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Ma coepouse bien aimée - tome 2

Ma coepouse bien aimée - tome 2

Linda****24

5.0
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Chapitres

Maintenant que Sara est de retour dans son foyer elle a beaucoup plus de rage en elle, puisqu'elle est devenue une vraie blessée de guerre. Elle en veut à Amira comme jamais et elle va frapper là où ça fait le plus mal...

Chapitre 1 Chapitre 1

Juste à l’entente du son de mon réveil j’ouvre les yeux. Je reste ainsi pendant quelques secondes et je me lève. Je me lave le visage et descend. Je ne dors pas assez suffisamment j’en suis bien consciente. Et depuis que j’ai commencé les cours du soir c’est encore pire. Je vais dans la cuisine et je vois ma patronne, habillée en petite nuisette. Elle tenait un plateau et s’apprêtait à sortir avec. Elle me cogna en sortant.

Je commence à en avoir marre.

Oui je suis en besoin et surtout je veux rester à ma place mais je suis aussi l’enfant de quelqu’un. Si je décide de tout plaquer et m’en aller est ce que je pourrai avoir un autre travail ? Bref je me mets au travail. Je commence à préparer à manger aux environs de 9heures et a 11heures j’avais déjà fini.

Moi : (m’écriant) DJALIKA !

Je pose mon torchon et je cours à son encontre. Enfin une raison de me faire sourire dans cette maison. Elle saute dans mes bras. Elle m’a trop manqué.

Moi : tu m’as trop manqué ma chérie. Je ne savais pas que tu allais venir aussi tôt

Djalika : moi aussi. C’est le gentil tonton qui est venu me chercher

Moi : quel tonton ?

Je tourne la tête et vois Tidiane arrêté en train de nous regarder. C’est lui qui est allé la chercher. Nos regards se croisent et je détourne les yeux pour les poser sur ma sœur.

Moi : vas déposer ton sac et reviens me rejoindre. Nadia est en haut

Djalika : ok

Elle court pour monter, elle connait déjà ma chambre.

Tidiane : tu as les salutations de ta mère

Moi : ok merci

C’est tout ce que j’ai trouvé à lui dire. Il m’observa et finalement partit vers le canapé sur lequel il s’affala. Comme si il était fatigué. Il n’a qu’à appeler sa femme pour qu’elle lui fasse un message.

Je vois Djalika descendre avec Nadia. Ces deux-là sont devenus de vraies meilleures amies. Nous allons dans la piscine pour laisser tremper nos pieds. Elles jouaient autour de l’eau et moi je réfléchissais. Je pensais à ma vie. Je n’arrive pas à m’expliquer mon comportement de hier. J’étais hors de moi quand j’ai vu cette scène, pourtant je ne devrais pas.

Moi : allo sœurette

Après la scène absurde qu’il m’a fait la dernière fois il m’a rendu mon téléphone. Malik ne m’a plus appelé depuis ce jour.

Sira : coucou tu me manque énormément

Moi : (riant)prends des vacances et viens faire une semaine ici

Sira : pff je ne peux pas. Le week-end que j’ai passé avec vous j’ai dû négocier pour l’avoir. Je ne peux pas m’absenter, tu sais que ma formation c’est pour au moins une année

Moi : oui et c’est vraiment dommage. Si seulement tu étais là. J’ai l’impression que je vais craquer d’un moment à l’autre

Ecrit par : Les Chroniques de Linda

Sira : il se passe beaucoup de choses à ton lieu de travail apparemment

Moi : tu n’imagines même pas. Je...

Je regarde autour de moi pour m’assurer que personne ne m’écoutait

Moi : en fait entre mon patron et moi ça commence à devenir bizarre

Sira : bizarre comment ? Oh non ce n’est pas vrai, ne me dis pas que tu as…

Moi : non ! Tu me connais et tu sais que je ne suis pas ce genre de personne. Je ne suis pas du genre à sortir avec un homme marié ou à avoir une liaison avec. Ce n’est pas dans mes principes

Sira : mais alors qu’est ce qu’il se passe ? Il te fait de l’effet ?

Moi : (lâchant tout) on s’est embrassé

Sira : (retenant son souffle) dans sa maison ? En présence de sa femme ?

Moi : NON ! Non pas du tout. Il l’avait chassé en fait

Sira : (éclatant de rire) on dirait qu’il y a du cinéma dans cette maison. Attends que je m’assoie bien, raconte-moi tout

J’eus un petit rire. Ma sœur est folle.

Moi : elle se comportait mal avec moi (sans rentrer dans les détails) et il l’a prévenu. Malgré ça elle a continué et il lui a demandé de rentrer chez ses parents, pour réfléchir à ce qu’elle voulait

Sira : attends, attends. Tu es en train de me dire que ton patron a chassé sa femme parce qu’elle te fait du mal ? Tu es sûre que cet homme ne t’aime pas ?

