icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Au coeur du scandale ( tome 2)

Au coeur du scandale ( tome 2)

Rilou

5.0
avis
3.8K
Vues
41
Chapitres

Il nous arrive parfois d'être confronter à des situations où nous devons choisir entre notre cœur et notre raison... si l'un est dicté par ce qu'il éprouve, l'autre par contre se veut d'être juste à condition que nos intérêts personnels ne demeurent pas un frein. comment faire face à des situations rocambolesque ? comment lutter contre nos démons ? nos envies ? nos désirs ? et nos peurs? quel choix opéré lorsque malgré nous, on se retrouve au cœur d'un scandale ? entre mensonge, égoïsme et secret, je vous convie à me suivre dans ce roman qui reflète de manière abrupte, cette face cachée de la société....

Chapitre 1 Altercation

Tome 2

Chapitre 1

« Peu importe à quel point on est résistant, un traumatisme laisse toujours une cicatrice »

Noor

Il y a le genre de douleur que l’on ne peut ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste et fait disparaître le reste du monde, jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre.

Je me rappelle comme hier, du jour où, malgré toutes les supplications qui sortaient de ma bouche, malgré toutes les larmes qui coulaient de mes yeux, malgré cette douleur lancinante qui m’habitait, je me suis fait éjecter comme une malpropre par la personne en qui j’avais le plus confiance.

Flashback

Je n’arrive toujours pas à y croire, non ! Ne me dites pas que c’est Dalila qui vient de me foutre à la porte.

Il ne m’a pas fallu plus d’une nanoseconde pour me rendre compte de l’ampleur de la situation dans laquelle je me retrouve.

Aucun mot ne peut décrire ce que je ressens à cet instant.

Cette souffrance me transperce tout le corps ! Son regard, cette haine que j’ai vue à travers son regard me file la chair de poule.

Je suis adossée contre la porte, impossible pour moi de bouger ! j’ai à la limite l’impression d’avoir perdu l’usage de tous mes membres.

Savez vous à quel point c’est douloureux lorsque la personne qu’on aime plus que tout au monde nous regarde d’une manière différente ?

Non, Il doit forcément s’agir d’une erreur !

Je me suis remise à cogner à la porte en gardant espoir qu’elle puisse m’ouvrir, mais plus les secondes passaient, plus je me rendais compte qu’effectivement, j’étais seule ! elles m’avaient abandonnée !

C’est très difficilement que j’ai réussi à séché les larmes qui coulaient sur mon visage.

Ce n’est qu’après cela que j’ai rassemblé le peu de force qui me restait pour m’éloigner de cette maison.

Je suis en train de marcher sans savoir où je vais ! Mes jambes me portent sans pour autant me porter ! Mon cœur, oui, il n’y a que cet organe de mon anatomie qui ressent toutes mes émotions.

Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi ? Comment ? A vrai dire, le mépris et la réaction de Dalila me fait plus mal que ce que son mari m’a fait.

Qu’ai-je fais pour mériter tout ça ? Qu’ai-je fais mon Dieu ? Pourquoi laisser une telle chose m’arriver ? Pourquoi est ce que ma famille m’a abandonné ? Pourquoi ?

****

Cela fait des heures que je marche sans destination fixe. Le soleil est sur le point de se coucher et je ne sens pratiquement plus mes jambes.

J’ai dû m’asseoir sur un banc public à cause des crampes d’estomac que je ressentais. J’ai terriblement faim ! et je n’ai rien sur moi. Ni téléphone, ni argent, ni rien du tout !

Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclaté à nouveau en sanglot. Mon mal est enraciné au fin fond de mes entrailles.

Comme je le hais ; je hais cet homme qui me fait vivre cela avec chaque fibre de mon corps. Je le hais à la hauteur de ma souffrance ! je le hais comme je n’ai jamais haï de toute ma vie !

Inconnu : Mademoiselle, vous allez bien ?

Quand ce dernier a posé ses mains sur moi, j’ai directement sursauté.

Inconnu : excusez-moi ; je suis sincèrement désolé ! Cela fait un moment que je vous vois pleurer et je voulais être sûr que vous allez bien !

J’ai posé un regard hagard sur lui ;

Inconnu : vous n’avez pas besoin d’aide persista t-il ?

Moi : allez-vous en criais je presque avec une voix que je ne me connaissais pas

Il a posé un regard plein de pitié sur moi avant de balbutié des excuses et s’en aller !

Je l’ai regardé disparaître au loin en me demandant ce qui allait advenir de moi et de mon bébé ! que dois je faire ? Vers qui vais-je me tourné ?

Fin du flash-back

C’est ce jour-là que j’avais compris ce que c’était d’être seule au monde ! C’est ce jour-là que j’ai ressenti pour la première fois, la peur !

