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Le prix de sa vie

Le prix de sa vie

JC

5.0
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58
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Chapitres

C’est l'histoire de Loïc, un jeune garçon qui en avait marre de voir d'autres jeunes de son âge sur les réseaux sociaux vivre la vie que lui désirait. Face ce qu'il appelait injustice sociale, il se promet de faire tout ce qu'il faut, même s'il faut vendre son âme, pour avoir cette vie-là un jour.

Chapitre 1 Chapitre 1

Comme chaque samedi soir après son service, Loïc s'était mis sur son Trente et un et se rendait chez son ami Ronald pour qu'ils sortent. Loïc : je savais que quand j'allais arriver ici, tu n'allais pas encore être prêt ! Ronald : mon frère je n'ai pas trop envie de sortir aujourd'hui Loïc : tu ne sors pas que les qui vont boire toutes les bières qui sont dans les frigos des snacks ? Ronald : c'est toujours comme ça que tu parles, après quand un videur va refuser que tu entres, tu vas te plaindre.

Loïc : sérieux je ne comprends pas les gens là ! On souffre pour chercher l'argent et après on vient supplier pour leur donner... Bref aujourd'hui on ne part plus où on nous a bloqué l'entrée la dernière fois là ! Ronald : d'accord donne-moi dix minutes pour être prêt... Loïc était un jeune qui rêvait du style de vie qu'il voyait les jeunes mener sur les réseaux sociaux... Par défaut de moyen, il essayait de vivre cette même vie au petit niveau avec son ami Ronald Loïc : quand je pense qu'on va encore aller transpirer de le poula-poula aujourd'hui, j'ai très mal Ronald : gars toi-même tu connais que c'est l'argent qui parle ici dehors Loïc : c'est vrai, mais un jour j'aurai assez d'argent pour me faire respecter dans tous les clubs où je vais entrer Roland : en attendant ce jour, allons à la soirée qui te tient tant en cœur Puisque le week-end d'avant ils avaient vécu l'humiliation devant un grand club de la ville, cette fois ils étaient allés dans un lieu où il n'allait pas être refusé. Là-bas Ronald était le seul qui s'amusait pendant que Loïc regardait les stories des plus grands bringueurs du Cameroun sur Snapchat. Snapchat était son réseau social favoris, là-bas il voyait les jeunes de son âge poster en longueur de journée des photos et vidéos d'eux dans des milieux chics Il avait passé toute sa soirée sur son téléphone Ronald : bon gars, c'est déjà le matin, il faut qu'on bouge Loïc : d'accord Ronald lui il était un garçon simple qui prenait la vie comme elle venait... Il n’avait pas de complexe comme son ami Ronald : c'était la magie, j'ai collé les filles très mal Loïc : gars, je suis fatigué de ce genre de soirée où on se mélange aux enfants... Regarde comment tu transpires comme si tu sortais du fourneau ! Ronald : gars ne recommence pas avec tes histoires là ! J'étais chez moi tranquille hier, c'est toi qui es venu me chercher Loïc : je sais, je dis juste qu'on doit essayer de traverser ce niveau où on part coller les sales filles dans les snack-bars du quartier. Tu penses que les FRANCK font quel genre de magie pour être dans les grands milieux tous les jours ? Ronald : gars laisse-moi avec les choses des gens... Je suis fatigué Franck était un gars de leur quartier. Il était de la même génération qu'eux, mais les gens avec qui il marchait, les dépassaient largement... Il était dehors sept jours sur sept pourtant il n'avait aucune source visible de revenue d'argent. C'est vrai qu'il venait d'une bonne famille, mais aucun parent ne pouvait donner autant d'argent à son enfant juste pour la fête Loïc : ok on se prend tout à l'heure au deux zéro Ronald : si je me réveille d'abord Ils s'étaient séparés et chacun avait regagné son