nom de celui qui a servi à tuer Djalika.
Moi : je veux celui-là. Un carton
Il ouvre grand ses yeux
Vendeur : vous voulez faire quoi avec tout ça ?
Moi : ne posez pas de question
Vendeur : j’espère que ce n’est pas pour faire du mal à quelqu’un. Je ne veux pas qu’on vienne déloger ma boutique et m’enfermer
Moi : vous ne voulez pas de problème. Dans ce cas pourquoi vous en vendez alors ?
Vendeur : il y a des gens qui en achètent pour fabriquer des médicaments ou faire des expériences avec des animaux
Après un court instant il entre et revient poser un carton sur le comptoir. Ça avait dégagé de la poussière, ce qui m’a fait tousser un peu. De retour à la maison je l’ai amené dans la cuisine.
**
Tidiane : bonsoir
Je le vois entrer, je détourne la tête. Il prend un verre et se rafraichit. Et sans un regard pour moi il sort.
C’est comme ça entre nous depuis des jours. Il ne me calcule pas, et nous sommes en froid. Aujourd’hui on dort ensemble et je ne sais pas si je pourrai y arriver. Je ne m’imagine pas dormir avec quelqu’un et ne pas lui parler. C’est bizarre à mes yeux. Tout ceci arrive à cause de Malik. Si il n’avait pas dit la vérité a Samir on en serait pas là.
Après le diner je monte avant lui et je vais dormir. Je me glisse sous les draps avec un livre à la main. Je ne tarde pas à m’assoupir. Mais quand il s’est couché à côté de moi mes yeux se sont ouverts. Personne ne parlait, je ne faisais que le regarder du coin de l’œil. Puis, ne tenant plus, je me suis levé et j’ai pris une couverture. Je suis descendue pour me coucher dans le canapé, j’ai allumé la télé pour noyer un peu mon chagrin car je n’avais plus du tout sommeil.
Je l’ai vu venir vers moi. Les lumières étaient éteintes. Il s’assit.
Tidiane : lève-toi et viens dormir moi je vais rester ici
Moi : non c’est bon, retourne te coucher
Tidiane : non, j’ai du travail même. Je vais me réveiller après
Moi : est-ce vraiment nécessaire Tidiane ?
Tidiane : …
Moi : est-ce que ça vaut vraiment la peine qu’on se fâche et que tu arrêtes de me parler à cause de mon ex ?
Tidiane : tu m’as menti
Moi : et alors ? ET ALORS ? C’est mon ex et comme ce mot l’indique c’est mon passé. Oui, je t’ai menti et j’aurai dû te dire que mon ex est l’ami de ton frère mais ça a quelle importance dis-moi ? Est-ce que c’est avec lui que je suis mariée ? (Ma voix se brisa) C’est toi qui es mon mari, c’est avec toi que je vais passer le restant de ma vie et c’est toi que j’ai choisi. Alors je n’arrive pas à croire qu’on en soit arrivé là, juste à cause de futilités pareilles
J’ai vraiment mal cette fois ci, je me lève et prends ma couverture pour monter, pour être le plus loin possible de lui mais il me retient par le bras. J’essaie de me dégager mais il est 3 fois plus fort que moi.
Ecrit par : Les Chroniques de Linda
Moi : lâche-moi (en pleurs)
Tidiane : tu pleures ?
Moi : laisse-moi monter et ne me parle plus. Ça t’a arrangé durant des jours et tu as pu te passer de moi pendant ce temps, alors tu pourrais y arriver
Tidiane : non, j’avais l’impression qu’il me manquait une partie de moi
Je retiens mon souffle. Et ma colère s’estompa comme de l’air
Tidiane : je faisais juste le fier mais tu n’imagines même pas à quel point tu m’as manqué. Je suis juste blessé que tu ne m’aies pas dit que tu connais déjà mon frère. En plus au diner avec mes parents on a voulu te le passer au téléphone mais tu as fui dans les toilettes. Tout ça m’a mis hors de moi. Je suis désolé. J’avais l’impression que tu cachais finalement quelque chose. Pardonne-moi, ma femme
Je le regarde, dans la pénombre je n’arrive pas avoir son beau visage mais je le regardais quand même. J’approche mon visage du sien et je l’embrasse
Moi : tu m’as manqué
Pour toute réponse il me souleva d’un coup pour m’accrocher à lui. Je sentis son érection contre moi et je me mis à haleter. Je glisse mes mains sous son haut et elles caressèrent ses tablettes de chocolat. Il m’allonge sur la petite table et se met à m’embrasser comme un dingue. Non mais il a perdu la tête
Moi : Ti… (le suppliant) pas ici
Il ne m’écoutait pas, il descend le bout de mon haut et prend mon téton en bouche. Il le suce, le mordille et pince l’autre avec sa main. J’étais assise et il était accroupi devant la table, j’avais mes mains autour de son cou et je ne faisais que gémir.
Moi : oooh mon…Tidiane, on ne peut pas le faire ici (essayant de le raisonner)
Faisant un effort surhumain, je soulève sa tête et il lâcha mon sein.
Moi : et si on allait dans la chambre ?
Tidiane : tu as raison, je n’ai pas pu me contrôler
Je ris. Il me porte et monte. Moi qui croyais terminer la soirée seule au salon et chagrinée, me voilà reconciliée avec lui.
