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été bleu / bakugoXreader

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rekilat

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Quand (t/p) arrive dans sa famille d'accueil pour débuter les études de ses rêves, elle est loin de se douter qu'elle n'a pas choisi le chemin le plus facile... TW : sujets sensibles abordés. Les personnages ne m'appartienne pas. ils sont à Kōhei Horikoshi, auteur et dessinateur de My Hero Academia.

Chapitre 1 chapitre 1

C'était enfin les vacances d'été. Enfin tu allais quitter cette école, ce pays. Tu n'avais jamais réussi à te faire à cette vie alors tu avais décidé de tout plaquer pour partir au Japon.

Ici en France, les alters étaient devenus tabou après de multiples accidents et les utiliser, même dans un cadre privé, pouvait engendrer de lourdes amendes. Les quelques vilains qui continuaient de sévir étaient arrêtés par les derniers héros français, que l'on comptait sur les doigts d'une main.

Toi, tu avais un alter puissant, il te permettait de contrôler les molécules, que ce soit celle d'un objet ou d'un corps vivant. Tu pouvais changer leur forme, leur mouvement et leur densité. Ainsi, tu avais la capacité de déplacer des objets, contrôler les mouvements des gens, ou de changer l'état de l'eau par exemple. Il te suffisait de les espacer pour faire passer un verre d'eau à l'état gazeux, ou les rapprocher et les immobiliser pour le faire passer à l'état solide.

Tu ne pouvais donc pas l'utiliser convenablement dans ce pays restrictif. C'est pour cela que tu avais rapidement décidé de poursuivre tes études au Japon, visant le prestigieux lycée Yuei. Ta mère, qui ne t'avais pas retenue le moins du monde pour cause de votre relation compliquée, t'avait trouvé une famille d'accueil. Ainsi, tu allais vivre chez les Bakugo.

Tu allais passer 1 mois chez eux pendant les vacances pour voir si tu t'entendais bien avec tes hôtes et passer l'examen d'entrée à Yuei, avant de t'installer définitivement 1 semaine avant la rentrée.

C'est seulement une fois assise dans le siège de l'avion que tu te rendis compte de ta folie. Tout quitter pour partir en Asie. Mais de toute façon, qu'est ce qui te retenait ici ? Tu n'avais pas d'amis, tu n'aimais pas ta famille, tu ne pouvais plus voir ton pays en peinture. Tout te poussait à fuir très loin, c'est simplement ce que tu faisais.

Tu avais réussi à mettre la main sur un vol direct mais il durait quand même une bonne douzaine d'heures, te laissant largement le temps de finir ta nuit.

Ton premier pas sur le sol asiatique fut hésitant, presque apeuré. Tu avais peur d'un nombre incalculable de chose en fait. Tu avais peur que les gens ne te comprennent pas, ou se moque de ton accent. Évidemment tu avais pris des cours de japonais et tu t'en sortais même très bien, mais seulement en théorie, tu n'avais jamais eu de réelle conversation. Tu avais aussi peur de te perdre. Tout était plus énorme que chez toi et ton cruel manque d'attention allait surement te valoir des problèmes de ce côté-là.

Tout était nouveau et terrifiant mais maintenant tu ne pouvais plus reculer.

Tu sortis de tes pensées et commenças à marcher à grandes enjambées pour retrouver ton bagage. 1 mois, c'était très long, mais tu avais réussi à tout empiler dans une seule valise qui, pour le coup, était énorme. Tu la retrouvas rapidement et la sortis avec grande peine du tapis roulant. La tirant avec deux bras pour supporter son poids, tu passas un dernier contrôle de sécurité avant de rejoindre l'extérieur.

L'air était bien plus épicé que celui que tu avais l'habitude de respirer, presque piquant. Tu l'inspiras à t'en bruler les poumons, c'était agréable.

Tu sortis ton portable pour réécouter le message vocal que Mitsuki Bakugo t'avais laissé. Vous étiez bien obligé de communiquer ainsi vu les difficultés que tu avais encore à déchiffrer les kanjis.

