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Les caprices du destin II

Les caprices du destin II

DIOULDE

5.0
avis
962
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31
Chapitres

Ceci est le tome 2 de mon livre.

Chapitre 1 Chapitre 01

Le nouveau travail était un vrai challenge pour Omar. Il avait de nouvelles responsabilités, de nouveau bureau, une nouvelle voiture et surtout un autre salaire. Oui, il se sentait comblée surtout qu’il adorait sa femme qui était son rayon de soleil. Une seule chose lui manquait c’était un enfant. Mais il ne devait pas se presser aussi. Dans deux jours, il fêtait son premier anniversaire de mariage. Et il était aussi amoureux qu’au premier jour. Bien sur, il y a eu de petites disputes, mais qui se terminait toujours sur des consensus. Assy était très douce et tout simplement adorable.

Il sourit en y pensant quand son assistante Fama entra dans son bureau.

- Mr Bocoum, j’ai prévu une petite rencontre avec des partenaires pour une petite mise à niveau dans deux jours. Je sais que c’est un samedi, mais c’est juste la matinée.

Il secoua la tête.

- Non Fama, pas ce samedi. J’ai déjà prévu autre chose.

Il avait déjà réservé pour le weekend avec sa femme et il était hors de question qu’il déprogramme. Surtout pour son anniversaire de mariage.

- mais, Mr Bocoum, c’est pour parler de la…

- Fama…s’il te plait. Le samedi prochain si tu veux ou lundi matin à la première heure. Mais pas samedi. J’ai quelque chose de très important à faire.

Elle sourit. Il remarqua qu’elle avait un joli sourire.

- dans ce cas…

Elle allait partir, avant de rebrousser chemin

- sans vouloir être indiscrète, c’est quoi cette chose importante ? c’est la première fois que je vous vois repousser le boulot.

Il sourit

- c’est mon premier anniversaire de mariage. Et j’ai un programme.

Il remarqua son air…contrarié.

- ah...vous êtes marié ? demanda t-elle sans le regarder

Il se contenta de hocher la tête. Sans rien dire. Elle en demandait trop. Depuis qu’il était là, il avait remarqué qu’il ne la laissait pas indifférent. Mais depuis qu’il était avec Assy il n’était plus intéressé par ce genre de chose. Non. Sa femme lui prenait tout. Il ne se lassait pas de son magnifique corps, de son beau visage, de son beau sourire. Non il n’était pas intéressé par une autre.

Assy regardait son mari avec un petit sourire. Il l’avait amené là ou ils avaient passé leur première lune de miel Cette maison n’était pas pour lui rappeler de bons souvenirs, mais il tenait à y revenir.

- je sais que tu n’as pas de bons souvenirs ici, mais je veux te faire oublier tout cela. Et je veux qu’on ait enfin une lune de miel digne de ce nom mon amour

Elle s’approcha doucement et passa ses bras autour de son cou avant de se hisser et de l’embrasser.

- c’est vrai que je n’ai pas de très bons souvenirs, mais c’est du passé. L’essentiel c’est qu’on soit ensemble

Ils allèrent faire des courses dans la station la plus proche et Omar ne cessait de prendre des pots de chocolat. Quand Assy lui demandait ce qu’il comptait faire avec tout ça, il la regardait avec un air bizarre en lui répondant qu’il allait le manger. Le soir, après un délicieux repas, pris sur le tapis du salon, éclairé par des bougies, Omar prit délicatement sa femme dans ses bras pour l’amener dans la chambre. La chambre ou il y a un an, il l’avait brutalisé. Et qui aujourd’hui devait changer de visage. Mais le décor n’avait pas trop changé et Assy se dirigea vers les toilettes pour prendre une longue douche et revivre rapidement le déroulement de son année de mariage. Elle y pensant en souriant et en se disant qu’elle avait finalement eut beaucoup de chance. Son mari l’aimait à la folie et ne lui refusait aucune faveur. Elle aussi, malgré les appréhensions avait appris à l’aimer. Tendrement.

Quand elle sortit de la salle de bain en peignoir, elle manqua de s’évanouir tellement la chambre avait changé. Elle était éclairée par des petites bougies, une musique douce passait et le must, le lit recouvert d’un drap blanc était parsemé de pétales de roses qu’Omar était encore en train d’arranger essayant de former un cœur.

- mon cœur tu veux que je t’aide ? demanda t-elle étonnée

- Oh merde…dit-il en se levant précipitamment. tu n’étais pas sensée sortir maintenant. Je t’ai dit de prendre ton temps.

