Une histoire rebondissante
Chapitre 01 : Sortir de nul part
**** Un an Plutôt ******
- C'est très simple ! tu n'as rien à te reprocher. Ce n'est pas ton mari non plus hein. Laisse le s'agiter la bas comme un fou. Quand il va se calmer il viendra te voir. Tchiiip
J'écoutais d'une oreille distraite mon amie Binta qui prenait un malin plaisir à vociférer sur mon chéri. Je regardais ma montre agacée. Ce cours ne veut pas finir bon sang !
- Tu m'écoute Jami ? je te parle hein, tu n'as pas intérêt à prendre cet air de chien battu.
- Chuuut, doucement ! toi même tu sais que les gens écoutent ! je crois qu'il a raison de se fâcher comme ça. Je suis quand même sortie en boite sans le prévenir. S'il fait pareil je serai tout aussi vexée.
- Pff n'importe quoi. Donc maintenant il faut que tu demandes la permission pour sortir hein ? c'est lui ton père ? tu as donné trop de pouvoir à Karim, c'est pour ça qu'il se comporte comme ça. Et lui même hum il faisait quoi dehors alors ?
J'ai pris mon téléphone et j'ai écrit ce qui devais être mon vingtième messages depuis samedi nuit. Vous l'aurez compris, j'ai quelques soucis avec mon chéri. Il s'appelle Karim et nous sommes ensemble depuis huit mois déjà. Je dis bien, c'est ma plus longue relation. Je ne sais pas, mais j'ai du mal à supporter les garçons. Très rapidement je les trouve lourds et je m'en lasse. Mais Karim, a su se faire de la place dans mon cœur. Il ne s'est pas précipité, il a pris tout son temps pour prendre de la place dans ma vie, s'y installer et s'imposer. Je l'ai aimé sans trop m'en rendre compte. C'était mon ami, mon meilleur ami. Et là il est devenu mon essentiel.
Karim est une personne avec un humour hors du commun. On ne le voit jamais fâché. Il dégage cette joie de vivre qui contamine toutes les personnes de son entourage. Mais seulement, depuis un certain temps, j'ai l'impression qu'il n'est plus le même. Il devient colérique très rapidement. On se dispute souvent pour un oui et un non. Mes larmes ou ma tristesse ne lui disent absolument rien.
Il y'a deux jours encore tout allait bien. J'étais confortablement assise dans mon lit après le repas lorsque ma cousine m'a appelé. Apparemment elle organisait un anniversaire surprise pour sa sœur et elle m'a demandé de venir l'aider. J'ai dû longtemps bataillé avec Maman, car la surprise était prévue pour munit. Au bout du compte elle m'a laissé y aller pour que je la laisse tranquille. Mais entre nous, Maman ne me refuse jamais rien haha.
Donc comme prévu la surprise a été faite et de fil en aiguille nous nous sommes retrouvés en boite de nuit sans que cela ne soit prévu. J'étais en plein délire avec mes cousins et cousines sur la piste lorsque j'ai senti une présence derrière moi qui m'a donnée des frissons dans le dos. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec Karim ! J'ai sursauté de surprise. Il avait l'air énervé. Sans rien me dire, il m'a prise par la main et a commencé à me tirer sans ménagement vers l'extérieure. Je me suis dégagée violement !
- Mais lâche-moi, qu'est ce qui te prend bébé ! tu me fais mal là ! criais-je pour qu'il m'entende à cause du bruit
- Qu'est-ce que tu fais là hum ? maintenant tu sors en douce comme ça, sans même me le dire hein.
- Mais non écoute, je suis là avec la famille. Tu ne...
- Ohh garde moi tes excuses à la con. Et s'il te plait n'insulte pas mon intelligence. S'il n'avait que la famille tu m'aurais au moins laissé un message.
- Mais non, écoute viens, viens que je te les montre... je disais cela en lui tirant la main pour l'amener dans le salon où nous étions.
Il s'est violement dégagé, ce qui a eu le pour effet de couper mon beau bracelet et d'éparpiller les perles dans toute la salle. Mais c'est quoi ça encore ?
- Toi tu viens avec moi. Dit il sans appelle
- Non désolé, je suis venu en famille et je reste en famille
- Bien, alors retourne voir ta petite famille, je me casse !
Il s'en est allé comme il est venu. Mais quelle mouche a bien pu le piquer pour qu'il agisse comme ca...