« Nous sommes garé à la place 217. Katsuki refuse de bouger, tu arriveras à la trouver ? C'est une voiture rouge. »

Tu lui avais répondu de ne pas s'en faire, et que tu l'appellerais en cas de problème. Tu regardas le marquage au sol. 84.

« Je vais marcher un moment... » pensas tu en soupirant. Tête baisser, tes doigts bien agripper à ton bagage, tu faisais de grand pas pour en finir le plus vite possible. 150. 151. 152. 153. 168. 175. 189. Tu y étais presque.

Alors que tu arrivais bientôt à la 200, un caillou se glissa dans la roue de ta valise, la bloquant fermement. Tu tiras un grand coup pour la débloquer mais vis avec horreur que ton geste n'avait réussis qu'à faire voler la roue en éclats. Avec le poids qu'elle pesait, impossible de la porter. Tu l'as laissas tomber lourdement sur le sol et donna un grand coup de pied dedans. Épuisée par ta journée de voyage et le nombre de pensées et d'émotions qui se battaient dans ta tête, c'était la pire chose qui pouvait t'arriver.

Tu t'assis sur le bagage et sortis ton téléphone. Au moins, tu avais une petite pause.

« Aussi délicate que moi, à ce que je vois... »

Cette voix dans ton dos te fit te lever brusquement. Tu te tournas vers l'auteur de cette remarque qui avait été faite sur un ton incroyablement désagréable, faisant contre poids avec le timbre de voix si rauque et sexy du garçon.

Ses mains étaient plantées dans ses poches et ses épaules tombantes trahissaient son envie d'être n'importe où sauf ici. Son visage était fermé, voir froid, mais sa tignasse blonde en pétard t'empêchait de le prendre au sérieux.

« Katsuki ? »

Tu devinais bien que c'était le fils unique de la famille, la description que t'avais faite sa mère de lui convenait parfaitement. Grand, blond, avec l'air méchant.

« Appelle moi Bakugo. »

Il ramassa la valise comme si elle pesait moins qu'une plume et se dirigea dans la direction de la voiture, sans te jeter un regard. Super ambiance... Tu le suivis, un peu désemparée, le souffle court.

Tu retrouvas ses parents, Mistuki et Masaru Bakugo qui tu saluèrent généreusement et te complimentèrent aussitôt sur ta façon de te parler leur. Leur fils, pendant ce temps, chargeait tes affaires dans la voiture. Il claqua la porte du coffre, s'assis sans un mot sur la banquette arrière et calla sa tête contre la vitre avec un air agacé.

Encore une fois, le trajet était long. Les parents de ce jeune homme ne cachaient pas leur enthousiasme, te posant plein de question sur ta culture et la vie en France, tu y répondais volontiers, comme tu pouvais, avec le vocabulaire que tu avais. Ils parlaient si vite que tu avais du mal à comprendre ce qu'ils disaient et devais sans cesse leur demander de se répéter. Tu entendais Katsuki soupirer désagréablement à chacune de tes erreurs.

Tu t'étais d'abord réjouie de voir que tu aurais un colocataire de ton âge mais cohabiter avec lui allait être un enfer s'il était comme ça tout le temps.

« Rappelle-nous ton nom s'il te plaît. » Te demanda Masaru Bakugo après une petite heure de route.

« (t/p) (t/n), mais appelez-moi seulement (t/p) ! »

« Alors appelle nous Mitsuki, Masaru et Katsuki, si tu vas vivre avecà nous, autant tout de suite dire que tu fais partis de la famille ! » rigola la mère.

Kastuki laissa échapper un long soupire.

Tu tournas un regard mauvais vers l'adolescent. Il leva le sourcil, surpris que tu oses le défier du regard. Tu soutins son regard une seconde, refusant de te laisser faire par ce gamin qui finit par lever ses iris écarlates au ciel. Ce garçon semblait invivable.

Mistuki Bakugo, qui avait jeté un coup d'œil à la scène par le rétroviseur central, dit avec une voix dure :

« Katsuki tu vas me faire le plaisir de faire un effort sinon... »

Elle déballa ensuite un flot de paroles incompréhensibles pour toi mais qui firent virer l'expression de froideur du jeune vers un air accablé.