Elle s’approcha du lit et il se leva pour la prendre dans ses bras.

- ma chérie, j’ai vécu l’année la plus merveilleuse de ma vie. Tu me comble sur tous les plans et la seule tache noire depuis qu’on est marié c’est cette fameuse lune de miel. Je voudrais l’effacer à jamais et ainsi…faire de toi la femme le plus heureuse de cette terre.

Elle le regarda attendrie.

- mais je le suis Omar. Je suis…

Il ne la laissa pas finir et se mit à l’embrasser avant de dénouer la ceinture du peignoir, la dévoilant en lingerie fine. Il s’écarta un moment pour la regarder

- tu as déjà entendu parler de la femme chocolat ?

Elle le regarda intriguée

- tu sais je sais que tu es complètement fou, mais si tu compte me transformer en chocolat, c’est peine perdue mon chou.

Sans répondre, il défit le peignoir et la bascula sur le lit avant de prendre un pot de chocolat et avec une cuillère étaler une bonne partie sur son ventre, malgré ses cris de protestations

- petit crétin. Tu es complètement fou. Je…

- tais-toi. Je vais te…manger…dit-il en imitant le cri d’un lion.

Elle allait protester, mais ne put continuer car il s’était penché et avait entrepris de lui lécher le chocolat avec une sensualité qui la laissa sans voix. Elle se cambra et gémit sourdement en lui demandant d’arrêter, sans vraiment le penser. Non elle voulait qu’il continue. Les sensations étaient trop délicieuses. Sans l’écouter, il continua, en étalant lentement le chocolat sur ses cuisses, sur ses seins, son cou. Assy se retrouva tremblante d’excitation et de plaisir contenue, juste pressée qu’il en finisse car la tension était à son paroxysme. Mais lui n’était pas pressé même s’il se contenait difficilement. Quand il en une couche sur une partie très sensible, elle poussa un cri strident et voulut s’échapper. Mais il la maintint en rigolant et continua son savant travail. A la fin elle ne tenait plus et lui donnait des coups de pieds et de poing pour qu’il arrête la torture. Au bout d’un temps très long, il la posséda enfin et comme d’habitude, la mit monter à des sommets jamais atteints de plaisir.

Le weekend se passa comme cela entre séance de femme chocolat et d’homme chocolat tout aussi excitant. Elle reçut en cadeau un magnifique portable, dernier cri et elle lui offrit la merveilleuse montre qu’il avait vu en vitrine et qu’il s’apprêtait chaque jour à acheter. A la fin du weekend, au moment de partir, il la prit dans ses bras et lui demanda si elle voulait revenir dans cette maison. Avec un grand sourire, elle lui répondit que oui, car maintenant elle n’y avait que des souvenirs…chocolatés.

A leur retour, elle attendit avec impatience les résultats de ses examens et comme d’habitude, avait des examens à reprendre. Mais elle voulait d’abord aller à St-louis, passer quelques jours avec sa mère avant de se replonger dans ses études. Mais Omar ne voulait pas la laisser partir toute une semaine. Il disait que c’était trop, mais sa belle mère vola à son secours et elle partit rendre visite à sa mère. Elle la trouva en pleine forme et elle passa une semaine de rêve, mais avant la fin de la semaine, Omar vint la chercher et prétexta le mariage d’un de ses amis à laquelle Assy devait assister. Mais quand ils furent seuls, il lui murmura qu’elle lui manquait trop et qu’il n’aimait pas de retrouver seul dans son lit.

Le reste de ses vacances se passa entre ses révisions et les séances de discussion avec sa belle famille. Pour les petits déjeuners, elle descendait les prendre en famille et ils s’éternisaient sur la table à manger de la véranda. Il y avait ses beaux parents, Alassane qui avait réussi son bac et aussi Amy qui elle avait réussi tous ses examens et devait enchainer sur un master. Les matins étaient donc très relax et Assy appréciait ses bons moments.

