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Mariage arrangé, Séduction arrangée

Mariage arrangé, Séduction arrangée

MissShouky

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Chapitres

Tome 1 Que ferez-vous si les sentiments de l'homme que vous aimez n'ont jamais réellement existé ? Que tout ça, n'est qu'un manège orchestré par l'homme que vous aimez, son meilleur ami et votre belle-mère pour avoir tout l'argent que vous possédez. C'est ce qui est arrivé à Élisabeth dite Lizzie. Une jeune fille délaissée et non aimée qui croyait que l'homme auquel elle a dit oui devant l'autel après qu'elle est été présenté par son père, séduite et tomber amoureuse l'ai trompé pendant des mois sans qu'elle ne s'en rende compte. Mais ne dit-on pas que l'amour rend aveugle . Surtout pour elle qui ne tombe pas amoureuse si facilement et qui ne fait pas confiance aux gens. Mais lui, elle a voulu le connaître, lui donner son âme, son coeur et son corps et lui avouer ses véritables sentiments. Lui, Mike, jeune directeur dans l'entreprise de son oncle par alliance, fera la rencontre de Lizzie qui au départ pense être une stagiaire sans importance. Son but, détenir l'empire du mari de sa tante, mais pas facile quand on n'a pas de plan fixe, jusqu'à qu'il apprend la véritable identité de Lizzie. Mais quelle surprise, quand il apprend que le père de Lizzie veut un rendez-vous arrangé pour sa progéniture. Il fera alors en sorte de la rencontrer à ses risques et perile en faisant passer son meilleur ami pour le PDG de sa propre entreprise. Mais de son côté, il la séduira pour mieux la mener en bateau. Mais qui aurait cru qu'il tomberait dans son propre piège.

Chapitre 1 Chapitre 1

Lizzie

On ne choisit pas sa famille, on fait avec.

Chapitre 1 :

Les réunions de famille c'est ce que je déteste le plus au monde. Être assise sur un canapé le regard vers mon père et ma belle-mère qui elle, me regarde comme si j'étais une moins que rien. Je pense surtout qu'elle est en désaccord total avec ce que va m'annoncer mon géniteur. Et vue son regard sérieux, je peux presque deviner ce qu'il a de si important à dire. Cela concerne mon héritage.

Je n'ai jamais été en bon terme avec ma famille, j'ai toujours aimé être dans mon coin, profitant simplement de l'argent de mes parents. Je suis une fille rebelle qui a toujours son mot à dire, la fille qu'on déteste par-dessus tout car elle ne mâche pas ses mots. Je suis une méchante personne. En vrai dans ma famille, personne ne m'aime. Je n'ai jamais été une enfant désirée. Mais maintenant que je suis là, enfant unique, je dois hériter de l'empire familiale.

C'est pour ça, qu'en ce samedi midi, mon père m'a obligé à venir ici. " Si tu ne viens pas à la réunion familiale de samedi, je viendrais te chercher par les cheveux" m'a-t-il dit au téléphone après que j'ai décroché au bout du dixième appels. C'est vrai que je ne suis jamais venu aux réunions familiales, ma belle-mère ne peut pas me voir en peinture et c'est réciproque, mon père s'en fou de moi, sauf s'il sait que je peux faire de la pub et de l'argent, ma mère m'a complètement abandonnée à la naissance et je n'ai pas réellement d'amis. C'est vrai que je suis une solitaire. Mes journées se résume simplement à faire du Shopping, dormir, sortir en boîte, mangé et travailler. Je pense que même les médias ne savent même pas qui je suis réellement.

Côté mec, c'est le néant aussi. Malgré que je sois loin d'être moche, je n'attire pas réellement l'agent masculine. Je suis brune aux yeux bleus, j'ai des formes là où il faut, mais je suis un véritable garçon manqué. J'ai deux ou trois tatouages, je m'habille vulgairement, j'ai quelques piercings aussi. Un au nez, un au nombril et un à l'arcade. Et face à mon caractère de peste et ma solitude, je n'attire pas grand monde. Ce qui, au contraire ne me gêne pas du tout.

Je travaille dans un café. Bien que ma famille soit riche, je n'aime pas dépendre d'eux à part pour m'acheter mes caprices. Et puis, il faut bien que je m'occupe la journée.

