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La confusion : le choix du cœur

La confusion : le choix du cœur

Claudine.

5.0
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10
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49
Chapitres

Carla Stone, une jeune femme originaire d'un pays imaginaire, âgée de 22 ans, a perdu son père et sa mère souffre du carcinome ovarien. Issue d'une modeste famille rurale, elle n'a pas eu la chance de recevoir une éducation poussée mais se distingue par son don exceptionnel pour le chant, sa voix magique émouvant tous ceux qui l'écoutent. Pour subvenir aux besoins de sa mère malade, elle cultive les quelques lopins de terre légués par son père, vendant les récoltes en ville pour acheter les médicaments nécessaires pour sa mère. Malgré tous ses efforts, réunir la somme requise pour l'intervention chirurgicale de sa mère s'avère une tâche ardue. Le destin bascule lorsque Carla croise le majordome d'une famille fortunée. Une connexion mystérieuse se noue entre eux, bouleversant son existence. Les situations se compliquent davantage lorsqu'elle fait la rencontre du fils héritier de cette famille, tout en travaillant aux côtés du majordome. Les deux jeunes hommes viennent ébranler la vie de Carla, entre tourments et espoirs. Les dilemmes et les choix déchirants surgissent, mêlant sentiments amoureux et renoncements. Une trame de rivalités, d'amitiés brisées, et de cœurs meurtris se profile à l'horizon. Un récit où chaque décision pèse lourd, unissant ainsi courage et vulnérabilité dans un combat intérieur. Auteur : plume d'encre

Chapitre 1 La voleuse

Carla Stone est mon nom, je suis la fille unique de mes parents et orpheline de père. J'ai perdu mon père à l'âge de deux ans, donc je n'ai aucun souvenir de lui, à part de vieilles photos qui ne suffisent pas pour le connaître. Je n'ai pas eu la chance de faire beaucoup d'études, car je viens d'une famille de paysans et je suis une paysanne. J'ai arrêté mes études en quatrième année littéraire lorsque la maladie de ma mère a commencé, car elle ne pouvait plus rien faire et j'étais là pour tout faire vu que nous sommes seulement deux.

Les travaux des paysans ne produisent pas autant qu'on pourrait l'espérer, car chaque saison a ses réalités. Il faut être paysan pour comprendre ce que je dis.

J'ai donc dû abandonner mes études et faire ces petits travaux qui m'aideraient à acheter des médicaments pour ma mère. Depuis qu'elle est malade, je fais tout pour elle, même si souvent elle me cache sa souffrance. En tant que son enfant et une grande personne, cela se voit et je me sens mal à la voir souffrir.

En ce qui me concerne, je suis une belle fille, beaucoup ont honte de se décrire, mais pas moi. Je suis fière de ce que je suis et je sais qui je suis. Je suis une belle fille, peau claire avec de longs cheveux. Je suis un peu mince, têtue, un peu folle aussi, bon j'ai oublié d'autres traits mais c'est à peu près ça. Je suis une fille au caractère brut et parfois j'agis comme un homme, mais ce qui couronne le tout est que je suis serviable et gentille. Je ne me vante pas mais je me connais, oui.

Dans notre coin du pays, je suis très populaire, tout le monde connaît Carla et chacun accompagne mon prénom d'un surnom bizarre comme "Carla la têtue", "Carla la folle", etc. et tout ça a commencé depuis la maladie de ma mère car je fais n'importe quoi pour elle. La maladie de ma mère est tout ce qui compte pour moi. Mon père ne nous a rien laissé de spécial, à part un petit champ que ma mère et moi cultivons pour chaque saison afin de voir ce que cela va nous donner. Heureusement que nous ne sommes pas en location, sinon je ne saurais pas avec quoi payer le loyer et trouver à manger.

Ma mère souffre d'un cancer, du moins c'est ce qu'elle m'a dit. Elle n'a pas voulu m'en parler plus et j'ai accepté sa décision. Je sais qu'un jour elle m'en parlera, quand elle sera prête. Je ne veux pas la presser car une fois qu'elle parle de ça, elle pleure et ça me fend le cœur à mon tour. Elle me dit toujours de ne rien faire car elle va mourir faute d'avoir l'argent pour son opération, mais je ne crois pas à ce qu'elle dit. J'ai confiance qu'un jour elle guérira et j'aurai ma maman d'amour comme avant.

Moi : Maman, il est temps d'aller à la cueillette.

Maman : Je t'ai déjà dit, Carla, arrête de te faire souffrir pour rien, cherche juste ton argent pour continuer tes études.

Moi : Maman, on a déjà parlé de ce sujet et c'est déjà clos. Tu vas guérir. Je pars cueillir les fruits et puis je vais partir en ville pour les vendre et le soir je te ramènerai tes médicaments.

Maman : Carla ! Je ne sais plus quoi dire.

Moi : Parce qu'il n'y a rien à dire.

Maman : Et où vas-tu trouver des fruits ? À ce que je sache, dans notre champ il n'y en a plus assez.

Moi : Couche-toi seulement et attends mon retour maman.

Maman : D'accord, que Dieu t'accompagne.