Moi : mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est impossible il est fou amoureux de sa femme. Et même si c’était le cas ça serait insensé

Sira : pourquoi ? A cause de tes principes ? Je te rappelle qu’il est musulman et qu’il a droit à 4 femmes

Moi : tu es en train de t’égarer complètement ma pauvre. Tu crois que je suis prête à partager un homme ? Et surtout avec cette femme aussi méchante ? Je ne suis là que pour mon travail

Sira : ouais c’est ça. Je te connais comme ma poche, et je sais que tu as aimé ce baiser. Je mens ?

Je pense à nouveau à ce moment dans le couloir, c’est comme si je revivais le moment. J’ai l’impression de sentir sa bouche fouiller la mienne.

Moi : je…

-AMIRAAAA !

Je sursaute, en me demandant ce qu’il y avait pour qu’elle crie mon nom comme ça. Je tourne la tête et je la vois venir vers moi.

Moi : je te rappelle après

Je raccroche.

Moi : oui madame

Je me lève pour aller à son encontre, elle s’approche.

Sara : tu fais quoi et tu laisses ma fille jouer aussi près de la piscine ?

Moi : je…

Sara : si tu ne vas pas bien faire ton travail je serai obligée de te renvoyer

Moi : mais madame

Sara : bref j’aimerais te parler. Ça fait un mois que tu travailles ici

Oh, je ne m’en étais même pas rendu compte. Les jours passaient tellement vite et aussi il y avait tous les évènements récents.

Sara : donc voici ton salaire

Elle me tend une petite liasse de billets

Sara : ce sont les 75milles comme je l’avais dit. Malheureusement je n’ai pas vu d’amélioration de ta part donc on va faire pareil pour le moment

Moi : ok

Elle s’en va à l’intérieur. Je garde les billets avec moi, à 12h j’entre avec les filles pour mettre la table. Ensuite nous mangeons ensemble dans la cuisine. Je monte ranger mon argent et on regarde ensemble un dessin animé. On a beaucoup rigolé toutes les trois jusqu’à la nuit tombée, on a aussi dormi ensemble. Mon lit était assez grand pour toutes les trois. Ce ne fut qu’en pleine nuit que Djalika piqua sa crise. Je me suis levé en sursaut. Son corps était secoué de spasmes violents, si violents que je commençai à m’affoler. Je la pris et courus jusqu’en bas. Je vais vers le gardien et l’alerte.

Moi : elle est en train de faire une crise (le souffle coupé)

Il court pour ouvrir la porte et la referme derrière lui. Nous commençons à chercher un taxi en pleine nuit, je savais qu’on n’allait pas pouvoir y arriver

Moi : (en larmes) il n’y a pas un hôpital a quelques marches d’ici ?

Gardien : non le premier hôpital se trouve à une dizaine de kilomètres d’ici

Oh mon Dieu. J’atterris à terre et mes fesses cognent le sol. Il avait Djalika dans ses bras, inerte. Moi je n’avais plus de force en moi tellement j’avais peur.

Gardien : j’arrive, soyez forte jeune fille. Elle ira bien

Mes larmes redoublèrent de plus belle. Il va vers le carrefour, je le vois revenir des minutes après.

Gardien : levez-vous j’ai pu trouver un taxi. J’ai beaucoup insisté pour qu’il accepte

Je me lève, soulagée mais pas complètement. On se met en route et lorsque nous arrivons elle est prise en charge. J’attendais dans la salle avec lui. C’est toujours pareil. Au moment de l’attente je stresse tellement fort que je suis incapable de faire le moindre mouvement. Et lorsque le docteur ouvrit la porte ce fut encore pire.

Moi : co…comment elle va ?

Docteur : plus de peur que de mal

Je pousse un grand ouf de soulagement.

Docteur : vous savez déjà de quoi elle souffre n’est-ce pas ?

Moi : oui. Elle a la drépanocytose, et le degré sniff…le degré est très élevé

Docteur : si vous commencez un traitement adapté elle pourrait aller mieux je vous le promets

Moi : combien coute le traitement ?

Docteur : si ça ne vous dérange pas j’aimerais m’entretenir avec vous en privé

Moi : ok je vous suis

Je sors une trentaine de minutes après du bureau. Je ne sais pas si je pourrai tenir à ce rythme. Ils nous laissent rentrer. On rentre. Après avoir fermé la porte nous faisons face à Tidiane, sa femme et Nadia qui était en larmes. Ça me fendit le cœur de la voir comme ça.