En fin bref, je reviens donc à cette réunion familiale. Mon père me regarde cette fois-ci d'un air sévère. Ah ! Je ne vous ai pas dit aussi que mon vieux aime aussi envoyer ses petits espions pour savoir ce que je fais, avec qui je sors et avec qui je parle. Et ça depuis mon adolescence. Ça ne risque pas que je sorte avec quelqu'un, je l'ai dit personne ne m'aime. Étant petite, il ne m'a jamais élevé, c'était la gouvernante et les femmes de ménage qui me surveillaient. Il veut que je me maris avec un homme riche comme lui et non quelqu'un que j'aimerais réellement. Égoïste. Voilà comment est mon géniteur. Égoïste, sauf avec ceux qui ne sont pas du même sang que lui et qui vont dans son sens. Il est aussi naïf, narcissique et j'en passe.

- De quoi voulais-tu nous parler ? Je demande essayant de rester un minimum calme.

- Que fais-tu de tes journées ? Me demande-t-il en me regardant de haut, je suis une moins que rien pour lui, j'ai oublié.

- Je travaille. Tu devrais le savoir étant donné que tu m'envoie tes espions. Je lui réponds froidement.

Il inspire bruyamment n'aimant pas que je lui réponde sur ce ton. En plus, il s'en fou de ma vie, pourquoi me demande-t-il ce que je peux bien foutre de ma misérable vie ? Et face à ma réponse juste après son agacement, il me regarde encore une fois avec une grimace. Je sais, je te répugne. J'ai tellement l'habitude que je ne fais même plus gaffe à ses réactions.

- Arrête tout tes activités. Tu viens travailler dès lundi à l'entreprise. Bien entendu, tu n'auras pas de poste, tu seras simplement stagiaire.

- Tu n'avais pas remarqué que j'ai déjà un emploi. Pourquoi tu veux que je vienne travailler dans ta foutu boite ?

Je me lève prête à partir. Il a vraiment cru que j'allais obéir comme un bon chien, chien à son maitre. Il se met le doigt dans l'œil. Contrairement à sa foutu femme qui n'est là que pour son argent, moi je n'en ai rien à faire de son héritage à deux balles. Je vis bien jusqu'à présent. Quoique je ne voudrais pas que tout l'argent de mon père reviennent à cette greluche.

- Tu n'as pas le choix, tu es la seule héritière de DEBARRA. Il faut que tu te formes pour être la prochaine PDG.

- Mais je ne veux pas être PDG, je veux vivre ma vie comme bon me semble.

- Tu sais très bien que tu n'as jamais pu le faire. Depuis ta naissance, ta vie est déjà programmée. Je t'ai laissé assez d'espace ses vingt-trois dernières années.

De l'espace ? Tu parles. M'obliger de faire du marketing avec beaucoup plus d'heure que les autres c'est ça qu'il appelle de l'espace ? Et face à ce qu'il vient de dire, je ne peux m'empêcher de faire une grimace. Je le laisse dire, sinon je vais me prendre la tête avec lui.

- Okay. Je vais le faire ton foutu stage.

Comme je l'ai dit, je ne veux pas que l'empire qu'ait créé ma famille aille dans les mains de cette vipère aux ongles trop manucuré. Heureusement que je bosse cette après-midi, je vais pouvoir dire à ma patronne que c'est fini pour moi. De toute manière, elle aussi, elle ne m'aime pas. Elle m'a simplement pris parce qu'elle avait besoin de personnelle et elle a vu que j'étais compétente.

Je commence à partir sans même saluer ma belle-mère et mon père qui me regarde sans dire un mot. Je fais un pas, puis deux quand mon père m'arrête dans mon élan.

- Ah, et prépare-toi aussi, lundi soir, tu as un rendez-vous arrangé avec le PDG d'ELIOSS.

Je me retourne cette fois-ci presque folle de rage. Okay, je veux bien qu'il se mêle de ma vie professionnelle, mais ma vie personnelle, hors de question.

- Je n'irai pas.

- Si tu iras.

- Non.

- Si tu iras. Sinon je ne te donnerais même pas un centime ce mois si. Me fait-il du chantage.

Vive la famille.

- Okay, j'irais. Mais s'il ne me plait pas, je ne prendrais même pas la peine de le recontacter. Je dis.

Cette fois-ci, je pars pour de bon. Je ne reviens pas du chantage de mon père. Chez lui rien ne rime avec chantage. Il est riche, il a du pouvoir et de l'influence, il le sait et il a tout ce qu'il veut. C'est pour ça qu'il arrive à manipuler les gens comme bon lui semble.