« Nous comptions te faire dormir dans la petite chambre d'ami mais visiblement Katsuki à très envie de te prêter la sienne, elle est plus spacieuse et quand il fait l'effort de la ranger, elle a un certain charme ! »

Les sourcils du concerné se froncèrent plus encore à la suite de ces paroles sans pour autant qu'il n'ose dire quoi que ce soit. C'était évident qu'il n'avait aucune envie que tu utilises sa chambre, mais simplement pour le faire bouillonner, tu répondis :

« Oh merci, c'est très gentil de ta part, Katsuki. »

En appuyant bien sur le fait qu'il t'avait demandé de ne pas l'appeler par son prénom.

De longues minutes de route plus tard, la voiture se gara devant une énorme maison familiale aux murs de briques claires et aux toits arrondis portant une belle couleur verte.

Elle était tout simplement immense. Ils vivaient à 3 là-dedans ? Le fait de te dire que la chambre d'amis qu'ils t'auraient proposée n'était sûrement pas minuscule et que tu pourrais quand même profiter de la chambre du fils te remplis de satisfaction.

Katsuki allait rentrer les mains vides, mais un simple regard de Mitsuki le fit faire demi-tour. Ta valise dans les bras, il passa la porte.

L'intérieur était encore plus impressionnant que l'extérieur. Un escalier central se séparait, formant deux balcons au-dessus d'une immense salle à manger. Tu pouvais apercevoir quelques portes aux étages, et une incroyable cuisine à gauche de la pièce centrale.

« Tu peux le suivre. » me glissa Mitsuki en me désignant le garçon qui montait les marches comme il pouvait avec sa charge.

Je retirais poliment mes chaussures avant de la remercier et de m'éclipser. Katsuki allait emprunter les marches de gauche quand sa mère lui hurla :

« A DROITE ! »

Il se stoppa net, me lança un regard meurtrier et revint sur ses pas. Il donna un grand coup de pied dans la première porte pour l'ouvrir et jeta ta valise sur le lit.

Effectivement, la chambre était plus que spacieuse. Le mur en face de la porte, derrière le lit était complètement de verre et donnait sur un petit balcon. De devant le lit, partaient des escaliers qui menaient à une mezzanine ou reposait une batterie. Un bureau croulant sous des feuilles et cahiers se tenait juste à gauche de la porte.

Tu laissas glisser le sac que tu avais sur l'épaule avant de t'asseoir sur la chaise de bureau, dossier contre ta poitrine, tes bras croiser au-dessus.

« Katsuki Bakugo... » soupiras tu.

Il était toujours debout, les mains à nouveau dans les poches. A l'entente de son nom, il se tourna vers toi.

« Tu ne penses pas que ça serait mieux qu'on s'entende bien ? » dis-tu sur un ton assez désagréable.

« Il va falloir que tu arrêtes d'être aussi insolente. Après, peut-être qu'on s'entendra. »

Il se leva et se dirigea vers la porte.

« Va prendre une douche, tu pues la sueur. » ajouta-t-il en pointant une porte en bois en dessous des escaliers, avant de sortir.

Effectivement, les 20 heures de voyages commençaient à se faire ressentir. Tu ouvris ta valise, en sortis un short et un t-shirt over size, de quoi changer tes sous-vêtements et te dirigeas vers la pièce qu'il t'avait indiqué.

Jusque-là, tu avais été impressionné, mais là, tu avais simplement le souffle coupé. Cette salle de bain était plus grande que ta chambre en France.

Dans le fond à gauche, se tenait une baignoire gigantesque, que tu soupçonnais fortement d'être un jacuzzi après avoir remarqué les multiples petits cratères noir qui ornaient le fond. La cabine de douche se trouvait juste à gauche de la porte, dans le coin et une double vasque sur le mur de droite.

Tu avais toujours du mal à comprendre pourquoi 1 seule personne avait besoins de tout ça. Tu tournas la clé dans la serrure avant de laisser tomber tes vêtements part terre et de t'allonger sur le carrelage froid, fixant le plafond. Tu fermas les yeux un instant en prenant garde de ne pas t'endormir et réfléchis.