Mais, le temps passait et toujours pas de signe de grossesse. Elle était partie en consultation et avait fait toutes les analyses. Mais tout était normal et la gynécologue lui demandait juste d’être patiente. Omar de son côté ne lui montrait certes aucun signe d’impatience par rapport à une éventuelle grossesse, mais n’empêche, elle voulait tomber enceinte et avoir un bébé. Quand elle avait un retard de quelques heures, elle se retrouvait à faire une dizaine de test de grossesse, qui revenait toujours négatifs. Elle liait cela à la période des vacances ou elle n’avait pas grand choses à faire et passait son temps à y penser. Et aussi à sa belle mère qui à chaque fois qu’elle la saluait priait pour qu’elle ait un enfant. Le faisait-elle exprès en voulant la gêner, ou était ce juste son souhait le plus ardent qu’elle exprimait. Elle n’en savait rien, mais Omar lui disait toujours de ne pas faire attention car ils venaient de se marier et avaient le temps. Malgré tout, elle déprimait parfois et se demandait vraiment pourquoi elle n’arrivait pas à avoir un bébé.

Cette année, elle ne réussit pas à ses examens et devait redoubler, ce qui accentua son état de déprime. Omar voulait l’inscrire dans une école privée, mais n’ayant pas de diplôme, capitalisant les années qu’elle avait déjà fait, elle ne pouvait tout laisser tomber comme cela et tout reprendre à zéro. Non, elle préférait reprendre son année et une fois sa License en poche, peut être, trouver une autre école. Mais n’empêche, elle déprimait. Omar l’ayant comprit, lui permis cette fois d’aller voir sa mère. Elle lui en fut très reconnaissante et cette petite séparation lui fit le plus grand bien et sa mère en profita pour m’amener voir des marabouts qui lui prédirent une nombreuse progéniture et accusèrent sa belle mère qui selon eux la détestait d’être la l’origine de tout cela. Elle refusa d’y croire. Non ces marabouts n’étaient que des charlatans et heureusement qu’une de ses tantes la ramena finalement chez un autre qui balaya toutes ses théories d’un revers de main et disant que sa belle mère et ses belles sœurs l’aimait beaucoup, mais qu’elle devait être patiente car elle avait un « farou rap » qui bloquait ses grossesses. Il lui fit des bains et lui donna des choses à manger pendant quelques jours. Après cela, alors qu’elle s’apprêtait enfin à rentrer sur Dakar car son mari lui manquait terriblement. Il appelait tous les soirs et lui aussi supportait très difficilement la séparation. Donc, malgré sa mère qui la retenait encore, elle rentra s’occuper de son chéri en attendant la reprise des cours.

- mais enfin Amy, je ne l’ai jamais vu ton chéri et tu viens me dire que c’est fini entre vous.

Assy ne comprenait pas Amy. Sa relation avec cet Omar était vraiment tumultueuse. Tantôt c’était l’amour fou, tantôt c’était fini. Et dans ce cas, Amy était dans un état pathétique. Elle aimait vraiment cet homme. Comme elle n’avait jamais aimé quelqu’un disait-elle. Mais il était d’une jalousie maladive, l’accusant de tous les noms d’oiseau si jamais il pensait qu’Amy le trompait. Et cette dernière supportait de moins en moins cette situation

- Assy, je l’aime. Toi tu le sais. Mais imagine, hier mon cousin Seydina m’a appelé et il s’est fâché, me traitant de menteuse et d’hypocrite et disant qu’il savait reconnaitre les femmes qui trompe leur copain. Je ne comprends pas pourquoi il est aussi méfiant.

Assy sourit, compréhensive. Son chéri lui rappelait sur certains points Elhadj. Mais elle préférait se taire sur son passé.

- il a surement du traverser des moments difficiles dans son ancien ménage. Tu sais les divorcés sont parfois un peu traumatisé.

Amy haussa les épaules

- je sais, mais je n’en peux plus. On est ensemble depuis bientôt 6 mois. S’il ne peut toujours pas me faire confiance c’est que ça ne sera plus possible et il vaut mieux arrêter maintenant.

- ne dis pas ça. Discutez et ça ira. Dommage que la dernière fois qu’il est venu on ne s’est pas croisé.

Oui, il est déjà venu une ou deux fois et toujours Assy était sortie avec son mari.

- peut être qu’il sera là pour le tour de famille. Si on se réconcilie entre temps bien sur.

Elles continuèrent à papoter, quand soudain, elle entendit crier

- ASSYYYYY

Elles se regardèrent et éclatèrent de rire. C’était Omar. Il était un peu souffrant ces derniers jours et était convaincu qu’il allait mourir. Sans attendre, elle se dirigea vers la chambre de badiène Oumy ou Omar était couché, à côté de sa mère, la mine complètement défaite.

