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Un test d'amour
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Chapitres

Le prince Philippe de Tanhab est un jeune homme qui aime sa liberté et multiplier les conquêtes. Son père et son grand-père sont désespérés par la vie qu'il mène... Jusqu'au jour où il se voit contraint de prendre la voiture pour se rendre à une soirée et s'arrête sur une aire de repos. Mais pas n'importe laquelle. Sur celle-ci travaille la jolie Scarlett Simons qui va perturber le prince dès que son regard rencontrera le sien. Et la jolie brune pourrait bien bouleverser la vie du prince.

Chapitre 1 1

Julie

Je ne puis rêver de meilleur réveil que grâce à la lumière du soleil. Les rayons étaient diminués par mon rideau mais n'empêchait ces derniers de venir m'éclairer, provoquant la fin d'un joli rêve. J'ouvris doucement les yeux et m'étirai en baillant. Une longue journée m'attendait !

Je me levais et attrapais ma robe de chambre que j'enfilai rapidement avant de sortir de ma chambre pour rejoindre la cuisine dans laquelle je sentis une bonne odeur de café.

Ma colocataire, Laura, se trouvait être en train de préparer le petit-déjeuner.

« Bon matin, Julie ! » Sourit-elle en me faisant la bise.

« Bon matin, Laura. » Répétais-je.

Je pris une tasse et me servis du café dans lequel je rajoutai un sucre. Je jetai un coup d'œil à l'horloge qui indiquait 9 H 25. J'allais devoir me dépêcher un peu si je ne voulais pas arriver en retard sur mon lieu de travail. Je remerciai ma colocataire pour le café et retournai à ma chambre chercher mes vêtements pour la journée.

Quand enfin je les choisis, je filais à la salle-de-bain pour nettoyer mon visage, brosser mes dents, enfiler mes vêtements, me coiffer et me maquiller.

En passant dans l'entrée chercher mon sac et mes chaussures, je jetai un dernier coup d'œil à l'horloge : 9 H 45. J'étais dans les temps !

Je pris mes clés de voiture et descendis les marches pour rejoindre le parking de l'immeuble sur lequel était garé ma voiture.

Installée à l'intérieur, je démarrai et me menai tout droit jusqu'à mon lieu de travail.

A vrai dire, je travaillais dans ce café tout en combinant des études puisqu'il fallait bien payer ma part de l'appartement et les factures, même si mes parents s'occupaient de payer la partie des études.

J'arrivai là-bas et entrai dans le café. J'étais pile poil à l'heure, comme à mon habitude. Je partis dans les vestiaires déposer mes affaires et mis mon tablier par-dessus mes vêtements. Je rejoins ensuite la caisse, là où je prenais place très régulièrement.

« Bonjour Julie ! » Me lança le patron. « Tom est malade. Pourrais-tu aider Alice à remplir les stocks de magazine dans le rayon tout à l'heure ? »

Tom, un de mes collègues, est sans arrêt absent. Je ne sais pas ce qu'attends le patron pour le virer. Je ne vois pas l'intérêt de payer quelqu'un qui n'est presque jamais là.

« Bien sûr. »

Le patron me remercia d'un petit signe de tête et rejoint la partie bureau à l'étage. Moi, je m'occupais de la partie 'café' tandis que mes collègues s'occupaient de la petite boutique accolée. Pour être plus précise, je travaille sur une aire de repos ce qui me plaît assez puisque je vois des gens différents tous les jours et j'aime ça.

Ces gens débarquent parce qu'ils roulent depuis des heures. Certains ne viennent là que pour aller aux toilettes mais il y en a d'autres qui s'arrêtent prendre un café ou passent par la boutique pour acheter de quoi se nourrir ou divertir leurs passagers dans leurs voitures, je pense ici aux enfants.

Malgré tout, nous avons des habitués qui sont ravis de pouvoir s'arrêter chez nous pour nous parler. On est une aire de repos familiale et on plaît.

« Bonjour. » Me salua un client. « Je souhaiterai un cappuccino, s'il vous plaît. »

« Tout de suite. »

Tout en préparant le cappuccino, je repense à la première fois où je suis arrivée ici. Le patron m'a fait visiter et m'a expliqué qu'il était contre toutes ces machines automatiques qui remplaçaient les hommes et s'était toujours dit qu'il créerait une aire sur laquelle les gens seraient obligés de s'adresser à de vraies personnes pour obtenir ce qu'elles désirent.

