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Si je savais.

Si je savais.

Fanta Plume

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Le monde est méchant ou l'humain est méchant. Je vivais bien malgré ma pauvreté. Je bosse dure à l'école pour faire sortir ma famille de cette pauvreté que je trouvais atroce. Ma mère était tout pour moi. Mais elle ma laissé à bas âge. Avant de me laisser dans ce monde ma mère m'avait prévenue plusieurs fois de la méchanceté des hommes : << Mon fils méfient toi des femmes et tes amis car ils pourront être une source de bonheur pour toi et de la même manière une source de malheur >> Je me disais que ma mère exager trop dans dans proposes car elle n'arrête pas chaque de me rappeler la méchanceté des hommes et des mauvaises amitiés. Mais non elle avait bien raison ! J'ai compris trop tard car après l'obtention de mon Baccalauréat, je suis déclaré boussier où je devrais commencer une grande école de marketing à Cotonou mais malheureusement, une fois à Contou je serai marié à Sandrine contre mon gré. Oui ! Contre mon gré car je n'avais pas vraiment le choix. Je me marie à elle ou je meurs. Mourir à fleurs d'âge ? Alors j'ai opté pour ce mariage ; la source mon malheur. Je me nomme Charms, c'est mon histoire. A SUIVRE..... .

Chapitre 1 .

Assis sur ce fauteuil, je repense à comment j’étais avant. Comment j’étais pauvre. Je me remords tous mes souvenirs d’enfance. J’ai compris bien trop vite que le monde était dominé par trois choses. L’argent, le pouvoir et le sexe. Si tu n’avais pas ces trois choses, tu n’avais aucune chance de faire long feu sur cette terre.

J’entends souvent dire que l’argent ne fait pas le bonheur mais pour moi ceux qui utilisent cette phrase sont tous idiots ou certainement riche. Certes l’argent ne fait pas complémentèrent le bonheur d’un être humain mais il y contribue.

Avant je n’étais rien mais en un soir, je suis devenu un homme puissant. Un homme redoutable, avant j’étais un crève la faim. On se moquait de moi, tout le monde me regardait avec cet air de pitié et de compassion. Aujourd’hui, quand un regard se pose sur moi, c’est un regard d’envie, de jalousie.

Il y’a 16ans, j’étais en train de rentrer chez moi. Une petite maison en bois qui se trouvait dans la ville de Cotonou. Je revenais des cours et je trouvais ma petite sœur Bella assise dans notre salon qui faisait aussi office de cuisine.

Moi : Bonsoir Bella, tu as mangé ?

Elle : Non, maman n’est pas encore rentrée depuis.

Moi : Elle doit être encore au travail.

Ma mère était ménagère dans une société de la place. Elle s’occupait de ma petite-sœur et moi avec un maigre salaire. Mon père ? Bah ma mère l’avait rencontré à son lieu de travail, c’était un italien, il lui avait promis ciels et merveilles à ma mère. Elle était naïve et c’était laissée avoir par lui. Sans crier gare, mon très cher père repart dans son pays, en laissant ma mère enceinte de moi et sans même 1franc dans les poches. Malgré la difficulté que ma mère a eu pour m’avoir, elle a réussi à s’en sortir.

Bella était en faite, la fille de la petite sœur de la mère, comme elle était tombée enceinte très jeune. Ma mère avait prit la responsabilité de s’occuper de Bella depuis sa naissance.

Je partis dans l’unique chambre de la maison qui était celle de toute la maisonnette. J’enlevai ma tenue de l’école et partit à la cuisine chercher à manger mais malheureuse je ne trouvai rien. Mis à part un petit bout de pain. Je ne pouvais pas aller demander à Kemal (le boutiquier du quartier) de me faire un crédit, on lui devait déjà plus de 30mil depuis déjà deux mois. Donc je chauffais un peu d’eau. Je mis deux sucre et de l’eau chaude dans une tasse et donna le morceau de pain et l’eau sucré à Bella. Elle se contenta de me sourire pour me remercier.

La pauvre, elle n’avait que 6ans mais elle était si forte, elle ne se plaignait pas de notre situation. Elle était déjà habituée au café misère (Eau chaude sucré et pain) que notre pauvreté l’imposait.

On était assit sur notre vieil fauteuil, Bella et moi. Elle me racontait sa journée à l’école quand soudain quelqu’un cogna contre la planche qui nous servait de porte.