- oui, mon chéri…tu es réveillé ? demanda t’elle sur un ton condescendant

- Oui, écoute, mon assistante Fama va passer tout à l’heure pour m’amener le courrier. Tu la recevras le temps que je me débarbouille.

- Ok. Tu va mieux ?

- Non.

Elle faillit éclater de rire mais se retint. Il avait juste un rhume, mais la veille, il lui avait énoncé son testament, avoué ses plus grand péchés et lui avait dit et redit à quel point il l’aimait et que même mort, il ne voulait pas qu’Assy aie un autre mari car elle était pour lui seul. Bien entendu, elle lui avait répété qu’il n’avait qu’un rhume et que ce n’était pas si grave, mais il n’en avait cure. Il était malade et un malade est plus proche de Dieu, donc il doit penser à la mort disait-il. Même sa mère s’y était mise et s’était mis à lui asperger de l’eau bénite, disant qu’il fallait de temps en temps prendre des bains pour se protéger. Sur ce point Assy était d’accord avec elle et avait recommandé à Omar de respecter les directives de sa mère.

Plus tard, elle ouvrit la porte à Fama, une belle et élégante jeune femme qui souleva une petite vague de jalousie qu’elle essaya de refréner. Surtout qu’elle la trouva très familier avec son mari. Elle lui montrait le courrier et attendait qu’il en prenne connaissance et signe les nombreuses lettres qui devaient partir. Elle ne sortit pas du salon et assista à cet échange qui se voulait…professionnel. Mais elle remarqua bien les petits coups d’œil qu’elle lui lançait, s’attardant sur ses abdos dévoilé par le débardeur qu’il portait. Avant qu’elle ne parte, il la prit tendrement dans ses bras.

- Fama je te présente mon rayon de soleil. Assy. Assy, c’est Fama.

- Fama enchanté.

Cette dernière la regarda de bas en haut avant d’essayer d’être chaleureuse. Non elle n’aimait pas cette jeune femme, mais n’osait pas en parler. Elle ne voulait pas rentrer dans e cercle paranoïa ou elle se retrouverait à épier les moindre faits et gestes de son époux. Et puis, pour avoir fréquenté un homme marié, elle savait que si vraiment il voulait la tromper, rien ne pourrait l’y empêcher. L’essentiel pour elle c’est essayer au maximum de le satisfaire. Et puis dans son subconscient, sans trop le vouloir, elle ne pouvait s’empêcher d’y penser, de se dire qu’elle l’a fait à une autre, donc, peut être que forcement il y aura un retour de bâton. Mais ça c’était son côté sombre, pessimiste qui le lui soufflait. Mais son mari se montrait toujours aussi attentionné, aussi amoureux et elle n’avait vraiment aucune raison de penser qu’il pensait à une autre femme

Les mois passaient. Le bébé ne venait pas. Et un matin de décembre, elle reçut une mauvaise nouvelle et fébrilement alla prendre sa mère au garage. Mère Souka venait de mourir subitement et la nouvelle affligea Mère Saly au plus haut point. Elle était venue accompagnée de sa sœur et se rendit directement aux parcelles ou son amie devait être enterrée dans l’après midi. Assy passa son temps à surveiller sa mère qui perdit connaissance plusieurs fois, étreint par l’émotion. Nafi aussi n’allait pas bien mais elle était bien entourée par ses copines et autres cousines. Juste après l’enterrement, alors qu’elle était sortit chercher du lait à sa mère, elle aperçut Iba. Derrière des lunettes sombres. Elle ne savait pas s’il l’avait vu. Mais elle l’avait vu. Elle s’éloigna rapidement, mais n’avait pu empêcher un petit malaise l’envahir. Elle n’eut plus l’occasion de le voir et le soir, alors que les gens rentraient, Nafi demanda à Mère Saly de rester passer la nuit avec eux. C’est à ce moment que sa mère lui fit part du divorce de Nafi et d’Ibrahima. Elle lui dit que mère Souka avait tout fait pour que le mariage tienne, mais Ibrahima n’en voulait plus et puisque Nafi avait fait une fausse couche, il avait préféré la libérer une bonne fois pour toute. Elle écouta d’une oreille distraite et fit celle qui n’était pas très intéressé, surtout qu’Omar était venu la prendre.

Le lendemain, elle avait cours et ne s’est rendue la bas qu’à la descente. Après être resté un bon moment, elle a prit congé et est sortie pour aller prendre un taxi, quand elle est tombé sur Ibrahima devant la maison.