Après cette réunion de famille désastreuse, je rejoins mon boulot. Il faut que je voie cette sangsue de patronne. Elle serait l'une de mes pires ennemies, elle m'aurait sucé jusqu'à la moelle. Je regarde l'heure sur ma montre et j'ai dix minutes de retard. Je vais me faire taper sur les doigts. Pire, me prendre la tête avec elle. Je suis encore devant les portes, j'inspire un peu avant d'entrée.

Devant moi se tient ma patronne qui me regarde avec un air sévère sur le visage. Je lève les yeux au ciel sachant exactement ce qu'elle va me dire.

- Tu es en retard. Me fait-elle remarquer.

- Je sais de dix minutes. Mais j'ai une excuse. Je dois vous parler.

- Et de quoi ?

Je regarde autour de moi et vois qu'au vu de son ton qui porte, tout le café nous regarde.

- En privé, ça sera mieux.

Je lui fais montrer l'endroit derrière elle qui n'ai autre que son bureau. Elle se tourne et commence à marcher en direction de la porte, je la suis et une fois à l'intérieur, je ferme la porte derrière moi. Elle s'assoie sur son fauteuil, tel une reine sur son trône et me foudroie de son regard perçant. Si elle croit me faire peur, c'est mort. Je m'assis en face de son bureau et regarde ailleurs.

- Accouche, les clients ne vont pas se servir tout seul. Me dit-elle sur un ton froid et pour me faire remarquer.

Je mords ma lèvre inférieure pour essayer de lui dire ce que je dois lui dire. J'aime mon boulot et je regrette déjà assez de devoir le quitter pour travailler dans l'entreprise de mon paternel et ça même si je déteste la personne qui gère ce café.

- Je dois démissionner... Dès aujourd'hui. Je dis du tac au tac.

Et comme si elle attendait cette phrase depuis longtemps, elle me regarde avec un mini sourire tout en gardant son air choqué. Fait style d'être étonné, pétasse va !

- Et pourquoi ?

- Pour raison personnelle.

Elle n'ait pas ma copine pour que je lui dise la véritable raison. Je sais qu'avec cette phrase que je viens de lui sortir, elle est capable d'aller lancer des rumeurs sur mon compte.

- Des raisons personnelle, tout le monde en a. Ce n'est pas parce qu'on a des raisons personnelles qu'on doit démissionner de son travail.

Je ne vais tout de même pas débattre sur le sujet.

- Quoiqu'il en soit, je vous donnerais ma lettre demain matin.

Oui, parce que le café est ouvert le dimanche aussi. Je me lève et sort de son bureau. Je vais quand même finir ma journée. Ma collègue qui est en train de servir un client, me fait signe vers la caisse où se trouve quelques clients qui attendent que je les serve. J'enfile donc mon tablier et commence à prendre les commandes.

La journée se termine et je suis maintenant toute seule dans le café. Je fais la fermeture. Je rendrais les clefs demain en même temps que ma lettre. Je fini de nettoyer les quelques tables, de compter l'argent pour le mettre ensuite sous clefs dans le bureau de la patronne et je fini de nettoyer quelques babioles avant de fermer le café.

Il est vingt heures et pour avoir un taxi à cette heure-ci, c'est un peu difficile surtout quand on ne les appelle pas. Je n'ai pas de voiture, malgré que j'aie mon permis de conduire. Je marche alors en direction de chez moi. J'habite à quelques rues d'ici, heureusement.

Mon appartement ne fait ni riche, ni pauvre, je n'habite pas dans les quartiers riche ou pauvre de New-York, mais dans un des immeubles refait à neuf. L'intérieur de mon appartement et assez spacieux pour un studio, enfin un T2 plutôt. Il est situé au dernier étage et il ressemble à un penthouse, mais beaucoup plus petit. J'ai refait la décoration aussi, dans mes couleurs préférés, sombre. Oui, j'aime les couleurs sombre, ça représente bien ma vie. Ma cuisine n'est pas séparée du salon et de la salle à manger. J'ai une cuisine américaine. Là où je passe mes dimanches en général. J'adore cuisiner, même si je n'ai personne à qui faire goûter mes petits plats.