domicile. Loïc était orphelin de père, il vivait avec sa mère et sa petite sœur Ørnÿ... Sa mère était contre les sorties de la nuit. Sa petite sœur et lui s'entendaient pour se couvrir mutuellement quand l'un sortait. Ce jour par exemple, Ørnÿ devait se réveiller à cinq heures pour laisser la porte ouverte comme ça au moment où Loïc allait arriver, il devait directement entrer... Mais après le départ de son frère, elle avait reçu une invitation et était rentrée avec tellement de fatigue qu'elle avait oublié le plan... Il avait essayé de joindre sa petite sœur par téléphone, mais son numéro ne passait pas. Pris dans son propre piège, il était obligé de rester dehors attendre qu'une personne se réveille et l'ouvre la porte. Après plus d’une heure assis sur la véranda, il avait écouté les pas d'une personne au salon... Loïc : ouff enfin elle a pensé à moi Il pensait que c'était Ørnÿ, mais quand la personne avait beaucoup tardé avant d'ouvrir la porte, il avait compris que c'était sûrement sa mère. Au moment où la personne ouvrait la porte, il était allé se cacher et effectivement, c'était sa mère. Il avait dû encore attendre encore plusieurs minutes pour qu'elle s'éloigne de la porte avant de venir entrer comme un bandit. Une heure plus tard, le ménage avait commencé dans la maison et sa mère était venue le réveiller... - Loïc jusqu'à cette heure tu dors que le sol va se laver seul ? Loïc : je vais faire ça après maman - il n'y a pas d'après sur ça, ce n'est pas moi qui t'ai envoyé d'aller dormir dehors Loïc : est-ce que j'ai dormi dehors ? - tu penses que tu es bandit que qui ? Hier quand tu partais te coucher, c'est les vêtements ci que tu avais sur toi ? Où tu te réveilles dans la nuit pour t'échanger pour rien ? Avec la fatigue, il n'avait pas eu le temps d'échanger, en entrant dans sa chambre sa mère avait compris qu'il avait passé la nuit dehors Il fallait alors voir Loïc faire le ménage dans la maison... Chaque fois que sa tête trouvait un coin du mur, il dormait pour quelques secondes - dors comme tu veux là-bas, mais si la maison ci n'est pas propre aujourd'hui, tu ne rejoints pas ton lit. Si tu passes la nuit à la maison comme ta sœur, tu vas mourir ? Ørnÿ était le chouchou de la maison... elle était tellement discrète dans ses actes, leur mère ne pouvait même pas imaginer qu'elle faisait la fête plus que son frère. Quand sa petite sœur avait terminé la vaisselle, elle était venue lui donner un coup de main Loïc : tout le bavardage que je reçois ce matin, c'est de ta faute... J'ai passé la nuit sur la véranda Ørnÿ : désolé, moi-même j'ai tourné le film Chinois pour être debout à cette heure. Loïc et Ørnÿ avaient une relation très particulière... Malgré la haine familiale qui existait entre eux, ils savaient mettre ce conflit de côté pour soutenir les causes qu'ils avaient en commun. Même leur mère était parfois ébahie de les voir lutter pour une cause commune. Avec l'aide de sa sœur, il avait terminé le ménage et dans l'après-midi, il s'était rendu chez son ami Ronald Loïc : c'est comment gars ? Ronald : je suis fatigué comme jamais... Je me suis réveillé à dix heures... Même la santé du matin, je n'ai pas joué Loïc : mieux de toi tu as même dormi... Quand je suis arrivé à la maison, la mater m'a directement porté avec les bavardages Ronald : je connais d'abord ta mater avec les bruits Loïc : mais tout ça, c'est la faute de ma petite sœur... Pendant qu'ils parlaient, Franck était passé devant eux avec une jolie fille Loïc : Man tu as vu le bébé là ? Ronald : oui man, je confirme que lo beubeu est bien... Elle n'a pas les tâches sur le corps Loïc : le gars Franck ci a fini avec la vie mon frère... Il a commencé pour lui de vie par la fin Ronald : comment ça par la fin ? Loïc : toi-même quand tu vois la fille là, c'est son niveau ? C'est le genre de go ci que tu prends comme tchiza quand tu es déjà directeur d'une grande boîte, c'est les go des vieux sugar daddy qui ont l'argent... Mais lui commence à avoir ça quand il est jeune Ronald : gars tout ça, c'est l'argent. Toi-même avec l'argent, tu peux avoir le même genre de fille Loïc : tu penses qu'on peut voir le genre de fille ci dans le bête snack où nous étions hier ? C'est toujours les jongleuses comme nous, qu'on va toujours trouver là-bas En parlant, il avait directement sorti son téléphone pour regarder les stories de Franck Loïc : toi-même regarde où il était hier mon frère ! Les belles filles en désordre Ronald : tu vois seulement les belles filles, tu ne vois pas toutes les bouteilles de champagnes qu'ils ont achetées Loïc : gars si ce n'est pas dans un grand milieu comme ça, je ne sors plus Ronald : tu vas alors faire comment pour entrer là-bas ? Loïc : Tu vas voir toi-même... Les week-ends qui suivaient, Loïc ne sortait plus. Il avait commencé à économiser son argent jusqu'à ce que ça arrive au montant qu'il désirait. Il avait d'abord demandé à son ami de l'accompagner au marché pour qu'il se trouve de nouveaux vêtements à porter. Avec son expérience, il avait compris que le style vestimentaire avait beaucoup d'influence sur les videurs des clubs Ce soir, Loïc avait choisi l'un des plus grands clubs de la ville pour s'aventurer avec son ami Ronald Loïc : comme on arrive Là-bas, tu entres sans regarder les gars de la sécurité Ronald : j'ai déjà compris mon frère, c'est depuis le quartier que tu répètes la même chose Loïc : c'est juste pour que tu n'oublies pas Sa stratégie avait marché, il était tellement heureux qu'il s'était mis à danser nette au moment qu'il avait traversé la porte. Si Loïc avait un talent, c'était celui de la danse... Il dansait tellement bien, qu'il avait attiré le regard de plusieurs personnes sur lui sans vouloir. Ronald : Loïc je te présente Linda... Linda je te présente mon ami Loïc Loïc avait d'abord salué avant de demander à son ami Loïc : tu sors d'où avec cette jolie nana ? Ronald : quand tu dansais, elle avait le regard fixé sur toi et je lui ai proposé de rejoindre notre table, que nous sommes ensemble là-bas Loïc : elle a accepté simplement comme ça ? Ronald : oui Loïc : voilà les vraies femmes... Par les villageoises qu'on voit souvent Linda était vraiment très jolie dans sa mini robe de soirée Maintenant, il faut trouver une table... Directement, un serveur s'était présenté à eux, disant que pour avoir une table, il fallait d'abord acheter une bouteille de whisky et la plus moins chère coûtait vingt-cinq mille francs Le montant exact que Loïc avait sur lui ce soir... Il voulait discuter, mais le serveur lui avait fait comprendre que soit il achetait la bouteille pour avoir la place, soit ils allaient être obligés d'aller consommer ailleurs Loïc réfléchissait... s'il donnait les vingt-cinq francs, même le transport il n'allait plus avoir... Linda était à côté de lui, il ne voulait pas baisser la garde Comme il tardait un peu, un autre gars de la sécurité s'était approché d'eux eux pour les accompagner à la sortie quand Loïc avait vu Franck assis au carré VIP Loïc : voilà mon sauveur... Avait-il dit dans son cœur, avant demander à Ronald et Linda de le suivre En voulant entrer au carré VIP, le gars de la sécurité l'avait bloqué - désolé, c'est un carré déjà occupé ici... Loïc : ce sont mes amis qui sont là... hé Franck Franck : mon petit Loïc tu fais quoi ici ? laissez les passer ce sont mes bons petits... Son égal était en train de l'appeler mon petit, mais qu'est-ce qu'il allait faire ?

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