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L'homme que j'ai haï

L'homme que j'ai haï

Fanta Plume

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Parfois nos désirs charnels nous conduisent sur des chemins de perdition. C'est l'histoire de Sandrine, une jeune femme qui détestait tellement ça conditions de vie et en général celle de sa famille. Ainsi donc elle refuse cette propriété qu'elle trouve héréditaire et atroce. Sur ceux, elle rompre avec son fiancé sous prétexte qu'il est pauvre et ne peut en aucun cas le donner la vie de luxe qu'elle envisage. Elle se lance dans la quête de retrouver un homme riche qui fera qu'elle sa princesse où elle est prête à tuer si possible tout ceux ce mettra sur son chemin juste pour atteindre son objectif. Arrivera-t-elle ??? A suivre......

Chapitre 1 .

Salut ! Je m'appelle Sandrine DJIDAGO. Je suis née d'une famille pauvre qui se débrouille. Ma mère est couturière. J'ai une grande sœur : Bella. Ma mère et ma sœur sont fière malgré cette condition vie que moi je n'apprécie pas du tout. En tout moi, je ne vais pas souffrir toute ma vie. Je dois avoir de l'argent. Et comment ? Ahhh oui.. Je dois avoir un homme riche qui doit être en mesure d'assurer tout mes besoins. Je ne dois surtout pas souffrir... C'est objectif principal. Je dois sortir de cette pauvreté atroce !

Voilà, c'est ainsi que je réfléchissais un petit matin sur mon lit, à commencer réussi mon plan et je vis Bella, ma grande sœur qui s'apprêtait en chantant. Elle redressa sa tête et constata que je l'observais.

Bella : Bonjour Sandrine. Tu as bien dormi. ?

Moi : Bonjour Bella. Ça se voit que tu adores la pauvreté, façon tu chantes ce beau matin.

Bella : Ah petite sœur, Dieu m'a réveillé encore ce matin et je suis en bonne santé. Ne sais-tu pas que c'est la meilleure richesse. ?

Encore sa théorie insensée. Ça m’irrite ! Quelle idiote !

Depuis que j'ai pris la résolution de sortir de cette pauvreté, je m'employais chaque jour à ficeler mon plan pour trouver un jeune homme riche. J'avais du goût ; certes, je voulais de l'argent mais ce n'est pas pour cette raison que je vais accepter un vieillard. Il fallait que mon futur mari soit jeune héritier.

Je réfléchis mais je ne trouve vraiment pas qui appâter. Pour l’heure, ce n'était pas crucial. Je devais trouver un moyen de rompre avec Brice. Je pensais à lui avec tristesse car je l'aime sincèrement. Malheureusement il est pauvre et son futur n'augure rien de bon. J'avais la main sur ma joue, cogitant intensément quand je sentis une main tapoter mon épaule droite. Je sursautai et je vis que c'était Charms.

Charms : on dirait que j'ai fait peur à ma sœurette adorée.

Moi : Oui Charms, tu es rentré tôt aujourd'hui.

Charms : Sandrine, que veux-tu. ? Il y a plus vraiment de job. J'ai juste été aide-maçon pour la moitié de la journée. Alors à quoi pensais- tu ? Je t'ai vu très concentrée.

Moi : Charms, je veux quitter Brice.

Charms écarquilla les yeux de surprise.

Charms : et pourquoi Sandrine. ?

Moi : il est trop pauvre Charms. Je ne supporte plus.

Charms : chère sœur, fais attention. Cet homme t'aime.

Moi : dis-moi Charms, à quoi sert l'amour sans le sou ? Est-ce que c'est l'amour qui résout nos problèmes ou c'est l’argent ?

Charms soupira.

Charms : tu as raison Sandrine. Mais Est-ce que c'est parce que tu as trouvé quelqu'un de mieux. ?

Moi : Charms mais j'y pense sérieusement. Seulement il me faut quitter Brice pour être libre.

Charms : Écoute Sandrine, agis prudemment. Trouve d’abord ton gars nanti, assure-toi qu'il va effectivement t'épouser avant de rompre avec Brice.

Moi : belle idée Charms. C'est pour ça que je t'aime. Toi au moins, tu me comprends.