Les parents Bakugo étaient super, tu aimais beaucoup la façon dont Mitsuki te mettait à l'aise et les multiples questions de Masaru. Katsuki était... comme sa mère te l'avait décrit. Quand vous aviez commencé à correspondre elle t'avait bien précisé qu'il n'allait pas te laisser mener une vie tranquille.

Étant la seule famille que toi et ta mère avaient trouver si proche du lycée, tu t'étais dit qu'un simple garçon n'allait pas t'arrêter comme ça. Certes, il était horriblement froid, mais il te semblait bien, vu le regard qu'il t'avait lancé dans la voiture, que personne ne le contredisait jamais. Tu étais assez rentre dedans et ça n'allait pas être un problème de lui tenir tête.

Et c'est vrai que mis à part son caractère de cochon, ce jeune homme était vraiment magnifique. Son corps était légèrement sculpté ; il devait déjà s'entraîner, et son visage, malgré le fait qu'il était complètement fermé, avait des traits fins et une peau blanche sans imperfections qui donnait envie de caresser ses joues du bout des doigts.

Tu sortis de tes pensées pour enfin te passer sous l'eau, après ce voyage interminable. Une fois sortis tu commenças à fouiller dans l'armoire qui prenait le coin du fond à droite, trouvant rapidement une serviette. Tu essuyas ton corps, te la noua dans les cheveux et t'habilla rapidement.

Tu descendis ensuite pour voir si tu pouvais t'être utile à la cuisine mais visiblement tout était déjà près. Tu remercias grandement tes hôtes quand vous vous mîmes à tables. Mitsuki appela plusieurs fois son fils mais celui-ci ne daignait pas se montrer.

« Il est vraiment insupportable » me dit Mitsuki après avoir poussé un long soupir. « J'ai hâte qu'il intègre cette école pour qu'il se défoule un peu parce qu'on n'en peut plus ici. En permanence en train de crier et de se plaindre, » m'expliqua-t-elle, « en plus maintenant que tu es là il va piquer des crises de jalousie. »

Tu l'interrogeas du regarde. Pourquoi il serait jaloux de toi ? Est ce qu'il avait seulement vu qu'elle genre de chambre il avait ?

« Il faut avouer que Masaru et moi avons beaucoup travailler quand il était petit, tu imagines bien que l'on n'obtient pas tout ça en ce tournant les pouces, » ajouta-t-elle avec une pointe d'humour en regardant son salon de luxe, « alors, c'est vrai qu'il était un peu seul. Et le fait que tu arrives ici, je pense qu'il le prend comme du remplacement, alors que c'est tout le contraire. Une des raisons pour lequel nous étions très heureux de ta demande était que nous voulions de la compagnie pour lui. Mais il prend toujours tout mal. N'hésite pas à lui tenir tête surtout, ça lui fera du bien. »

Le repas se finit dans une ambiance joyeuse, sans pour autant que le blond ne se montre. Après avoir fini de manger tu t'excusas de partir si vite et montas te coucher. Tu n'en pouvais plus, tes jambes allaient te lâcher. Qui aurait cru que voyager était si fatigant ?

Tu aurais voulu souhaiter bonne nuit à Katsuki mais ce dernier était toujours introuvable. En entrant dans sa chambre, tu remarquas qu'il t'avait laissé des draps propres sur une commode à côté de son lit.

Tu les changerais demain, là tu n'étais plus capable de faire un seul mouvement, quel qu'il soit. Tu t'enroulas dans les couvertures épaisses avec un soupire d'aise.

Un instant, tu ne regrettas pas d'avoir laissé ses draps là : il sentait un mélange de lessive et de vanille. Tu humas le parfum à plusieurs reprises. C'était presque envoûtant. Tu allais sombrer dans le sommeil quand la porte s'ouvrit brusquement.

Sous l'effet de la surprise tu te relevas, en position assise. La lumière s'alluma, t'agressant les yeux. Tu cachas ton visage dans le creux de ton coude.

« Mais ça va pas !? »

Le blond qui, était entré en trombe, grommela avant de ré éteindre. Il avança à tâtons avant d'appuyer sur un autre interrupteur qui alluma l'étage. Il monta les marches sans te regarder.