Cette fois elle était sure qu’il l’avait vu car il s’est approché lentement. Il n’avait pas trop changé sauf de petit cheveu blanc sur sa moustache. Mais il était toujours aussi beau.

- Salut Assy…

- salut Iba, répondit-elle.

Elle ne l’avait pas revue depuis leur rencontre avant leur mariage. Mais cette fois elle le regarda plus calmement, plus sereinement. Elle ne ressentait plus ce déferlement d’émotions qui l’envahissait à chaque fois qu’elle le voyait. Elle était certes troublée, son cœur s’emballa un moment car tout se qu’ils avaient vécu ne pouvaient s’effacer comme cela. Mais au moins elle était…calme.

- toutes les condoléances Ibrahima. Mère Souka était une personne bien

- tu as raison. C’était une belle mère exemplaire.

Il y eut un silence. Un long silence ou elle gardait la tête baissé, cherchant quoi ajouter. En vain.

Il fronça les sourcils en la regardant.

- tu as l’air en pleine forme Assy. Tu es…magnifique.

- merci…dit-elle en souriant. Toi aussi tu te maintiens.

Il y eut encore un petit moment de silence. Elle aurait du partir. Mais elle ne savait pas pourquoi elle restait planté là, comme si ses jambes ne pouvaient pas la porter.

- je crois que je n’ai pas eu l’occasion de te féliciter après ton mariage.

Assy hocha la tête gênée.

- et je profite aussi pour m’excuser pour tout ce qui s’est passé Assy. Sincèrement. J’ai beaucoup regretté.

- ce n’est rien Iba. Tout est rentré dans l’ordre. Et Sophie ? Je ne l’ai pas vu.

Il soupira.

- Je ne sais pas si tu es au courant, mais c’est fini entre nous. Et j’ai pris Sophie, sa mère refusait de toute façon de la prendre.

Son cœur battit plus fort. Sans vraiment savoir pourquoi. Il était libre maintenant.

- je suis désolée, réussit-elle à dire.

- ce n’est rien voyons. C’était la meilleure chose à faire. Et je pense sérieusement à aller m’installer dans un autre pays. M’ouvrir un peu.

Puis la regardant fixement

- fuir et essayer d’oublier…

Cette fois elle fut vraiment troublée et ne put détacher son regard de lui. Un long moment. Elle chercha ses mots avant de sourire bêtement.

- c’est à cause du divorce ?

Il soupira

- pas vraiment, répondit-il énigmatique

- tu compte amener Sophie et Mohamed ? demanda t’elle

- Sophie oui. Pour Mohamed c’est plus compliqué. Je…tu es heureuse Assy ? demanda t’il brusquement

- Oh oui Iba. Je suis heureuse…répondit-elle doucement

Cette conversation lui sembla soudain…bizarre.

- je le suis, mon mari m’aime et je l’aime aussi. Je….ne veut plus qu’on se revoit.

Il secoua la tête

- je ne ferais jamais cela Assy. je ne reviendrais jamais dans ta vie en te sachant mariée. Je t’aime trop pour ca…

Il fut interrompu par Tima, l’amie de Nafi, celle là même qui les avait vu au restaurant.

- Ibrahima…

Elle regarda Assy un long moment avant de se tourner vers Ibrahima. Assy en profita pour arrêter un taxi et rentrer. Elle trouva Omar en train de regarder un match de foot. Mais elle avait juste envie après cette conversation avec Iba, de se prouver qu’elle n’aimait que son mari. Et le voir uniquement vêtu d’un short lui donna des ailes. Malheureusement Alassane était avec lui au salon. Après avoir pris un bain et fini ses obligations, elle les trouva encore en train de regarder le match. Elle se blotti contre son mari qui ne faisait même pas trop attention, trop concentré sur le match. Mais elle continua son petit manège en lui caressant lentement le bras et en déposant de petits bisous sur son cou. Il lui jetait de temps en temps des coups d’œil, mais un moment, il ne suivit plus le match, et serra Assy plus fort, la regarda intensément. Ils se comprirent et elle le sentit frissonner.

- Boy, pourquoi tu n’irais pas regarder le reste du match en bas ? demanda t-il à son petit frère, d’une voix rauque.

Ce dernier les regarda à tour de rôle, avant de lancer un regard qui se voulait pitoyable à Assy.

- vraiment Assy. Il faut qu’on t’apprenne beaucoup de choses. Les jours de championnats, on ne fait pas ce genre de chose à son mari…

Continuer

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