Moi : Oui rentrez.

C’est tonton John, le grand-frère de maman, c’était le seul qui l’aider. Il n’était pas très riche mais il réussissait à nous trouver un petit quelques choses de quoi nous alléger de nos dettes.

John : Bonsoir les enfants.

Nous : Bonsoir tonton John.

John : Charms, ta mère a été transférée de toute urgence au CNHU

Moi : Qu’est ce qui c’est passé ?

John : Elle traversait la route et une voiture la renversée. Va vite t’habiller, tu viens avec moi.

Je partis rapidement mettre un tee-shirt convenable et je laissai Bella chez notre voisine M. Yolande. On arriva au CNHU et en trouvant maman dans un brancard, allaitante de douleur.

Moi : Mais pourquoi personne ne s’occupe d’elle.

John : Ils disent ne plus avoir de place donc aide moi, on va l’amener dans une clinique privée.

On souleva maman et on la mise dans la voiture de John. On alla à une clinique non loin de là et quand on arriva des infirmières amenèrent maman dans une de leurs chambres. Tonton John et moi, attendions dans la salle d’accueil de la clinique. L’une des infirmières qui s’occupait de maman vint nous voir.

L’infirmière : Bonsoir Messieurs.

Nous : Bonsoir.

L’infirmière : Avez-vous déjà payer une avance pour les soins que nous devons prodiguer à la dame que vous avez amenée ici.

John : Non.

Elle : Donc nous ne pouvons pas nous occuper d’elle.

Moi : Comment ça ?

Elle : La politique de l’hôpital est très clair, tant qu’une avance considérable ne sera pas verser nous ne devant pas prendre en charger le patient.

John : Mais voyez par vous-même comment elle souffre.

Elle : Je suis désolée monsieur mais c’est la politique.

John : Mais….

Elle (Le coupant) : Non monsieur, je ne veux pas me répéter. Soit vous avez l’argent, soit vous n’avez rien.

Et elle partit, nous laissant là complètement abattu. Elle ramena maman dans un brancard et la fit s’asseoir sur une chaise à côté de nous

John : Je vais aller à la maison chercher mes économies rapidement. Attends-moi ici.

Il disparu dans le couloir. Je commençai à prendre conscience que dans ce monde l’argent été maitre, sans argent tu n’étais pas considéré. Je gardai cette haine qui commença à grandir en moi comme un manguier en saison de pluie. Je pris maman dans mes bras, elle tremblait. Je lui caressai le visage. Elle fit un léger sourire à mon égard. Puis elle me dit :

Elle : Charms ?

Moi (Pleurant): Hum maman ?

Elle : Un homme ne pleure pas.

Moi (Essuyant mes larmes) :....

Elle : Peut-être il est temps que je parte. Je suis fatiguée de ma vie, Bella et toi, vous êtes les seules choses dans la vie qui me donne l’envie de vivre. Je regrets de ne pas avoir longtemps appris à l’école. De vous faire subir cette misère. Charms tu es intelligent, ne fait pas les mauvais choix, ne te laisse pas abattre pas la vie et ces coups dures, tous à une fin. Saches-le.

Moi : Maman………..

Elle : Faut avoir ton BAC, oh je ne veux pas que mon nom parte partout. Ne suis pas les femmes. Travailles et de là où je serai je t’encouragerai.

Moi : Ne me laisse pas maman.

Mais il était déjà trop tard, ma mère venait de s’éteindre dans mes bras. J’avais 17ans et j’avais l’impression de porter tout le poids du monde sur ma tête. Ma mère m’avait conseillé de ne pas faire les mauvais choix, de ne pas suivre les femmes.

Mais je n’avais pas écouté. Toute ma vie avait été basée sur mes mauvais choix, toute mon malheur d’aujourd’hui avait été causé par une femme que j’avais suivit et aimer. Je m’étais fait manipuler et doubler.

Ma soif d’argent et de pouvoir m’a poussé à commettre l’irréparable. J’ai été seul maitre de ma chute. Je suis le seul responsable de ma déchéance.

Je suis devenu ami avec le monstre qui me faisait peur étant petit, il m’a promis ciels et merveilles et j’ai accepté tout ce qu’il me demandait en échangeant. Je ne savais pas qui il était mais il disait être mon ami aujourd’hui je me suis rendu compte que mon ami, le monstre était le diable.

A suivre......

Continuer

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