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Petite Maline

Petite Maline

tima221

4.9
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Chapitres

Khadija, une jeune femme de 22 ans rencontre par un simple hasard Fadel, un jeune homme pour qui tout réussit. Réalisant qu'il pourrait être un moyen rapide pour elle de complètement changer de vie et accéder à tout ce qui lui avait fait défaut jusque-là, elle élabore un plan machiavélique qui risque de se retourner contre elle.

Chapitre 1 1. Par hasard

PDV Khadija

Flashback

Je continuais de pleurer, ne sachant comment calmer ma douleur.

Moi : 😭😭 Non. Rocky, Khalil, li lama def. Tass na sama yakar (il a osé me faire cela. Il a brisé tous mes espoirs).

Rocky : Khadija, yag nala wakh ke dey fo ak yow, mais déglouwoma (ça fait longtemps que je t'ai prévenu. Il s'amusait avec toi, mais tu ne m'as pas écoutée). Ça se voyait de loin qu'il profitait de toi.

Moi, décidée : 😡 Walay, tant que je serais vivante, ce mariage n'aura jamais lieu.

Rocky : Toi, est-ce que ça va? Tu vas t'humilier à ce point? D'ailleurs, qu'est-ce que tu pourrais faire? Aller faire un scandale à sa réception.

Moi : Oui. Entre autre ...

Rocky : Gnako diom bobou (tu ne vas pas t'abaisser à ce point).

Moi : 😭😭😭 Il ne peut pas se marier avec elle. Je lui ai tout donné.😭😭

Rocky : Oui. Et maintenant, il t'a laissée pour aller épouser une fille sage de la haute société. Je t'avais prévenue. Les fils à papa de son milieu se marient qu'avec des filles à papa. Maintenant tu vas m'écouter, quand je te donnerai un conseil. Cesses tes larmes et relèves-toi. Tu vas pleurer plusieurs mois, puis ton cœur passera à autre chose.

Moi : Mon cœur n'arrivera jamais à l'oublier.

Rocky : Si. Tu verras. Le temps guérit tout.

Fin flashback

*************

Un an plus tard

Pdv Fadel

J'étais heureux de chez les heureux. Imaginez le sentiment que vous auriez si vous veniez de gagner un contrat de 15 millions. C'est exactement ce que j'étais en train de vivre actuellement. Un contrat de 15 millions. C'était le plus gros contrat que je gagnais de moi-même, en m'occupant tout seul du projet. C'était bien la première fois que mon père me faisait confiance comme ça, en me laissant m'occuper de tout ce projet comme un grand. Maintenant, il fallait que je l'annonce à mon père. Je partis dans son bureau pour lui annoncer que le service juridique venait de valider la réception du contrat. Il me félicita et me dit qu'il allait désormais plus souvent me laisser gérer certains gros contrats. Je sortis de son bureau, très fier de moi. Jusqu'ici, il m'avait toujours confié de petits contrats et pour qu'il accepte de me confier le projet de Sogicap, il avait fallu que le médecin lui conseille de diminuer sa charge de travail et de prendre un peu soin de son cholestérol. Je savais que je ne devais pas rater cette occasion de lui prouver que je pouvais petit à petit prendre la relève. Je me rendis dans le bureau de Karim pour lui dire la bonne nouvelle.

Karim : Chi, Boy, ça, il faut qu'on fête ça et cette fois, tu ne vas pas me dire que j'aime trop la fête.

Moi : Oui. Cette fois, je veux bien qu'on aille faire la fête.

Karim : Ok. On va sortir ce soir. Tu viens me chercher vers 20h.

Moi : Pourquoi je viens te chercher? Tu as ta voiture.

Karim : Parce que j'ai l'intention de bien fêter ce contrat et je risque de ne pas être en état de conduire après la soirée.

Moi : Si tu vomis dans ma voiture, je te jette en plein rue et tu te débrouilles pour rentrer chez toi.

Karim : Boy, bayina yeufou khalé yoyou (j'ai arrêté ces histoires de gamins).

Moi : Ça vaut mieux pour toi. Bon, je retourne travailler. Ce n'est pas encore l'heure de la descente.

Karim Diagne, c'était mon cousin et à ses heures creuses mon plus grand ami. Quand il le voulait, il pouvait être le plus gros fouteur de troubles. Mais au boulot, c'était le meilleur comptable qu'on pouvait avoir. C'est d'ailleurs pour cette raison que mon père était loin de savoir la moitié des folies qu'il était capable de faire. Moi aussi, quand je le voulais, je pouvais en faire des bêtises, mais à 26 ans, j'évitais maintenant d'un peu trop faire la fête. J'aspirais à succéder un jour à mon père et je ne pouvais y arriver qu'avec du calme et de la concentration dans le boulot. Moi, c'était Fadel Sène, le fils aîné de Babacar Sène, le grand magnat financier qui avait cet étonnant don de faire fructifier tout ce qu'il touchait. J'aspirais à hériter ce don, moi aussi. Je pense que je suis sur le chemin, puisque je viens quand même d'apporter 15 millions à l'entreprise. C'est vrai que Papa arrivait à en gagner beaucoup plus, mais toute chose commence par le chiffre 1. Ça viendra un jour. Ce soir, je comptais et bien faire la fête sans culpabiliser.