Toute la soirée je l'ai cherché du regard et rien. C'est comme s'il s'était volatilisé. Et petit à petit, le stresse a commencé à me gagner. Vous l'aurez compris, je suis une fille peu sure d'elle et je n'ai pas un si fort caractère. Moi je ne suis pas comme maman. Aujourd'hui encore , je suis là, coucher en classe, la tête dans les nuages à réfléchir à comment régler cette situation. Il ne répond ni à mes appels ni à mes messages. Il me manque pourtant. J'ai fait l'erreur d'en parler à Binta, une très bonne amie à moi. C'est ma voisine de classe. Depuis le matin elle n'arrête pas de le casser. Elle me demande de le laisser dans son coin. Mais et si après il ne veut plus de moi ? J'ai vivement secoué la tête pour éloigner cette mauvaise idée. Karim et moi c'est pour la vie. Nous avons tout prévu. Les études, le Mariage et même le nombre d'enfants qu'on aura. Il sait tout de moi et moi aussi je sais tout de lui. C'est mon amour et mon meilleur ami. Sa famille me connait déjà et sa mère est adorable avec moi. Franchement quand j'y pense en profondeur je ne vois pas où se situe le problème entre nous. A part peut être le fait que je veux m'abstenir jusqu'au mariage et que lui n'est pas de cet avis.
- Toutes les façons c'est moi qui vais te marier, franchement je ne vois pas pourquoi tu nous prive de ce bonheur réciproque. Si tu m'aimes comme tu le prétends ça ne poserait pas de problème. Dit-il souvent
- Arrête de dire ça, nous en avons parlé à maintes reprises. Tu sais très bien que je t'aime, et ma décision est une question de principe. Toi aussi si tu m'aimes comme tu le prétends tu respecterais mon choix et ma décision de m'abstenir.
Le prof a commencé à ranger ses affaires, enfin il est l'heure. J'ai faim. Je mange beaucoup pourtant je ne prends pas un seul gramme. Mère nature a été gentille avec moi sur ce coup. Je ne suis ni mince ni grosse, un juste milieu on va dire. Avec un teint tellement claire qu'on pouvait voir mes veines à travers.
- N'oubliez pas, vous devez assister à la conférence qui se tiendra à l'amphi 2. Tout de suite ! vous prendrez votre pause après. La présence est obligatoire et chacun devra me faire un compte rendu.
Toute la classe s'est mise à parler en même temps. C'était pire qu'un brouhaha de marché. Ah non, moi j'ai trop faim il faut que je mange d'abord sinon je vais tomber.
- Binta moi il faut que je mange d'abords. Sinon je risque de ne rien comprendre.
- Tu veux manger où ?
- Au restau juste à côté. La conférence va durer une heure, on reviendra d'ici la fin.
Je me suis dirigée dehors avec elle et sans aucun souci, nous sommes parties remplir nos ventres. Mais ce qu'on n'a pas prévu c'est qu'on a pris plus de temps qu'il ne le fallait. La conférence finira dans 15 minutes et nous ne sommes toujours pas à l'intérieure. Nous nous sommes mises à courir comme des possédées en priant que le surveillant ne nous attrape pas. C'est toute essoufflées que nous somme rentrées dans la pièce par la porte de derrière. Il y'avait une place de libre juste à l'entrée et j'ai demandé à Binta de s'y installer. J'ai balayé la salle du regard et je me suis rendue compte que la place la plus proche était à l'autre bout de la rangée. ZUUT !
J'ai fermé les yeux agacée et j'ai commencé à me faufiler entre les gens. La salle était calme et on entendait l'intervenant parler avec dynamisme et confiance sur son point de vu par rapport à la finance participative. J'ai relevé la tête. Il à l'air jeune dis donc. Je m'attendais plutôt à un vieux, ou un adulte. Pourtant ce monsieur à l'air d'être de notre génération en plus il est mignon. Mais ce n'est pas mon genre, il est noir. Mais qu'est qui me prend à le détailler de la sorte ? J'étais en train de me battre avec moi même dans ma tête , lorsque j'ai trébuché avant de m'étaler de tout mon poids en emportant avec moi la chaise sur laquelle je devais m'assoir.
Je n'ai pas besoin de vous raconter la scène. Le silence légendaire de la salle a été perturbé par le vacarme que j'ai créé. Etant sur la dernière rangée, toute la salle s'est retournée pour voir ce qui se passait. L'intervenant s'est tu, et je pouvais entendre de là où j'étais certains rires étouffés. J'étais encore par terre et tout ce que je voulais c'était qu'elle s'ouvre pour m'engloutir. J'ai aussi pensé à rester couchée là et faire la morte où mimer une crise. Je préfère ces options de loin que de me relever avec toute cette honte qui a déjà envahi tout mon corps.
- Est-ce que tout va bien mademoiselle ?
