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Brother's Ennemies

Brother's Ennemies

EdenDraw666

4.8
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6
Chapitres

Altaïr Edwal est un assassin renégat au Moyen Age. Il rejoint la royauté après avoir trahit sa Confrérie. Il se retrouve en conflit avec son frère de coeur et tombe sous le charme de la reine. De la commence une lutte entre l'amour et le devoir. Comment le jeune homme qui cherchait simplement du nouveau et de l'action, va-t-il se sortir de cette situation ? (Il s'agit d'une histoire tirée d'un Role Play fait avec une amie)

Capítulo 1 Chapitre 1 : Un traitre au service de la reine

Le temps change les gens. C'est ce que l'on dit. Et ces deux frères l'ont largement prouvés. C'était a l'époque de la Royauté, des chevaliers, des Hideos et des Assassins. Deux enfants orphelins grandirent comme des frères dans la même confrérie, sous les regards attentifs de leurs aînés et mentors. Tout deux se lièrent rapidement au point de ne plus rien faire l'un sans l'autre. Pleins d'ambition, tout deux admiraient la force et la fierté de leurs ascendants, souhaitant plus que tout devenir comme eux ; de grands assassins.

Ils effectuèrent ensemble leur apprentissage et obtinrent leur marque et leur baptême d'assassin dans le même temps. Le Royaume de l'Est prospérant dans une aire de paix, les missions et assassinats se faisaient peu nombreux. La plupart des membres de la Confrérie passaient leurs journées a s'entraîner ou a discuter entre eux. Laissé par ce quotidien morose, qui l'avait beaucoup déçu en brisant son idéal de la vie d'assassin, l'un des deux orphelin commit un acte de traîtrise a l'âge de vingt-deux ans. En effet, voulant se retirer de ce rythme de vie ennuyeux, cherchant l'excitation, l'inconnu et la nouveauté, le jeune homme quitta la Confrérie pour se rallier a la royauté en tant qu'assassin personnel de la reine au pouvoir, Daenerys des Roches Pourpres. Il resta bien sur dans l'anonymat pour garder son identité secrète au sein des hautes sphères du royaume. Seul la reine connaissait son véritable nom. Car, pour rester un inconnu, il se faisait appelé l'Aigle au serres écarlate par les nobles et villageois de la cité.

Cette traîtrise mit fin a son amitié fusionnelle avec le second orphelin. Ce dernier en était même arrivé au point de haïr celui qui était autre fois, son meilleur ami, son frère. Ce jurant d'être celui qui le tuerait. Car telle était la sentence des traîtres au sein d'une confrérie d'assassins.

Cela faisait déjà trois ans qu'Altaïr, le traître, avait rallié la reine et travaillait a son service. Il effectuait principalement des missions de renseignement et de protection de temps a autre. Mais, plus que les missions données par la reine, c'était de savoir sa tête mise a prix qui donnait du piment a son existence. Devoir ruser pour détourner l'attention. Se cacher. Risquer sa vie a chaque instants. Il se sentait vivre. Il sentait son cœur battre d'excitation. Bien plus qu'au sein de la confrérie. Et puis, les combats. Oui. Il avait déjà affronté a plusieurs reprises son frère, Aguilar. Celui-ci avait d'ailleurs radicalement changé. Sacolère s'était transformée en haine et en soif de sang. Tuant pour son bon plaisir ou a la solde de personnages hauts placés aux intentions malsaines. Violant l'une des valeurs principale de la Confrérie : Toujours œuvrer pour la justice et le bien du peuple. Il restait donc caché quelques part dans la cité, loin du quartier générale des siens pour fuir les représailles. Et surtout, pour traquer celui qu'il haïssait plus que tout, son propre frère. Ne sortant de sa cachette que pour tuer.

De leur dernière affrontement, Altaïr en était sortit avec quatre balafres sur le côté droit de son visage, dont une traversant sonnez pour s'arrêter sous son œil gauche. Mais pour lui, ça n'était qu'un trophée de plus. Prouvant une fois encore qu'il était sortit vivant d'un combat.

Vêtu de sa tenue habituelle, le visage camouflé derrière une capuche et un foulard blanc, le balafré passa les grandes portes du château et s'avança devant le trône pour poser un genoux a terre. Il baissa ensuite la tête en fermant les yeux, amenant son poing droit a son cœur.

- Vous m'avez demandé, votre majesté ?

La reine, une jeune femme douce au long cheveux d'or, sourit et ferma son ouvrage avant de se lever pour s'avancer en voyant entrer le jeune homme, contente de le voir.

- Altaïr. Oui, en effet. Il semblerait qu'un homme agisse dans l'ombre pour semer la terreur dans la cité. Mes soldats ont relevés plusieurs disparitions et meurtres dans le courant de la semaine.

- Eum... Loin de moi l'idée de vous offenser, votre majesté. Mais vous comme moi savons que la cité a toujours été sujette aux disparitions et meurtres. Les assassins en sont la cause.

- Je le conçois, Altaïr. Mais nous sommes en temps de paix et ils se font nombreux. Je crains qu'un noble soit derrière cette histoire.

- Si tel est le cas, votre majesté. J'ai bien peur de ne pas pouvoir faire grand chose pour vous aider ; répondit calmement l'assassin en gardant la tête basse et un ton neutre. Mais je ferais de mon mieux.

- J'ai confiance en toi. Tu ne m'as jamais déçu en trois ans ;affirma la reine en souriant. Va et trouve ce trouble faite.

- A vos ordres.