« Je peux savoir ce que tu fous là ? »

« C'est encore ma chambre à ce que je sache. »

Avant que tu aies pu répondre il commença à frapper sur sa batterie. Tu poussas un long soupir et te laissa tomber en arrière, dans la multitude de coussin moelleux. Le bruit insupportable ne cessant pas, tu décidas de monter à ton tour.

Un petit salon avait été emménagé, avec un canapé rouge dans le fond, un écran plat gigantesque contre le mur de gauche et la batterie dans le fond à droite. Le sol entre la télé et l'instrument était couvert de divers pouf et coussin, ainsi qu'une table basse couverte de verre vide et de cadavre de bouteille.

Tu ramassas un fond de ce qui semblait être du soda, le versa dans un verre rouge style américain et t'assis sur le canapé. Il avait les yeux fermés et un casque sur les oreilles, il n'avait probablement même pas remarqué ta présence. Tu le fixas passer ses nerfs sur les pauvres toms et un élan de pitié te traversa quand tu vis que de grosse larme s'écrasait sur ses mains.

Il arrêta de jouer et ses épaules furent secouer de sanglots. Finalement peut être que tu l'avais jugé un peu vite. Tu avalas une gorgée du contenu de ton verre qui avait un gout étrange alors qu'il retirait son casque. Tu toussotas pour lui annoncer t'as présence mais il ne réagit pas.

« T'es parents vont te tuer si tu continues à faire autant de bruit. »

Il essuya ses joues du dos de sa main.

« Ça fait longtemps que cette pièce a été insonorisée. »

Il se leva. Il allait prendre les escaliers.

« Attend ! »

Tu te levas à ton tour, lui tendant le verre que tu avais à la main. Il te regarda avec interrogation et tu lui fis signe de le prendre. En une gorgée, il finit le liquide et jeta le récipient derrière toi.

Cette fois, il ne se retourna pas, écrasa sa main contre l'interrupteur, te laissant seule dans le noir. Tu descendais doucement les marches, bien agripper à la rambarde, pour ne pas tomber, quand la porte claqua, laissant la pièce dans le silence. Dis donc, ça allait être joyeux....

~~~

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Le rebelle

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Suzangill
4.9

« Baisse les yeux », a-t-il dit avec une pointe d'avertissement dans son ton. Elle n'a pas tressailli quand il l'empoignée à la gorge, au contraire, elle l'a fixé du regard avec un sourire narquois sur ses lèvres meurtries. Un geste de défi. « Soumets-toi ! », a-t-il grogné contre elle cette fois, frustré par sa capacité à l'énerver au point de vouloir la blesser. « Beaucoup ont essayé à me faire soumettre, mais personne n'a réussi, mon compagnon. » Le mot compagnon sonnait comme une moquerie, lui faisant resserrer légèrement sa prise sur son cou. « Je ne suis pas comme les autres Vera. Je suis ton compagnon. Ton supérieur. Soumets-toi maintenant ! » « Tu peux toujours essayer. Mais n'oublie pas, tu n'y arriveras jamais. » Il pouvait la terminer avec juste un peu plus de pression sur son cou, après tout c'était le sort de beaucoup d'autres qui ont osé le défier, mais quelque chose dans ses yeux l'arrêtait. Il voulait éteindre ce feu dans ces yeux, les voir retourner au blanc alors qu'il s'enfonçait en elle, les voir le supplier à continuer alors qu'il la niait. Il voulait qu'elle se soumette à lui à tous égards. Corps et âme à la fois. Il voulait être son protecteur, son bourreau, son dominant, son amant et son compagnon. Tout ! Mais il ne savait pas que sa compagne n'était pas une Luna ordinaire qui se soumettrait joyeusement aux caprices et aux besoins de son compagnon. Elle était le personnage mystérieux qu'on appellait tous « le rebelle ». Le protecteur mystère du bien et sauveur des femmes et celui qui rend justice à l'inégalité créée par les hommes. Si seulement ils savaient qu'il était une femme. .................................................................. ..

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