J'ai cru m'évanouir lorsque j'ai entendu cette phrase amplifiée par le micro. C'était l'intervenant. Merde !
- Quelqu'un peut vérifier si tout va bien ?... ah ça va ? bien, nous allons continuer dans ce cas.
Au moment où je me suis dit que c'était impossible d'avoir plus honte, j'entendis :
- Vous pouvez vous relever vous savez ? Nous sommes tous tombé au moins une fois dans notre vie...
Toute la salle a éclaté de rire. Ohh je le déteste ! J'ai rassemblé le peu de dignité qui me restait et je me suis relevée tout doucement avant de relever la chaise et de m'installer là dessus. J'ai gardé le visage fermé et je regardais mes mains. Je l'écoutais continuer sa présentation mais je n'entendais rien. Je m'en fou, je le déteste ! Quelques minutes après, la salle a commencé à se désemplir, je suis restée sur place sans desserré mon visage. Je dois être rouge tomate de colère et bleu de honte c'est sûr. J'attendais patiemment que tout le monde sorte avant de le faire à mon tour. C'est alors que j'ai senti quelqu'un s'approcher et se planter devant moi. j'ai relevé ma tête sans desserrer mon visage. C'était lui... il était bien plus mignon lorsqu'on le voyais de plus près. Le charisme MAMA...
- Vous allez bien ? demande t il calmement
- Bien merci. Répondis-je simplement. Je l'aai fixé dans les yeux
Je n'avais pas envie de me taper la causette avec lui, mais je ne pouvais pas non plus être désagréable.
- Je suis désolé pour tout à l'heure...
Je l'ai regardé sans comprendre où il voulait en venir
- J'ai vu sur votre visage que vous avez été frustrée par mes propos, et j'en suis désolé. Je n'aurais pas dû le faire.
- Ah... ce n'est pas grave, vous n'avez pas à vous excuser pour cela. Ce n'est pas de votre faute si j'ai deux pieds gauches
Il a souri. Il sourit avec les yeux, vous savez, lorsque les yeux se plissent légèrement en même temps que le sourire.
- Je vous comprends parfaitement, j'ai aussi deux pieds gauches... si cela peut vous rassurer, une fois je suis tombé en pleine conférence.
J'ai éclaté de rire sans pouvoir le maitriser en imaginant la scène. Il a encore sourit. Ça lui donne un air plus jeune.
- Vraiment ? vous êtes sérieux ?
- Haha non, pas vraiment. Je voulais juste détendre un peu l'atmosphère entre nous. Et ca en valait la peine. Dit il calmement
Oh okey, me suis je dis dans la tête. Il a regardé sa montre qui en passant est très belle avant de porter son attention encore sur moi.
- Je ne veux pas paraitre impoli en vous demandant votre numéro. Mais il y'a quelque chose qui m'intrigue chez vous et qui me pousse à avoir envie de vous connaitre un peu plus. Donc je vais vous laisser ma carte. Ce n'est pas un engagement, vous pourrez m'appeler quand vous vous sentirez à l'aise ou ne pas le faire tout simplement. Mais je dois avouer que ça me ferait plaisir si vous le faites.
Il a encore sourit en me tendant sa carte. Je crois que j'aime déjà son sourire, ça lui donne un air tellement « bébé ». C'est craquant. Mais en ce qui concerne le reste, je le déteste toujours pour m'avoir foutu la honte comme ça devant toute la salle ! J'ai pris la carte doucement et il s'est retourné comme il est venu.
Ibrahim DIA. C'était son nom il est consultant en finance dans un grand cabinet de la place. J'ai lentement rangé la carte avant de me lever.
- Eh ben tu en as mis du temps à l'intérieure, moi j'étais à l'entrée donc j'étais obligée de sortir pour laisser les gens passer, Dit Binta une fois que je suis arrivée à son niveau.
- Hum oui, j'attendais que tout le monde sorte...
- Bon on va oublier le petit spectacle que tu nous as donné tout à l'heure, j'ai vu le séduisant intervenant venir te parler, raconte...
- Ibrahim... il s'appelle Ibrahim DIA. Et il dit qu'il y'a quelque chose en moi qui l'intrigue dis-je la tête dans les nuages alors que nous sortions de l'enceinte de l'école. Mais je le déteste !