L'assassin se redressa pour saluer sa souveraine dans une révérence. Avant de faire volte face. Une certaine grâce émana de lui dans ce mouvement, accentuée par son foulard soulevé par le vent. La reine le regarda partir. Cet homme était si mystérieux. Fort, libre et insaisissable. Il était aussi doté d'une grâce presque royale. Et ,même si il restait souvent tête basse en sa présence, elle avait eut l'occasion de voir ses yeux. Ses iris vertes émeraude renfermaient un calme et un sérénité presque étrange pour un homme dont la tête était mise a prix. Mais ils renfermaient aussi une fierté et une détermination sans égal. Rien ne semblait pouvoir l'effrayer et il paraissait avec déjà vécu énormément de choses. Qui était réellement cet homme aux milles et uns mystères ?

A l'extérieur, devant les grandes portes du château, ce dernier levait la tête pour regarder le ciel. La nuit tombait et le soleil se faisait dévorer par l'horizon. Il pourrait passer rapidement a l'action. Ayant déjà sa petite idée sur l'identité de l'auteur de ses crimes, il n'aurait pas a chercher bien loin. Le fauteur de trouble agirait certainement une fois la nuit tombée sur la cité. Il est plus facile de passer aux actes la nuit lorsque personne ne se doute de rien. Frapper puis disparaître sans laisser de traces. Telle était la façon d'agir des assassins.

Un frisson parcourra alors l'échine du balafré. Il connaissait plutôt bien cette sensation depuis trois ans. Celle de se sentir épié de tous côtés. Le son des tuiles le fit lever la tête vers les toits des habitations entourant le château. Une silhouette fine et élancée de détachait du paysage sur l'un d'entre eux. Ces yeux félins le fixait avec intensité. Sans un mot, Altaïr baissa la tête et reprit silencieusement son chemin. S'engouffrant comme a son habitude dans les ruelles les plus sombres. Vivre caché. Se déplacer sans être vu. C'était son quotidien. Il était une ombre qui agissait la nuit pour disparaître au retour du soleil. Et c'est ça qui lui plaisait.

Comme il s'y attendait, le félin qui le guettait depuis sa sortie du château, atterrit devant lui. Lui barrant la route en rugissant, la queue battante, exprimant colère et agacement. Sans une once de crainte, l'assassin fixait l'animal dans le regard. Il savait pourquoi il était la. Qui il était. Et surtout, qu'il n'était pas seul.

- Ténèbre... Où est Ayla ?

L'animal resta immobile face a lui. L'homme tourna alors le regard en entendant le vent siffler. Il suivit des yeux le carreau qui effleura sa joue avant de s'encastrer dans le mur opposé. Laissant le temps aune ombre agile de descendre d'un toit pour se poster derrière lui. Toujours aussi calme au vu de la situation, Altaïr ne bougea pas d'un pouce. Seuls ses yeux s'orientèrent vers la nouvelle venue qui cachait son visage sous une capuche blanche, comme lui. C'était presque trop facile. Trop prévisible. Si elle voulait le prendre de court, elle allait devoir revoir ses plans. Mais elle restait tout de même l'assassin la plus discrète qu'il connaisse.

- La discrétion est un art que tu maîtrise a la perfection, chère Ayla ; annonça-t-il , brisant le silence nocturne qui régnait sur la ruelle.

- La discrétion est une des valeurs de la fratrie. L'aurais-tu oublié, Altaïr ? Répondit la jeune femme sur un ton où sonnait la colère et la rancune. Décomposant le nom du balafré. Tandis que ce dernier souriait derrière son foulard en entendant ce mot qui symbolisait ceux qui l'avait vu grandir.

- Non Ayla. Les valeurs de la fratrie son ancrées en moi a tout jamais. Même si j'avais souhaité les oublier, cela me serait resté impossible ; la corrigea-t-il en regardant la panthère la rejoindre.

- Cela ne t'a pourtant pas empêché de nous trahir. Toi qui était l'un de nos meilleurs éléments.

- Trahir... ;soupira Altaïr. Un bien grand mot... Je n'ai fais que suivre mon cœur comme ne cessait de nous le répéter Père.

- Tuas quitté la fratrie pour devenir le chien domestique d'une bourgeoise ; fit remarquer la jeune femme en plissant les yeux. Tu as renié notre marque. Il n'existe pas de pire trahison.

- J'ai déjà eut cette conversation avec Aguilar qui est sûrement celui qui t'as mise au courant ; la coupa l'assassin en se tournant assez pour pouvoir la regarder dans les yeux. Cette une discussion qui ne mènera nulle part car nous sommes tout deux sur de nos convictions. J'ai choisis ma voix et tu as choisis la tienne. Je pense être assez grand désormais pour savoir ce que je veux et pour avoir conscience de mes actes.

- Fait comme tu veux ; souffla Ayla. Mais souviens toi que le jour où tu sera seul et que tu aura besoin d'autrui, la fratrie ne s'abaissera pas à te porter assistance.

- Cela fait bien longtemps, même avant ma, soit disant, trahison, que j'ai cessais d'espérer l'aide de mes frères et sœurs. Et désormais, ma tête est mise a prix.

- C'est toi qui l'as voulu.

- Je ne suis pas effrayé, je fais mon devoir.

- Ton devoir ? Ton devoir ?!

- Je parle de mon devoir en tant qu'assassin de la reine ; précisa Altaïr en remarquant qu'elle s'énervait. Celui en tant que membre de la confrérie, je l'ai terminé.

- Un jour, Altaïr, je te tuerais... ; grogna la jeune femme en se tournant pour s'avancer de quelques pas. Puis elle leva le bras et utilisa son arbalète comme grappin pour se hisser sur l'un des toits, Ténèbre sur les talons sous le regard du balafré, qui fit demi tour pour s'éloigner dans la direction opposée en fermant les yeux, avant de disparaître.

- Ce jours la, ma chère sœur, j'aurais disparu de ta vie, de celle d'Aguilar, et de celle de la confrérie...

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