Moi : Amen maman.

Maman : ne fais surtout pas de bêtises Carla, je te connais!

Moi : attend seulement mon retour.

Je prends mon panier pour aller cueillir les fruits que je vais aller vendre mais en arrivant, il n'y a plus de fruits mûrs dans mon champ. Je me demande quoi faire. Il est hors de question que je rentre sans rien. Comment ma mère aura-t-elle ses médicaments ?

Et puis je jette un coup d'œil dans le champ d'à côté et je vois plein de fruits mûrs. C'est le champ de Monsieur Claude, le plus riche des paysans car il est l'unique à avoir de grandes plantations et nombreuses en plus. Il est quelqu'un de compliqué, lui avec sa fille Mara mais ce n'est pas le cas pour sa femme qui est quelqu'un de bien.

Quoiqu'il fasse, je vais aller cueillir sur ses fruits. J'entre lentement pour ne pas déclencher l'alarme attachée sur son épouvantail. J'ai bien fait la cueillette et j'étais ravie. En plus, j'ai juste cueilli les fruits les plus mûrs. Mais en sortant, je me suis cogné à l'épouvantail et l'alarme a été déclenchée. Il n'y a plus moyen de fuir, car Monsieur Claude était déjà là avec sa femme et sa fille Mara. Ils ont sûrement entendu le son de l'alarme.

Mara : la voleuse

Moi : je n'ai pas volé

Claude : et qu'as-tu fait alors ?

Moi : bon j'admets que j'ai pris sans votre permission, mais je n'ai pas volé. Il n'y a plus rien dans notre champ et ma mère doit avoir son remède. Aujourd'hui, Monsieur Claude, voilà pourquoi.

Mara : ce n'est pas de notre faute si tu as un champ médiocre.

Moi : toi, tu la fermes, car je ne te parle pas.

Claude : Tu as volé, puis tu parles ainsi à ma fille?

Moi : Madame Claude, pourquoi ne dites-vous rien?

Je savais que Monsieur Claude et sa fille Mara n'allaient pas arrêter, c'est pourquoi je souhaite que sa femme intervienne.

-"Mon chéri, Mara, vous savez dans quel état se trouve la famille Stone, et si Mara a fait ça, c'est peut-être parce qu'elle savait que si elle te le demandait, tu aurais refusé", dit-elle.

Je vous avais dit qu'elle était la seule gentille de cette famille.

Moi : Oui, Monsieur Claude, je savais que vous alliez refuser avec votre fille Mara.

Claude : La prochaine fois, tu vas demander avant d'y entrer. Tu as de la chance que ma femme soit intervenue.

Moi : Non, la prochaine fois, après avoir cueilli, je viendrai vous alors montrer ce que j'ai pris. Merci beaucoup, vous êtes gentil monsieur Claude

Mara : Quoi? Tu es folle ou quoi?

Moi : Contrairement Mara, tu sais que si je demande avant de le faire, vous le ferez pour moi et vous allez juste cueillir peu de fruits qui ne sont pas très mûrs. C'est pourquoi je dois le faire seule pour prendre un grand nombre et les meilleurs de tous.

Claude : Mon Dieu, je ne sais pas pourquoi je passe mon temps à discuter avec une folle comme celle-ci. Stone n'était pas ainsi.

Et puis, il part.

Qu'est-ce que j'ai dit de mal pour qu'il me traite de folle? Bon tant pis, j'ai déjà la permission.

Mara est fâchée et reste là à me regarder, mais sa mère veut mourir de rire après ce que j'ai dit. Je ne pensais pas que c'était si drôle. Je dépose mon panier et puis je la serre dans mes bras.

Moi : Merci beaucoup, Madame Claude.

Elle : Tu es comme ma fille Mara, et surtout tu es trop marrante. Mes salutations à ta mère.

Mara : Je ne suis pas comme elle, ne me compare pas à une folle, mère.

Moi : Et tu penses que j'ai envie d'être comparée à une colérique de basse classe comme toi? Je préfère être folle.

Et je prends mon panier pour partir sans faire attention à elle, et sa mère continue toujours à rire.

Mara : Maman, tu as entendu? Et puis ça t'amuse?

Elle : Carla est trop amusante, et toi, tu devrais régler ta colère de basse classe (rire).

Voilà à quoi ressemble ma vie. Je suis prête à tout pour sauver ma mère, vu que je ne peux rien faire pour son opération. Mais quand même, je ne resterai pas tranquille sans lui fournir aussi ses calmants. Une mère est précieuse et la mienne mérite tout. Maintenant là, je suis une voleuse. Je ne sais pas ce que je ferai demain pour qu'elle ait ses médicaments, mais ce que je sais, c'est que je suis prête à tout pour elle, même si je ne sais pas ce que je ferai dans les jours à venir pour ses médicaments.

Je ne sais pas pourquoi la vie est si injuste. Je ne sais pas pourquoi en plus d'être pauvre, il y a aussi la maladie de ma mère. Et tout cela repose sur moi, surtout que je ne veux pas la perdre vu qu'elle est la seule famille qui me reste. J'aurais aimé que tout soit différent, mais hélas.

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