Au même moment, mon téléphone a vibré et c'était Karim. C'était un message :
« Bébé Appelle, quand tu seras chez toi. Bisous »
Hum maintenant je suis redevenue ton bébé hein.... Chapitre 1 : Sorti de nul Part
Depuis le début
Toute la soirée je l'ai cherché du regard et rien. C'est comme s'il s'était volatilisé. Et petit à petit, le stresse a commencé à me gagner. Vous l'aurez compris, je suis une fille peu sure d'elle et je n'ai pas un si fort caractère. Moi je ne suis pas comme maman. Aujourd'hui encore , je suis là, coucher en classe, la tête dans les nuages à réfléchir à comment régler cette situation. Il ne répond ni à mes appels ni à mes messages. Il me manque pourtant. J'ai fait l'erreur d'en parler à Binta, une très bonne amie à moi. C'est ma voisine de classe. Depuis le matin elle n'arrête pas de le casser. Elle me demande de le laisser dans son coin. Mais et si après il ne veut plus de moi ? J'ai vivement secoué la tête pour éloigner cette mauvaise idée. Karim et moi c'est pour la vie. Nous avons tout prévu. Les études, le Mariage et même le nombre d'enfants qu'on aura. Il sait tout de moi et moi aussi je sais tout de lui. C'est mon amour et mon meilleur ami. Sa famille me connait déjà et sa mère est adorable avec moi. Franchement quand j'y pense en profondeur je ne vois pas où se situe le problème entre nous. A part peut être le fait que je veux m'abstenir jusqu'au mariage et que lui n'est pas de cet avis.
- Toutes les façons c'est moi qui vais te marier, franchement je ne vois pas pourquoi tu nous prive de ce bonheur réciproque. Si tu m'aimes comme tu le prétends ça ne poserait pas de problème. Dit-il souvent
- Arrête de dire ça, nous en avons parlé à maintes reprises. Tu sais très bien que je t'aime, et ma décision est une question de principe. Toi aussi si tu m'aimes comme tu le prétends tu respecterais mon choix et ma décision de m'abstenir.
Le prof a commencé à ranger ses affaires, enfin il est l'heure. J'ai faim. Je mange beaucoup pourtant je ne prends pas un seul gramme. Mère nature a été gentille avec moi sur ce coup. Je ne suis ni mince ni grosse, un juste milieu on va dire. Avec un teint tellement claire qu'on pouvait voir mes veines à travers.
- N'oubliez pas, vous devez assister à la conférence qui se tiendra à l'amphi 2. Tout de suite ! vous prendrez votre pause après. La présence est obligatoire et chacun devra me faire un compte rendu.
Toute la classe s'est mise à parler en même temps. C'était pire qu'un brouhaha de marché. Ah non, moi j'ai trop faim il faut que je mange d'abord sinon je vais tomber.
- Binta moi il faut que je mange d'abords. Sinon je risque de ne rien comprendre.
- Tu veux manger où ?
- Au restau juste à côté. La conférence va durer une heure, on reviendra d'ici la fin.
Je me suis dirigée dehors avec elle et sans aucun souci, nous sommes parties remplir nos ventres. Mais ce qu'on n'a pas prévu c'est qu'on a pris plus de temps qu'il ne le fallait. La conférence finira dans 15 minutes et nous ne sommes toujours pas à l'intérieure. Nous nous sommes mises à courir comme des possédées en priant que le surveillant ne nous attrape pas. C'est toute essoufflées que nous somme rentrées dans la pièce par la porte de derrière. Il y'avait une place de libre juste à l'entrée et j'ai demandé à Binta de s'y installer. J'ai balayé la salle du regard et je me suis rendue compte que la place la plus proche était à l'autre bout de la rangée. ZUUT !
J'ai fermé les yeux agacée et j'ai commencé à me faufiler entre les gens. La salle était calme et on entendait l'intervenant parler avec dynamisme et confiance sur son point de vu par rapport à la finance participative. J'ai relevé la tête. Il à l'air jeune dis donc. Je m'attendais plutôt à un vieux, ou un adulte. Pourtant ce monsieur à l'air d'être de notre génération en plus il est mignon. Mais ce n'est pas mon genre, il est noir. Mais qu'est qui me prend à le détailler de la sorte ? J'étais en train de me battre avec moi même dans ma tête , lorsque j'ai trébuché avant de m'étaler de tout mon poids en emportant avec moi la chaise sur laquelle je devais m'assoir.
Je n'ai pas besoin de vous raconter la scène. Le silence légendaire de la salle a été perturbé par le vacarme que j'ai créé. Etant sur la dernière rangée, toute la salle s'est retournée pour voir ce qui se passait. L'intervenant s'est tu, et je pouvais entendre de là où j'étais certains rires étouffés. J'étais encore par terre et tout ce que je voulais c'était qu'elle s'ouvre pour m'engloutir. J'ai aussi pensé à rester couchée là et faire la morte où mimer une crise. Je préfère ces options de loin que de me relever avec toute cette honte qui a déjà envahi tout mon corps.