Le lendemain je descends de super bonne humeur et je fais un peu de ménage. Je sentis des pas précipités et je tourne vite la tête. C’était Sara qui sortait en courant. Mdr. Mais meuf, si tu as peur divorce non ? Cet amour qu’elle ressent pour Tidiane est obsessionnel. Elle est même prête à vivre sous le même toit qu’un fantôme.
Je remarque sur la table un grand pot de yaourt qu’elle avait laissé. Je m’approche et je vis qu’il était à moitié vide, ce qui veut dire qu’elle allait revenir et le terminer. Je le prends.
****SARA
En route je parle avec Myriam
Moi : tu es sûr que le marabout pourra m’aider ?
Myriam : oui, il a une solution a tout. Je t’ai dit en tout cas d’arrêter mais puisque tu veux continuer
Je lève les yeux au ciel. Qu’elle se mêle de ses affaires et s’occupe de son foyer. Moi je suis sur le point de perdre le mien, si ce n’est déjà fait. On arrive et elle se met devant moi. Dès la porte on entend des cris
Moi : qu’est ce qu’il se passe ?
Quand nous entrons nous voyons femmes et enfants se rouler au sol, pleurant et criant. Comme si…comme si on venait de leur annoncer un deuil. NON. Dites-moi que ce n’est pas ce que je crois
-VOUS FAITES QUOI ICI ? (Cria une des femmes en se dirigeant vers nous) SORTEZ D’ICI ! C’EST A CAUSE DE VOUS QUE MON MARI EST MORT. BANDES DE FEMMES FRUSTREES. LE MARABOUTAGE L’A TUE. VOUS L’AVEZ TUE ! SI JE VOIS UNE SALE CLIENTE ICI JE NE VAIS PAS REPONDRE DE MOI
Les coups commencent à pleuvoir sur nous. Les objets nous tombent dessus. J’esquive tant bien que mal. Je prends mes jambes à mon cou, suivie de Myriam. Elles nous frappent bien, jusqu’à ce qu’on soit arrivé à la voiture. On arrive à démarrer et bouger
**
Moi : mon Dieu Myriam je suis fichue (je me mets à pleurer alors qu’elle conduisait en vitesse) Myriam je suis fichue. Il est mort ! Tu as entendu ? Il est mort
Myriam : oui, c’est grave
Elle éclate en sanglots à son tour. On pleurait comme des madeleines. Qui va enlever cette bague de mon sexe ? Je vais mourir. Je m’arrache les cheveux.
(…)
J’entre en trombe dans la maison et je me dirige immédiatement dans la cuisine. En entrant j’ai croisé mon mari avec…avec cette…chose. Heureusement qu’elle était loin de moi, je me serai évanoui. Si je reste toujours ici, à dormir dans la même maison qu’une revenante c’est parce que je veux la faire partir et que j’ai confiance aux sacrifices du marabout. Je sais que ça va bientôt finir.
Je prends mon yaourt dans le frigo et je commence à le déguster. Je m’assis sur la chaise et me mets à réfléchir. Qui va m’enlever cette bague ? Qui ? Un autre marabout ? Le charlatan m’avait bien dit que c’est lui seul qui pouvait l’enlever. Bilaye je vais devenir folle. Je vais devenir folle.
Au fur et à mesure que je vidais le pot de yaourt, mon estomac commençait à se crisper, je sentais ma gorge me gratter. C’était infernal. Qu’est ce qui m’arrive ?
Je vois Amira devant moi, elle a apparu comme par magie. Elle me fixe dans les yeux et je tremble. Mes cheveux se hérissent sur ma tête et j’ai la chair de poule. Je recule jusqu’à cogner le frigo derrière moi
Je disais des prières, je parlais comme une folle. Eh, moi Sara je n’aurai jamais cru devenir comme ça un jour. Mes larmes se mettent à couler, je lui crie de cesser de me hanter et de disparaitre de ma vie. J’ai tellement mal au ventre que je me plie en 4 en criant.
Je tousse, je tousse a en avoir des larmes. Je regarde mon pot de yaourt et là, je comprends.
Moi : tu as…tu as…
Je me tourne sans force vers les placards et je les ouvre. Et là ce fut la goutte d’eau, ce fut l’horreur. Dans le placard étaient alignés des flacons de…de ce poison, ce poison que je connais tellement bien. Je me mets à hurler, j’ouvre l’autre armoire pour prendre un verre et boire de l’eau et calmer mon mal mais elle était comme l’autre. Remplie de ces flacons. Je commence à m’étouffer, je ne me sens plus respirer. J’essaie de m’agripper au plan de travail mais je tombe. Je lève la main mais trop tard…J’ai senti mes yeux se fermer.
Chapitre 1 Chapitre 1
18/08/2022
Chapitre 2 Chapitre 2
18/08/2022
Chapitre 3 Chapitre 3
18/08/2022
Chapitre 4 Chapitre 4
18/08/2022
Chapitre 5 Chapitre 5
18/08/2022
Chapitre 6 Chapitre 6
18/08/2022
Chapitre 7 Chapitre 7
18/08/2022
Chapitre 8 Chapitre 8
18/08/2022
Chapitre 9 Chapitre 9
18/08/2022
Chapitre 10 Chapitre 10
18/08/2022
Chapitre 11 Chapitre 11
18/08/2022
Chapitre 12 Chapitre 12
18/08/2022
Chapitre 13 Épilogue
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