Tidiane : qu’est ce qu’il s’est passé ? Nadia est venue frapper à notre porte en pleurant

Moi : Djalika a fait une crise

Tidiane : et personne ne m’a prévenu ?

Moi : c’était trop urgent (un peu sur la défensive)

Sa femme nous regardait. Elle avait sommeil, à voir ses cernes. Je portais ma sœur contre moi. Je m’approche de Nadia

Moi : ne pleure plus chérie elle va bien

De ma main libre je sèche ses larmes. Les enfants sont tellement purs et innocents.

Ecrit par : Les Chroniques de Linda

Moi : elle est en train de dormir

Nadia : tu ne dis pas ça pour me consoler ? (Reniflant)

Moi : non princesse

Je ne voulais même pas qu’elle soit au courant de ça, je la croyais endormie.

Tidiane : ils ont dit quoi ?

J’hésite puis je lui dis ce que le docteur m’a dit.

Moi : elle doit suivre un traitement. Ça s’élève a…

Tidiane : ok je m’en occupe

Tout à coup sa femme se rendit compte de ce qu’on se disait

Sara : tu es sérieux ?

Tidiane : tu ne vas pas recommencer Sara ! Je vais prendre en charge son traitement que tu le veuilles ou non

Sara : non mais je rêve ! C’est la goutte de trop, ça ne passera pas cette fois

Ne voulant pas en entendre davantage je monte et vais coucher Djalika. Nadia nous suit et se couche à côté d’elle. C’est tellement beau que j’en ai des larmes aux yeux. Je descends pour lui amener du lait à boire, ça va l’aider à dormir. En allant dans la cuisine j’entends la conversation des deux autres. Elle était furieuse et disait qu’elle m’avait payé mon salaire, que je pouvais très bien m’occuper de la santé de ma sœur etc… Je décide de ne pas considérer ce qu’elle disait

J’aurai du.

**

Mon réveil sonne. Je l’éteins et me lève, le lit était vide. Je trouve Nadia et Djalika en train de courir partout. Elles étaient en tenue. Je souris. Apparemment elle allait déjà bien.

Moi : Djali arrête de courir partout

Tidiane : bonjour

Il me sourit. Je me sens tout à coup faiblir. J’ai soudainement chaud. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je détourne vite le regard, c’est devenu une habitude pour moi.

Moi : oui bonjour

Tidiane : elles sont prêtes ?

Moi : oui (les regardant jouer) je m’occupe de leur gouter et c’est tout

Je mets leur gouter dans leur sac puis on se dit au revoir. Tidiane connait déjà l’école de Djalika. Je sais que madame n’apprécie pas du tout ce qui est en train de se passer en ce moment. Elle doit même être en colère. Je la comprends et je me mets à sa place au fond. Je vaque à mes occupations durant le reste de la journée et a 16heures comme d’habitude je me prépare pour aller en cours. Je descends pour monter dans la voiture.

Moi : votre femme est au courant ?

Il souffle

Tidiane : au courant de quoi ?

Moi : que vous devez m’emmener à l’école. Je vous ai dit que…

Il pose un doigt sur ma bouche, ce qui me fit frémir et stoppa mes paroles. Je reste figée sur place et je plonge mon regard dans le sien, incapable de faire un geste de plus.

Tidiane : je t’ai dit quoi ? Donc c’est ma femme qui fait la loi ?

Moi : vous vous énervez pourquoi ?

Je lève la main pour me saisir de son bras et dégager son doigt qui était resté sur ma bouche. Je commence à nous sentir trop proches. Je regrette d’avoir parlé.

Tidiane : parce que tu ne te rends pas compte que je fais tout ça pour toi. Arrête de penser à ma femme

Comment est-ce que je peux ? Comment est-ce que je peux ignorer qu’il a une vipère comme femme ? Une vipère qui ne pense qu’a elle-même et qui a un mauvais fond ? Je lui fais confiance à lui au fond de moi, mais je ne me sens pas en sécurité avec cette femme dans les parages. C’est quelque chose qui est ancré en moi et je n’arrive pas à me l’expliquer.

Moi : je suis désolée

Tidiane : oublie ça. Je n’ai qu’une seule chose à te demander. Bosse bien à l’école et amène de bons résultats, afin que je sois fier

Mes lèvres s’étirèrent en un sourire et je baisse immédiatement la tête. Mais il la releva avec son index et nos yeux se croisèrent. Mon Dieu et si Sira avait raison ? Non, non et non. Je ne peux pas aimer le mari d’une autre.