J'en reviens donc à la décoration de mon appartement. Bien que je sois toute seule, sans ami, les travaux je m'en suis occupé toute seule du plafond, jusqu'au carrelage du sol, qui est couleur chocolat, mon plafond et gris les murs de mon salon et de ma salle à manger sont marron foncé. Il n'y a pas beaucoup de couche de couleur. Ma chambre baigne dans le noir et le gris, ma cuisine aussi est dans les tons marrons. J'ai un petit balcon qui éclaire ma cuisine et presque le reste de la maison, avec quelques fenêtres par ci par là. Ma chambre elle, est une pièce tout à fait différente, comme je l'ai dit, elle est en noir et gris, même ma couverture. J'ai un grand lit King size et ma chambre et assez spacieuse dans son genre, à côté de mon dressing se trouve la porte qui mène à ma salle de bain qui est en gris foncé, j'ai une douche et une baignoire ainsi que deux lavabos. Je me demande pourquoi j'en ai deux alors que je ne suis pas en couple du tout. Mais c'était déjà installé comme ça, quand j'ai loué l'appartement.

Je dépose mes clefs sur la commode à l'entrée et me débarrasse de ma veste, j'enlève mes chaussures et lâche un soulagement une fois qu'ils sont sortis de mes pieds. Je n'ai jamais été aussi contente de rentrer à la maison. Je me dirige vers ma cuisine et essaye de me faire un menu dans ma tête, ce que je pourrais manger ce soir. En vrai, je n'ai pas réellement envie de me faire une grande bouffe. Et si à la place, je me commandais quelque chose ? Du chinois. Je prends mon téléphone et compose le numéro du restaurant au fond de la rue.

Ensuite, je prends une feuille et un stylo à côté de mon ordinateur et sur mon bureau, allume la télé et m'installe dans mon canapé essayant maintenant de réfléchir à ce que je vais mettre dans ma lettre de démission.

Wouaaah Lizzie, tu as marqué trois mots depuis dix minutes.

Lettre de démission.

En vrai je ne sais même pas comment je vais formuler tout ça sans insulter la patronne. Car j'ai toujours rêvé de lui dire mes quatre vérités dans une future lettre de démission. Mais en fin de compte, je vais oublier cette idée saugrenue.

Après trois ans travaillés à vos côtés, moi Lizzie Foster démissionne de son poste de serveuse au sein de bonheurs café...

Franchement elle n'aurait pas dû l'appeler comme ça. "Horreur café" se serait parfait.

... Pour raison personnelle. Je ne pourrais simplement pas former une autre serveuse ou en cherchait une autre dans la position que je suis.

Voilà, quelques lignes brèves. Je ne vais pas raconter ma vie sur ce bout de papier et s'il faut, elle ne va même pas prendre la peine de la lire. Je plis mon papier et le met dans une enveloppe en marquant mon nom, mon prénom et lettre de démission en capital. J'ai quand même fait un effort pour écrire quelques phrases. Même si ce n'est pas mon genre.

L'interphone se met à sonner. Ça doit être le livreur. Pile au moment où mon petit ventre cri famine. Je me lève et récupère mon porte-monnaie avant d'aller lui ouvrir. J'attends bien sagement devant la porte qu'il prenne l'ascenseur après lui avoir ouvert la porte du hall du rez-de-chaussée. Le voilà qui sonne à la porte et je lui ouvre directement, lui récupère les deux sachets, lui donne les quelques billets de dollars, bien entendu, il était à deux doigts de me baver dessus, il n'a pas cessé de me reluquer juste après que j'ai ouvert la porte. Quel culotté !

Je referme la porte derrière lui et je pars m'installer devant la télé en essayant de trouver les rediffusions de "Good doctor" que j'ai loupé.

Et franchement, ma vie de célibataire et ne plus vivre chez papa et belle maman c'est l'extase, je peux faire ce que je veux sans me préoccuper de leur critique à longueur de temps. Ça fait trois ans que je vis comme ça, après avoir gentiment demandé à mon père de vivre seule car je ne les supportais plus du tout. Je sais que la vieille bique c'est dit "Bon débarras." mais ça, je m'en contre fiche.

Je termine de manger avant de partir dans la salle de bain pour prendre une bonne douche et repenser à ce que m'a dit mon père, sur le fait que j'avais un rendez-vous arrangé lundi soir avec le PDG d'ELIOSS. Lui aussi ne va pas du tout m'aimer et ça même si je fais bonne impression. J'espère simplement que ce n'est pas un vieux croûton qui ne ferait que regarder ma poitrine.

J'ai l'impression que la vie veut que je sois seule toute mon existence. Sans enfant, sans mari. Personne qui pourrais m'aimer.

C'est triste mais voilà comment se résume ma vie.

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