J'ai trouvé ça tellement fou mais tellement bien. De nos jours, les machines remplacent les hommes alors il faut y remédier.

Le café prêt, je le tendis au client en lui donnant le montant. Il paya de suite et repartit. Un couple arriva ensuite pour demander deux expressos que je servis rapidement.

Quand je vis que c'était un peu plus calme, je rejoins Alice dans la partie boutique. Je lui embrassai ses joues et demandai où je devais aller chercher les magazines. Elle vient avec moi jusqu'à la réserve et déballa les cartons. Une pile de journaux devait être rangée.

Alice les déposa tous sur un chariot et tira avec moi jusqu'au rayon.

« Que des magazines people. » Soupira-t-elle.

« Il n'y a que ça qui fait vendre. »

Elle hocha tristement la tête et commença à déposer les magazines sur la pile au bon endroit. Je fis de même de mon côté.

« Alice, il y a un client. » Fis-je remarquer en regardant la caisse.

« Oh. Ça ne te dérange pas si j'y vais ? Je reviens après. »

Je souris.

« Bien sûr, vas-y. »

Elle me retourna mon sourire et se releva pour rejoindre la caisse rapidement. J'attrapai un des magazines. « Non-Stop People » avec en première page, le prince Philippe qui fait encore des siennes.

« Quand le prince Philippe va-t-il arrêter ses conquêtes d'un soir ? »

« Et une de plus pour le prince Philippe ! »

« Le roi Alex ne supporterait plus de voir son petit-fils multiplier les conquêtes ! »

« Le futur roi, le prince Philippe, détesté du peuple ? »

Waouh. Est-ce que tous ces sujets étaient vrais ? Par habitude, je ne lisais pas ces torchons médiatiques qui inventent n'importe quoi pour pouvoir vendre leurs stupides magazines mais il est vrai que les photos ne peuvent qu'appuyer ces propos.

« Le prince Philippe, hein ? »

Je sursautais en entendant la voix Alice. Elle rit en me voyant poser la main sur mon cœur qui s'était emballé.

« Il est canon, c'est dommage qu'il soit aussi con. »

Je jetai un coup d'œil au magazine avant de le reposer sur la pile.

« Il est millionnaire. Il a raison de profiter ! » Argumentais-je.

« Bien sûr mais c'est le futur roi, il ne peut pas tout se permettre tout de même. C'est le roi Alex qui ne doit pas être content ! »

Je ris.

« Je confirme, il doit être dur lui ! »

Après avoir fini de poser tous les magazines à leur place, je partis rejoindre ma caisse. Je me dépêchai parce que des clients attendaient. Je pris les commandes et préparai les cafés au plus vite.

J'aimais ça. J'aimais ce travail, il me plaisait réellement.

Avant de rentrer chez moi, le soir, je passai par le bureau de Greg, le patron. Il m'avait demandé de passer après mon service.

« Désolé de te retenir, Julie mais je voulais te parler de quelque chose. Tu te souviens de notre discussion d'il y a deux semaines à propos des viennoiseries et pâtisseries ? »

Bien sûr, comment ne pas s'en rappeler ?! Le patron m'avait parlé une longue heure à propos d'une idée qu'il avait eue. Il souhaitait intégrer au café que je tenais tout un stock de viennoiseries et pâtisseries pour augmenter le nombre de revenus.

J'hochais la tête, attendant la suite.

« Ça va se faire ! Dès demain, les travaux commencent à l'arrière pour aménager un coin de cuisine et j'engagerai un pâtissier boulanger. Si tout va bien, dans 15 jours, on pourra commencer le service.»

« C'est génial ! Je suis ravie, vraiment. »

Il sourit et me dit que je pouvais repartir. J'étais véritablement contente : j'allais avoir une responsabilité de plus. Rien que ça !

Je rentrais très contente à l'appartement retrouver ma colocataire en pleines révisions. Je la laissai travailler sagement et partis dans ma chambre pour commencer la lecture d'un nouveau roman.

Je ne lus que quelques pages et finis par sortir pour rejoindre la cuisine, histoire de commencer à préparer notre repas du soir. Risotto aux champignons, un des plats que je cuisinai le mieux.

J'appelais ensuite Laura et on mangea tranquillement devant la télévision.

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