Ecrit par : Les Chroniques de Linda

Tout à coup j’entendis un oiseau chanter. Je me retourne avec horreur et je me rends compte que c’est un corbeau

Moi : tu as entendu ? C’est un corbeau. Mon Dieu c’est un corbeau

Tidiane : eh calme toi

Moi : non je ne peux pas, cet oiseau est un oiseau de mauvais augure je ne peux pas…

Tidiane : regarde-moi

Il se saisit de mon visage avec ses mains et plongea son regard dans le mien. Je commence à me calmer

Tidiane : ce sont juste des superstitions je te jure que rien ne va se passer d’accord ?

Moi : (pas tranquille)

Tidiane : ok ?

Moi : oui (voix faible)

Il m’embrasse au front et enfin me lâche. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. Je me restreins dans mon coin jusqu’à ce qu’il démarre et jusqu’à ce qu’on arrive au campus. Je sors de la voiture, après lui avoir promis de l’attendre devant la statue.

Je n’étais pas du tout tranquille pendant le cours mais je prenais des notes. Amina avait remarqué mon état mais je ne lui ai rien dit. Au bout de deux heures de temps mon téléphone sonna.

Moi : allo

Tidiane : Amira ? Promets-moi de te calmer…

Juste en entendant cette phrase des larmes se mettent à couler sur mon visage sans que je ne sache pourquoi. Je le savais. Je le savais…

Moi : sniff

Tidiane : elle a refait une crise et est à l’hôpital. Je suis venu te chercher pour qu’on y aille. Calme-toi s’il te plait…

Je n’écoute pas le reste de l’appel et je me lève en larmes.

Moi : ma petite sœur est à l’hôpital Amina. J’ai peur j’ai peur

Amina : (paniquée) essaie de garder ton calme Amira

Moi : je ne peux pas

En un temps record l’amphi fut secoué de bruits. Tout le monde me regardait avec compassion. J’avais fini par m’asseoir, n’ayant pas de force. Elle range mes affaires dans mon sac. Puis m’aide à me lever

Amina : monsieur elle a une urgence familiale je vais l’accompagner

-d’accord allez y

Dans le bruit de l’amphi nous sortons. Nous n’avons même pas fait un pas que nous voyons Tidiane dans le couloir.

Tidiane : je suis là ! Je suis la

Amina : je suis sa voisine. Elle ne va pas bien

Tidiane : je sais. Elle a peur et c’est normal. Laisse-moi la prendre

Il s’abaisse et me porte tout à coup. Il est tellement fort

Moi : Tidiane cet oiseau qui chantait…

Tidiane : chut pas de superstitions je dis…

Amina : je vais chercher mes affaires, je veux être avec elle

Tidiane : merci beaucoup

Il me garde contre lui jusqu’à ce qu’elle arrive et on descend pour aller dans la voiture. J’avais peur. On arrive à l’hôpital où il y avait déjà le gardien. Je m’assis sur une chaise. On attend pendant une éternité. Ça n’a jamais mis autant de temps. Deux heures après Amina décide de rentrer. Je la remercie du fond du cœur pour sa présence. Il ne reste que Tidiane et moi dans la salle. Il vient s’accroupir devant moi, alors que j’étais assise au sol.

Moi : (larmes) Tidiane dis-moi qu’est-ce que je vais faire sans ma petite sœur hein ? Dis-moi pourquoi elle ? Pourquoi est-ce qu’elle doit subir tout ça alors qu’elle n’est encore qu’un bébé ? Qui va m’accueillir à la maison en courant désormais ? Qui va jouer avec Nadia ? Non elle sniff ne peut pas faire ça, je ne vais pas le supporter tu comprends ? Elle allait bien aujourd’hui qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est ce qui ne va pas putain ? Sniff qui est ce que je vais porter le samedi en rentrant à la maison les dimanches tu peux me dire ? Avec qui je vais faire des devoirs, avec qui je vais rire et courir sniff…partout maintenant ? Avec qui Tidiane ? Avec qui ?

Je pose toutes ces questions, sachant très bien qu’il ne pouvait pas me répondre. Il sèche mes larmes avec ses deux pouces, je ne sais pas quoi faire donc je me calle contre lui. C’est tout ce que j’ai trouvé à faire. Je me sens tellement bien que je n’ai plus envie de quitter ses bras.

Tidiane : je te promets qu’elle ira bien

Je ferme les yeux lorsque le bruit de la porte se fit entendre. Je me détache de ses bras et me lève. Je vois le docteur venir vers nous d’un air las, il avait ôté le chapeau de sa blouse. Tout à coup je ne sens plus rien autour de moi, je ne vois plus rien autour de moi. Je ne sais plus qui je suis, ni où je suis. Je me sens dans une autre dimension. Je sens mon âme me quitter.

Tidiane : comment elle va ?

Docteur : nous n’avons rien pu f…

Je n’entends pas le reste car je me sens partir dans le vide.

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