Je ressens encore sur mon dos, les coups porter à mon encontre ! Ces mots qu’elles sortaient entre deux essoufflements : chienne, sorcière, pute, comment oses tu accuser mon mari d’une telle abomination ? Comment ? Après tout ce que j’ai fait pour toi ? Sors, sors de chez moi m’avait elle traîné avant de refermer la porte de la maison derrière elle.

Rien qu’à ces souvenirs, j’ai le cœur brisé en mille morceaux !

Je ne peux pas fermer les yeux sans pour autant revivre toutes ces scènes horribles !

Il y a des instants inoubliables, des instants qui s’enfoncent comme de minuscule aiguille dans notre chair et dans nos nerfs, qui pénètrent profondément et d’une façon tranchante dans notre mémoire, que le temps ne pourra jamais effacer.

Et comme si tout cela ne suffisait pas, j’ai perdu mon bébé après d’horribles heures de souffrances ! je l’ai perdu alors qu’il était le seul qui me permettait de ne pas sombrer totalement.

Je me demande comment je parviens encore à tenir debout alors que tout est brisé en moi. Je me demande comment j’arrive à tenir debout après tout ce que j’ai enduré et continue d’endurer !

C’est lorsque j’ai entendu mon téléphone émettre une vibration, que je suis revenue malgré moi à la terre ferme.

Moi : Allô ?

Je n’arrive toujours pas à croire que ma sœur me recherche.

Alioune : on peut parler ?

Moi : oui on peut ! répondis-je en essayant de me reprendre !

Alioune : comment vas-tu ?

Moi : j’aimerais savoir pourquoi !? le questionnais je sans détour.

Elle ne peut pas revenir tout bonnement comme ça, du jour au lendemain !

Je ne la déteste pas, loin de là ! d’ailleurs même si je le voulais, je ne peux pas !

Alioune : pourquoi ? s’enquit il visiblement troublé.

Moi : pourquoi est ce que Dalila me recherche ? Que me veut elle ?

Après m’avoir chassé au moment où j’avais le plus besoin d’elle, pourquoi veut elle revenir dans ma vie ? s’est-elle une seule seconde inquiété de ce qui allait m’arriver ?

Alioune : elle regrette tellement si tu savais !

Moi : et pourquoi regrette t elle ?

Alioune : donne lui l’occasion de te parler stp. Je crois qu’elle est la seule personne qui puisse répondre à tes interrogations.

J’ai tellement trimé si vous savez ! J’ai trimé comme jamais !

Pourquoi m’ont-elles livré à moi-même en sachant que j’étais enceinte ? En sachant que si j’étais enceinte c’était parce que son mari m’avait violé ? Pourquoi ont-elles été aussi radicales ? Aussi méchante ? Pourquoi ne se sont-elles pas soucier de moi ?

Moi : la seule personne que je regrette de faire souffrir dans toute cette histoire, c’est mon père !

Je pense à lui tous les jours. J’ai maintes fois eu envie de l’appeler pour lui dire que j’allais bien, mais je ne pouvais pas le faire.

Je regrette de lui avoir fait du mal ! mais que pouvais-je ?

Alioune : sache simplement que toute ta famille est à ta recherche ! écoute, rien de ce que je dirai ne pourra effacer la peine que tu as endurés ! Toutes les souffrances auxquelles tu as dû faire face, mais je te demanderai juste une petite chose : accepte de me rencontrer dans un cadre plus calme afin qu’on en discute à tête posé.

Moi : et pourquoi vous ferais je confiance ?

Alioune : je te laisserai choisir le lieu, le jour, la date et l’heure. Si tu ne veux pas que ta sœur soit au courant, je garderai le secret jusqu’à ce que tu sois prête, mais permets moi simplement de t’aider.

Moi : je vais devoir vous laisser répondis je avant de raccroché !

Rien ni personne ne pourra effacer de ma tête, de mon cœur et de mon âme tout ce par quoi je suis passé.

Mendy

Il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que ces deux-là se connaissaient.

Il y a des signes qui ne trompent pas, comme le regard !

Et ce qui a encore plus confirmé mes soupçons, c’est lorsque Farah s’est rendu au toilette et que j’ai vu Wassim lui emboîté le pas quelques temps après.

J’étais partagé entre incompréhension et curiosité. était ce Farah, la fille dont il m’avait parler ? Celle avec qui il entretenait une relation extraconjugale ? Celle qu’il ne voulait pas perdre ?

Même si je ne voulais pas me rendre à l’évidence, les faits parlaient d’eux même !

De toutes les femmes qui existent sur cette terre, pourquoi as t il fallut que ce soit elle ?