- Est-ce que tout va bien mademoiselle ?
J'ai cru m'évanouir lorsque j'ai entendu cette phrase amplifiée par le micro. C'était l'intervenant. Merde !
- Quelqu'un peut vérifier si tout va bien ?... ah ça va ? bien, nous allons continuer dans ce cas.
Au moment où je me suis dit que c'était impossible d'avoir plus honte, j'entendis :
- Vous pouvez vous relever vous savez ? Nous sommes tous tombé au moins une fois dans notre vie...
Toute la salle a éclaté de rire. Ohh je le déteste ! J'ai rassemblé le peu de dignité qui me restait et je me suis relevée tout doucement avant de relever la chaise et de m'installer là dessus. J'ai gardé le visage fermé et je regardais mes mains. Je l'écoutais continuer sa présentation mais je n'entendais rien. Je m'en fou, je le déteste ! Quelques minutes après, la salle a commencé à se désemplir, je suis restée sur place sans desserré mon visage. Je dois être rouge tomate de colère et bleu de honte c'est sûr. J'attendais patiemment que tout le monde sorte avant de le faire à mon tour. C'est alors que j'ai senti quelqu'un s'approcher et se planter devant moi. j'ai relevé ma tête sans desserrer mon visage. C'était lui... il était bien plus mignon lorsqu'on le voyais de plus près. Le charisme MAMA...
- Vous allez bien ? demande t il calmement
- Bien merci. Répondis-je simplement. Je l'aai fixé dans les yeux
Je n'avais pas envie de me taper la causette avec lui, mais je ne pouvais pas non plus être désagréable.
- Je suis désolé pour tout à l'heure...
Je l'ai regardé sans comprendre où il voulait en venir
- J'ai vu sur votre visage que vous avez été frustrée par mes propos, et j'en suis désolé. Je n'aurais pas dû le faire.
- Ah... ce n'est pas grave, vous n'avez pas à vous excuser pour cela. Ce n'est pas de votre faute si j'ai deux pieds gauches
Il a souri. Il sourit avec les yeux, vous savez, lorsque les yeux se plissent légèrement en même temps que le sourire.
- Je vous comprends parfaitement, j'ai aussi deux pieds gauches... si cela peut vous rassurer, une fois je suis tombé en pleine conférence.
J'ai éclaté de rire sans pouvoir le maitriser en imaginant la scène. Il a encore sourit. Ça lui donne un air plus jeune.
- Vraiment ? vous êtes sérieux ?
- Haha non, pas vraiment. Je voulais juste détendre un peu l'atmosphère entre nous. Et ca en valait la peine. Dit il calmement
Oh okey, me suis je dis dans la tête. Il a regardé sa montre qui en passant est très belle avant de porter son attention encore sur moi.
- Je ne veux pas paraitre impoli en vous demandant votre numéro. Mais il y'a quelque chose qui m'intrigue chez vous et qui me pousse à avoir envie de vous connaitre un peu plus. Donc je vais vous laisser ma carte. Ce n'est pas un engagement, vous pourrez m'appeler quand vous vous sentirez à l'aise ou ne pas le faire tout simplement. Mais je dois avouer que ça me ferait plaisir si vous le faites.
Il a encore sourit en me tendant sa carte. Je crois que j'aime déjà son sourire, ça lui donne un air tellement « bébé ». C'est craquant. Mais en ce qui concerne le reste, je le déteste toujours pour m'avoir foutu la honte comme ça devant toute la salle ! J'ai pris la carte doucement et il s'est retourné comme il est venu.
Ibrahim DIA. C'était son nom il est consultant en finance dans un grand cabinet de la place. J'ai lentement rangé la carte avant de me lever.
- Eh ben tu en as mis du temps à l'intérieure, moi j'étais à l'entrée donc j'étais obligée de sortir pour laisser les gens passer, Dit Binta une fois que je suis arrivée à son niveau.
- Hum oui, j'attendais que tout le monde sorte...
- Bon on va oublier le petit spectacle que tu nous as donné tout à l'heure, j'ai vu le séduisant intervenant venir te parler, raconte...
- Ibrahim... il s'appelle Ibrahim DIA. Et il dit qu'il y'a quelque chose en moi qui l'intrigue dis-je la tête dans les nuages alors que nous sortions de l'enceinte de l'école. Mais je le déteste !
Au même moment, mon téléphone a vibré et c'était Karim. C'était un message :
« Bébé Appelle, quand tu seras chez toi. Bisous »
Hum maintenant je suis redevenue ton bébé hein....
😍Le destin de Jamila : Amour éphémère 💕