Charms : Je te soutiens à mille pour cent. Ma sœur l'argent est indispensable. Le manque d'argent est une mauvaise maladie. Sais-tu que les filles me rejettent juste parce que je suis sans le sou. ? Je suis obligé de me taper les vilaines vendeuses de beignets.

A ces mots, j'éclatai de rire et je répondis.

Moi : il faut que tu fasses attention à ne pas mettre grosse ces vendeuses. Moi, Sandrine, tu me vois être là belle-sœur d'une vendeuse de beignets. ?

Charms : Que la nature m'en préserve Sandrine. C'est juste pour "tuer le temps". Quand tu auras identifié ton homme riche, fais le moi savoir, je vais te donner de bonnes idées pour l'apprivoiser.

Je continuai mes réflexions. Je décidai de commencer à rôder autour des endroits où des hommes de la classe aisée était fréquente car il était impossible de ne pas remarquer ma beauté. Comme je m'y attendais, des hommes s'intéressaient à moi, mais manque de chance, la plupart était mariée et voulaient me prendre comme seconde ou troisième épouse. Que Dieu m'épargne de vivre dans un foyer polygamique !

Ma mère nous avait toujours enseigné ma sœur et moi d'éviter une telle situation. Un proverbe populaire dit" Un seul Seigneur, une seule épouse. " Je dois être là seule reine de mon mari, la seule maîtresse de mon foyer. Même s'il s'avérait que mon futur mari ait des maîtres dehors, elles ne seront que des branches et moi je serai l'arbre. Si une femme croit que la polygamie est une source de joie et de bien- être pour elle, elle se trompe largement. Du moins c’est mon avis à moi, Sandrine. Je me sens trop vive pour me cantonner dans un second ou troisième rôle. Ma mère nous a appris que la polygamie crée des dissidences et trouble de nombreux foyers. Rares sont les coépouses qui s'entendent et qui s'aiment. Dans cette situation de détresse, les marabouts, les charlatans, les voyants et autres prédicateurs sont très sollicités juste pour ne pas voir les enfants de l’autre prospérer. Tous les stratagèmes sont bons pour nuire à sa rivale. La polygamie opprime matériellement et moralement la femme. Elle est un fléau qui a divisé et continue de semer la ségrégation dans des nombreux foyers. De toute façon, je suis suffisamment jalouse et fragile pour m'embarquer dans une telle aventure.

Après quelques mois, ne trouvant pas ce que je cherchais, je commençais à réfléchir autrement.

Quelles sont les hommes riches qui étaient dans mon environnement immédiat. ? En effet, la chèvre ne brute que là où elle est attachée. Il me sera plus facile de séduire ceux qui sont à ma portée que ceux que je ne connaissais pas.

Mes pensées allèrent sur Junior, un jeune homme qui me faisait la cour depuis deux ans mais je l'écartai tout de suite. Il était laid. C'est un enfant adopté et sa famille quoi qu'aisée n'est pas aussi riche que ça. Je souris en pensant à lui. Quel prétentieux ! Il est vraiment audacieux de vouloir une femme aussi belle que moi. Il ne répondait pas à mes aspirations. Il pouvait toujours courir. Quand il sera fatigué, il rebroussera chemin.

Après, je pensais à Abel, un bon ami qui me dépannait quelques fois en cas de besoin. Sa mère est riche. Il pouvait faire l'affaire mais notre amitié était si profonde que je ne voulais pas prendre le risque de la détruire. Je ne voulais pas le perdre en tant qu'ami. Les amis sont des compagnons de voyage qui nous aident à avancer sur notre chemin. L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines.

Et je tenais à l'amitié de Abel car au fond de moi. Je savais que je pouvais compter sur lui car les hommes sont plus tolérants envers les femmes que les femmes entre elles. De plus, je ne ressentais pas la moindre attirance pour lui. Notre relation était à la limite fraternelle.

Mais quel autre jeune homme de famille riche était dans mon environnement et qui pouvait m'intéresser. ?

Ah oui ! Pourquoi pas ? Ça y est. Je pense avoir trouvé.

A suivre..........

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