A vous dire vrai, elle ne donne pas l’impression d’être le genre de femme qui peut se mettre dans une telle relation, raison pour laquelle je lui avais donné ses conseils.

J’essaie de comprendre comment c’est arrivé, mais je n’y arrive pas ! et Cela m’a quasiment coûté une partie de mon sommeil.

Je me suis rendu au boulot ce matin, la tête pleine de questions et la mine défaite.

J’ai envie d’appeler Wassim pour avoir des réponses à mes questions, mais je préfère que cela vienne de lui.

Si mes soupçons sont fondés et qu’il tient à elle, il m’appellera forcément pour savoir ce qui se passe entre nous.

Je n’ai également pas fait signe à Farah ! j’ai besoin d’en savoir plus avant de persister dans cette voie.

Je ne vous cache pas qu’elle me plaît beaucoup mais si elle est en relation avec lui, ma dignité d’homme ne me permet pas de la courtisé !

Je suis très sincère dans ma vie ! et s’il y a une chose que je ne fais jamais, c’est me lancer dans des situations ambiguë.

Mon travail me prend assez la tête pour me jeter dans une relation qui ne m’apportera que des soucis.

Collègue : je peux ?

Il est debout sur le palier de la porte de mon bureau.

Moi : oui vas y ! comment vas-tu ? Assied toi.

Collègue : je vais bien merci et toi ? Tu ne m’as pas l’air dans ton assiette.

Moi : j’ai passé une mauvaise nuit, mais ça me passera ! alors, du nouveau sur l’affaire LY ?

Je parle rarement pour ne pas dire jamais de ma vie privée au boulot !

Collègue : pas encore, mais nous sommes toujours dessus.

Moi : ok ! continuons à creusé dans ce cas.

Collègue : ça marche !

Nous étions en train de parler de l’actualité du pays, lorsque mon téléphone a émis un appel entrant ! je vous laisse deviner qui c’est.

Wassim : Allô ?

Moi : salut !

Wassim : salut ! comment vas-tu ?

Moi : bien merci et toi ?

Wassim : il faut qu’on se voit me dit il en ignorant ma question.

En voilà un qui ne passe pas par quatre chemins.

Moi : Où ?

Wassim : au Jet café à 19h ça te va ?

Moi : j’y serai !

Wassim : bien !

J’ai poussé un soupir après avoir raccroché ! plus vite j’aurai des réponses à mes questions, plus vite je saurai quelle attitude adopté.

****

Lorsque je suis arrivé au lieu du rendez-vous, je l’ai trouvé assis dans une des tables.

Moi : je ne t’ai pas trop fait attendre ?

Wassim : oh non, ça va ! Cela fait à peine quelques minutes que je suis arrivé.

Moi : super alors ! on commande ?

Je n’ai rien avalé de consistant depuis ce matin.

Wassim : ce sera juste un café pour moi.

Moi : ok !

Il y a un point que vous allez remarquer : je suis très directe.

Cela peut être perçu comme un défaut ou une qualité en fonction de la personne à qui j’ai affaire.

C’est après avoir donné nos commandes à la serveuse qu’il m’a demandé :

Wassim : tu te doutes de la raison qui m’a poussé à t’appeler ?

Moi : Farah ?

Wassim : oui c’est elle ! me répondit il d’un ton dur.

Moi : tu sors avec elle ?

Wassim : c’est à moi de te poser la question !

Il se fou de qui celui là ?

Moi : qui est l’homme marié entre toi et moi ?

Wassim : je ne suis pas ici pour que tu me rappelles ma situation matrimoniale riposta t il sur le même ton.

Il ne manque pas de bol!

Moi : et pourtant, c’est un point super important. D’ailleurs, Si je me rappelle bien, tu m’avais dit que tu entretenais une relation avec une autre fille et que tu tenais à elle c’est de Farah dont il s’agit ?

Wassim : je t’ai posé une question à laquelle j’aimerais que tu répondes ! tu sors avec elle ? comment vous connaissez vous ? Depuis quand ?

Heureusement que je sais faire preuve de tact, contrairement à lui. Car si je le suis sur cette voie, j’ai peur qu’une dispute violente n’éclate entre nous.

Moi : on peut continuer à jouer au jeu des questions réponses jusqu’à demain si tu veux ! mais comme je sais que nous avons d’autres occupations, et que ta femme doit sûrement être en train de t’attendre, coupons court stp répondis je agacé par son comportement.

Il m’a sondé du regard durant un court instant, sûrement pour essayer de savoir dans quel état d’esprit je suis.

Wassim : Mendy, je ne suis pas ton ennemi, loin de là !

Moi : qui a parlé d’ennemie ici ? J’aimerais simplement que tu fasses bien les choses, c’est tout !