**************

Pdv Khadija

Je traînais les pieds, pas très motivée à sortir. Les filles voulaient profiterun peu du vendredi, mais je n'avais pas très envie de sortir. Fabi et Rocky ne s'imaginaientpas combien j'étais fatiguée, aujourd'hui

Fabi : Dija, boul gnou fonton (ne te moques pas de nous), accélères la cadence.

Moi : Les filles, je n'ai pas trop envie de sortir ce soir.

Rocky : Que tu aies envie ou non, on va sortir. Donc il vaut mieux pour toi que tu fasses plus vite.

Cheut! 🤦‍♀️ Je m'assis devant la coiffeuse et me maquillai. Quand je me levais, Fabi sourit.

Fabi : Voilà, tu es magnifique. On va sortir. Tu vas juste profiter d'un moment de détente. Fékheul sa bopeu(t'aérer l'esprit), puis on rentre.

On quitta l'appartement de Fabi et elle nous amena en voiture dans un restaurant chic. On s'installa toutes les trois et on commanda. On était en train de manger, quand un groupe de garçons entra dans le restaurant. Ils passèrent devant notre table.

Un des garçons : Tiens, Fabi Konaté?

Fabi : Karim Diagne.

Elle se leva et lui fit la bise.

Fabi, à un des autres garçons : Fadel. Quelle surprise? Ça fait longtemps.

Le garçon, en lui faisant la bise :Oui. Très longtemps.

Celui qui s'appelait Karim : Tu es venue dîner ici?

Fabi : Oui. Avec deux copines. (à nous les filles), Les filles, voici Karim et Fadel. (puis aux garçons). Je vous présente Rokhaya et Khadija.

Ils vinrent tour à tour nous faire la bise.

Fabi : On est venues manger entre filles, histoire de décompresser du stress accumulé toute la semaine.

Karim : Nous, on fête un heureux événement. Ça vous dirait qu'on vous rejoigne?

Fabi : Plus on est nombreux, plus on est content.

Karim : Chouette. Je vais demander à un serveur de venir nous aménager une grande table qu'on puisse tous s'asseoir ensemble.

Il s'éloigna et je remarquai le regard intéressé de son copain qui me dévorait littéralement des yeux. Cheut, 🤦‍♀️ je vais encore me faire relooker pendant toute cette soirée.

Un serveur vint et colla à notre table, une autre pour en faire une seule grande table capable d'accueillir les cinq garçons. Celui qui me relookait s'assit à mes côtés, mais à ma grande surprise, il resta courtois et ne se montra pas entreprenant. Au contraire, il garda ses distances et ne me parlait que de temps en temps. Il discutait surtout avec Fabi et les autres garçons. On mangea plutôt dans la bonne humeur. À la fin du dîner, Fabi sortit son portefeuille pour payer.

Karim : Non. Les filles, aujourd'hui, c'est nous qui vous offrons ce dîner, n'est-ce pas Fadel?

Fadel : Bien sûr. On serait des goujats si on vous laissait payer l'addition.

Fabi : Merci, les potos.

Rocky et moi : Merci, c'est gentil.

Fadel : Pas de quoi, les filles, on le fait de gaieté de cœur.

Ils se partagèrent entre eux l'addition.

Fabi : Bon. Nous, on va y aller.

Karim : Ok. Mais Fabi, dina la wo, temps yi da ngama bayi (Fabi, je t'appellerai un de ces jours, tu m'as abandonné depuis quelques temps ).

Fabi : Ok. J'attends ton appel. Ciao, les garçons.

Les garçons : À bientôt.

Rocky et moi : Au revoir.

Les garçons : Au revoir.

On se dirigea vers la sortie.

*****************

Pdv Karim

Fadel, quand les filles s'en allèrent : Bon. On y va. Je suis fatigué.

Moi : Fadel, sagnoko, (tu n'oses pas). On avait dit qu' on allait fêter ton contrat.

Fadel : Oui. Mais on peut continuer la fête demain. Je suis fatigué.

Moi : Cheut, Fadel. Wa, les gars do lène wakh si ki (faîtes quelque chose?

Abdou : Wa, Fadel, boul yakh programme bi (ne gâches pas le programme).

Fadel : Je ne gâche pas le programme. Je le reporte à demain.

Abdou : Si on le reporte, tu offres une tournée demain.

Fadel : Vas pour la tournée.

Abdou, en se levant : Ok. On le reporte à demain.

Fadel : Allez, Karim. Je te ramène chez toi.

Contre mon gré, je le suivis dans sa voiture.

Fadel, après avoir démarré : Karim, qui sont les filles qui étaient avec Fabi?

Moi : Je ne connais pas tout le Sénégal. Je ne sais pas qui elles sont.

Fadel : La Khadija, elle est mignonne.

Moi : 😁 Bo, beugué ma tégale la dokh bobou (si tu veux, je t'arrange l'affaire).

Fadel : Je ne serai pas contre. J'aimerais bien la revoir.

Moi : Bayil leup sou mey lokho(laisses tout entre mes mains), demain, j'appelle Fabi.

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