Il a semblé réfléchir durant quelques secondes avant de me répondre

Wassim : oui il s’agit d’elle, raison pour laquelle j’aimerais savoir comment vous vous connaissez et si vous sortez ensemble.

Moi : et ta femme dans tout ça ? Le fait que je sois au courant que tu as une maîtresse ne te fais pas plus peur que ça ? Ce qui t’intéresse c’est de savoir si je mange dans le même plat que toi.

Wassim : écoute moi très bien me répondit il en me défiant du regard ! ce que je fais de ma vie ne te regarde absolument pas ! par contre, je déteste qu’on marche sur mes plates-bandes.

Moi : ma foi, tu me menaces ? m’offusquai-je.

Wassim : prends le comme tu veux !

Alors là ! je vais de surprise en surprise.

Moi : et si je te disais qu’elle me plaît et que j’ai envie de lui faire la cour ?

Quoi, je peux bien profiter et l’embêter non ? il faut qu’il sache qu’il ne me fait pas peur, loin de là !

Wassim : impossible ! impossible car Farah est à moi et rien qu’à moi me répondit il sur un ton ferme.

Je n’ai pas pu m’empêcher d’être amusé par son assurance et son audace. Il s’entend parler ?

Moi : et pourtant c’est Nawila ta femme ! comment peut elle être à toi ?

Wassim : Mendy, on se connait depuis belle lurette et je ne sais pas ce que tu as derrière la tête, mais oublie ! Oublie la et raye la complètement de ta vie car j’étais là avant toi.

Moi : tu t’entends parler ? M’interloquais je ! tu te rends compte au moins qu’on parle d’une jeune femme célibataire ?

Wassim : c’est elle qui t’as dit qu’elle était célibataire ?

Moi : elle l’est pour moi étant donné qu’elle n’est pas mariée !

Wassim : ne joue pas à ça avec moi me menaça t il à nouveau !

Moi : sinon quoi ? D’ailleurs, tu as signé monogamie ou bien Nawila sait qu’elle a affaire à un homme qui veut être polygame ?

Je n’ai pas eu besoin qu’il ouvre la bouche pour avoir la réponse à ma question ! j’ai touché juste!

Moi : attend Wassim, enchaînais je face à son silence. Tu as signé monogamie et tu oses retenir cette jeune fille en lui vendant des rêves ?

Il vient de perdre le peu d’estime que j’avais pour lui ! Je ne le savais pas aussi méchant que ça. Pourquoi est ce que les hommes font des choses pareilles ?

Je suis sûr que Farah n’est pas au courant ! Aucune femme ne peut être au courant de ce genre d’information et s’accrocher à la relation.

Wassim : dis moi un peu, si j’ai signé monogamie, polyandrie, polygamie, ça te regarde en quoi ? Où est ton problème dans tout ça ? c’est avec toi que je baise ?

Moi : pas la peine de faire étalage de ta vulgarité parce que je peux me montrer plus vulgaire que toi. J’aimerais juste savoir pourquoi tu lui fais perdre son temps ? Elle ne le mérite pas ! Je suis sûr qu’elle ne sait pas que tu as signé monogamie.

Wassim : c’est moi qu’elle aime. Même si tu remues ciel et terre, elle ne t’aimera jamais. Et je ne tolèrerai ni de toi ni d’une tierce personne de se mettre en travers de mon chemin car tu risquerais de ne pas me reconnaître me répondit-il en ignorant royalement ma question.

Moi : Wassim, je te prierai de changé de ton avec moi car je ne fais pas partie des hommes qu’on menace. Comporte-toi en homme responsable stp.

Wassim : si je t’ai appelé, c’est par respect pour notre amitié.

Moi : amitié ? Ripostais je amusé ! c’est comme ça que tu t’adresses à une personne que tu considères comme ton ami ? Ne me prends pas pour un con stp. D’ailleurs, je ne peux pas être l’ami d’un homme qui se comporte de manière aussi immonde !

Wassim : je veux que tu lui foutes la paix Mendy !

Moi : Au départ, j’avais décidé de sortir complètement de sa vie, mais vois tu, la donne a complètement changé. Tu ne peux pas vouloir le beurre et l’argent du beurre en même temps. Soit tu divorces de Nawila et tu marie Farah, soit tu laisses Farah aux hommes responsables comme moi. répondis je sur le même ton.

On s’est défiés du regard durant un court instant avant qu’il ne se lève en vrac

C’est après avoir jeté quelques billets sur la table qu’il m’a dit

Wassim : on n’en restera pas là !

Moi : tu sais où me trouver dans ce cas !

S’il y a bien une chose que je déteste, c’est qu’on me menace et me manque de respect ! S’il veut la guerre, il l’aura !....................

Continuer

Inspirés de vos vus

Autres livres par Rilou

Voir plus
Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre