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Coup d'un soir et tout bascule

Coup d'un soir et tout bascule

Africaine

5.0
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Chapitres

Dans la vie, nous avons commis des erreurs que nous en avons payées chères et parfois ces erreurs qui nous coûtent la vie. Je m'appelle Sarah, je suis une portugaise et j'ai 22 ans bientôt j'en aurai 23, j'ai perdu mon père et cette perte m'a consumé à l'intérieur, ma mère a refait sa vie et moi j'ai pris mon indépendance, ma mère est financièrement stable mais pour des raisons personnelles, nous avons des différends. Je vis avec mon petit ami, un mec jaloux, violent, en gros il est toxique et je l'ai compris plus tard car j'espérais qu'il change un jour. Alors pour oublier un peu la vie de merde que je mène, je fais souvent la fête avec une amie, non je dirai une soeur car elle est toujours là pour moi, dans les bons et les mauvais moments. Bref, comme je le disais toutes les deux nous faisons la fête pour oublier les problèmes du quotidien, alors c'est ainsi qu'un soir je fais la grosse bêtise de coucher avec un inconnu sans m'imaginer qu'un jour je serai embauchée pour être sa secrétaire. Ainsi débute mon vrai calvaire !

Chapitre 1 CHAPITRE 1

Coup d'un soir et tout bascule

1 *** DANS LA PEAU DE SARAH ***

Je suis allée prendre un café avec ma meilleure amie Helena. Nous sommes entrain de discuter au tour d'une table et en tenant chacune sa tasse de café.

Helena : Alors, ça va ? Pourquoi tu fais cette tête ?

C'est vrai que je fais une tête de mort, à vrai dire j'sais pas où me mettre la tête, je suis bourrée d'angoisse. Souvent j'me demande pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? C'est vrai, depuis toute petite j'ai jamais eu la vie facile moi malgré que les moyens financiers n'a jamais été un souci pour ma famille.

Helena ( en claquant des doigts pour me faire sortir de mes pensées ) : Hé ooh ! À quoi est ce que tu penses là ? Ton café va se refroidir.

Je suis vraiment pas bien là, je sais pas par où commencer. Toujours avec des ennuis sans cesse, je commence à croire que j'ai de la malchance dans mes veines. Je sais que j'exagère en disant cela mais c'est plus fort que moi ce que je vis.

Je prends la tasse de café, je bois une petite gorgée et je la pose à nouveau sur la petite table. Helena me dévore du regard, elle attend une explication à tout ça. Elle sait qu'il y'a un truc qui me tracasse et je peux rien lui cacher

sur mes émotions. Je dirai que c'est la seule personne après mon père à me connaître réellement.

Helena : Sarah, ne me fais pas perdre mon temps là, accouche ! Je sais qu'il y'a un truc qui cloche alors je t'écoute.

Sarah ( je soupire ) : Je...je suis à bout...je...

Sans m'en rendre compte, je suis entrain de verser les larmes. Elle me prend les mains, ses yeux compatissants à ma peine. Je suis à un moment de ma vie où je sais plus où mettre la tête. Souvent je me demande si me suicider m'aidera à me débarrasser des fardeaux de la vie.

Helena : Ssst... Je suis là... ( Elle fait un signe au serveur qui nous apporte un verre d'eau, elle me donne le verre d'eau ) Bois un peu d'eau, ça te

fera du bien.

Je bois l'eau, je m'essuie les larmes avec mon pouce. Je prends un air frais et je soupire bruyamment.

Sarah : C'est la grossesse.

Helena : Quoi ? Le bébé va bien ? Y'a t'il un souci ?

Sarah : Rien de tout cela, je suis à peu près 5 semaines de grossesse et je ne sais pas comment l'annoncer à Joaquim. Tu le connais, il peut le prendre mal

cette grossesse.

Helena : Tu n'es pas entrain de me dire que tu comptes t'en débarrasser hein, si c'est le cas et ben je te soutiendrai pas.

Sarah : Non... Loin de moi, l'idée de me débarrasser de cette grossesse. Je me suis déjà faite des idées sur le bébé tu sais !? Comment le tenir, lui donner les seins, le bercer...

Helena ( mine triste ) : Ah ouais je vois ! Et Joaquim, vous n'avez jamais tapé la conversation d'avoir des enfants ?

Sarah : Hmm non, tu sais que c'est pas quelqu'un de très sociable, on peut jamais discuter avec lui, toujours sur les nerfs. Pouf, je commence en avoir marre. Je pense pas qu'il est prêt pour être père et c'est ça qui m'effraie le

plus.

Helena : Peut être qu'avec l'arrivée de votre futur bébé, il commencera à prendre sa vie en main et être plus responsable.

Oui, il y'a des gens avec l'arrivée des enfants ils changent du bon côté et j'espère que ça sera le cas pour Joaquim.

Tout le monde se pose la question à savoir pourquoi je suis avec un mec comme Joaquim, la vérité c'est que j'aime Joaquim. J'espère qu'il changera mais plus le temps passe et plus je commence à perdre cet espoir. S'il ne veut pas

changer sa façon de vivre et bien je finirai par le quitter pour vivre la vie que je veux, moi. Mais pour l'instant, on verra ce qui se passera quand il apprendra qu'il sera papa.

Sarah : Oui... Tu as peut être raison et je devrais être encore un peu plus patiente.

Quand je parle de patience, j'ai été vraiment patiente et je le suis encore avec lui. Bientôt, nous serons à six ans de relation et quand je pense que j'ai tout laissé tomber pour lui, mon école, ma famille. Bien évidemment qu'aucun

membre de ma famille est d'accord avec notre relation mais je me suis entêtée et je sais pas si je le regrette aujourd'hui.

Tout ce que je sais, c'est que Joaquim c'est pas le même mec que je suis tombée amoureuse, j'ai découvert une autre face de lui quand nous avons décidé de vivre sous le même toit.

Helena : Tu compte lui annoncer la nouvelle à quel moment ?

Sarah : Je sais pas, mais pas pour l'instant. Déjà qu'il y'a des tensions

entre nous si j'en rajoute, ça fera un plus grand souci.

Helena : Tu peux le faire, peut être à trois mois de grossesse environ.

Mon téléphone se met à sonner, je vérifie et je vois que c'est Joaquim qui essaie de me joindre, je n'ai pas l'envie de décrocher à son appel. Je dépose le téléphone qui continue de sonner, Helena me lance un regard pour essayer de

comprendre la raison pour laquelle je ne réponds pas à l'appel.

Helena : C'est qui ?

Sarah : Joaquim !

Helena : Mais qu'est ce que t'attends pour répondre à cet appel ?

Sarah ( en soupirant ) : J'ai pas envie.

Helena : Sarah, à quoi tu joue là ? Hier tu étais follement amoureuse de lui et aujourd'hui tu ne veux même pas répondre à son appel, j'imagine que demain ça sera encore pire. Pff !

Sarah : J'ai pas envie wesh.

Helena : Si Joaquim te téléphone c'est pour deux raisons et tu le sais, la première c'est soit pour te demander où et avec qui tu es soit il veut

s'excuser après avoir merdé.

Sarah : On s'est disputé hier soir et il a encore osé la main sur moi, je n'ai pas hésité à le foutre dehors même si je sais que c'est son appartement.

Helena : Ouf ! Je commence à croire que ta mère a peut être raison, Joaquim n'est le mec idéal pour toi...

Sarah : Hélé, s'il te plaît... C'est pas le moment.

Helena : C'est vrai, tu mérites quelqu'un de bien, un homme avec le grand H, celui qui va t'aimer, prendre soin de toi et te respecter... Pas ce salaud qui te bat à longueur de journée.

Sarah : C'est moi, je lui ai provoqué...

Elle lâche un grand souffle.

Helena : Eh c'est reparti, tu te culpabilise encore une fois. Quoique tu aies pu faire, ce n'est pas une raison pour lui de lever la main sur toi, il n'y a que les porcs qui font ça. Oui, les lâches qui, au lieu de se battre avec leurs égaux, ils se défoulent sur leurs conjointes....

Le téléphone se remet à sonner.

Helena : Tu ferais mieux de prendre cet appel, il risque de débarquer ici et se donner en spectacle. D'ailleurs, je dirai que c'est son plus grand talent, faire des scènes en public.

Comme vous pouvez l'imaginer, Helena n'apprécie pas du tout Joaquim, elle

n'est pas d'accord avec notre relation mais c'est mon choix après tout, elle ne

peut que le respecter.

En parlant du loup, on voit sa queue, Joaquim ne traine pas à se montrer. Je le vois garer la voiture.

Je vous décris mon cher petit ami Joaquim, il a vingt six ans ( 26 ans ), il est brun, c'est un beau gosse que la cigarette et la drogue sont entrain de détruire. Joaquim travaille mais je ne sais pas exactement dans quoi est-ce qu'il bosse, il gagne pas mal de revenus, au début j'ai essayé de savoir où est-ce qu'il trouvait ces sommes d'argent mais j'ai jamais eu de réponse, souvent il s'emporte quand j'aborde le sujet.

Il descend de la voiture et se dirige vers nous.

Helena : Qu'est ce que je disais !? Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour éviter qu'il nous donne en spectacle.

Il arrive à notre niveau, le visage crispé. Je suis plus que calme que d'habitude. Je sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui, j'ai envie de le provoquer, peut être c'est la grossesse. Vous croyez ?

Joaquim : Salut ! ; lance t'il nerveusement.

Helena : Salut Joaquim !

Je ne le regarde pas mais je sens ses yeux rivés sur moi, ses yeux rougis de colère. Je prends la tasse de café que je bois d'un air provocateur, je dépose à nouveau la tasse sur la table.

Joaquim : Sarah, à quoi est-ce tu joues ?

Helena ( en lui donnant une chaise ) : Euh... Il y'a de la place, Assieds-toi !

Joaquim : Non... merci !

Il se penche vers moi avec une mine tueuse.

Joaquim : SARAH ?

Sarah : Hmm... Oups, désolée ! Tu disais ?

Joaquim ( en me serrant le poignet ) : POURQUOI TU NE RÉPONDS PAS À L'APPEL ??

Sarah : Je n'ai pas vu tes appels.

Il se redresse et lâche ma main, il fait sortir son téléphone de sa poche, il me regarde en lançant l'appel. Mon téléphone qui se trouve sur la table se met à sonner.

Il sourit nerveusement puis se penche de nouveau vers moi, cette fois ci il serre davantage mon poignet, je commence à gémir de douleur.

Sarah : Lâche moi, tu me fais du mal !

Joaquim : Tu te fous de moi, depuis quand est ce que tu ne réponds pas à mes appels ?

Sarah ( en me débarrassant de son emprise ) : Je fais ce que je veux, j'avais pas envie de répondre à ton appel. T'es satisfait !?

Helena : Écoutez, c'est pas le moment de vous engueuler, les gens ont les yeux rivés.

Effectivement, les personnes autour de nous, ne font que nous fixer.

Il me tire pour me faire sortir d'ici, il me traine de force jusqu'à la voiture. Il me fait rentrer de force dans sa voiture, il rentre à son tour, démarre la voiture et nous rentrons.

Pendant tout le trajet, personne ne s'est adressée à l'autre. J'étais dans mon coin et lui il se contentait de fumer et conduire. C'est silence totale jusqu'à ce que nous arrivons à la maison.

Je descends de la voiture, je me dépêche de rentrer. Il gare sa voiture et se met à m'interpeler tout en étant derrière moi. Je ne lui réponds pas, nous pénétrons dans le salon, je vais pour rentrer dans la chambre mais il m'intercepte.

Il se place devant moi me barant ainsi le chemin pour entrer dans la chambre.

Sarah ( soupire ) : Qu'est ce que tu m'veux à la fin ? T'es pas fatigué de toujours débarquer à l'improviste, me faire une scène en public ?

Joaquim : C'est toi qui l'a bien cherché, tu aurais dû décrocher à ce putain de téléphone... D'ailleurs, dis moi un truc ! Pourquoi ne l'as tu pas fait ?

Sarah : Fous moi la paix Joaquim, je suis fatiguée de tout ça. J'ai besoin de sommeil.

Joaquim ( en serrant les dents et ses poings ) : Ne me pousse pas à bout, Sarah.

Sarah : Sinon quoi !? Tu vas me frapper ? Ne te gêne pas, fais-le ! De toute façon, me frapper ça fait parti de tes passes temps. Je suis pas ton tam-tam hein, je suis pas une enfant. J'ai besoin d'espace, je suis fatiguée de t'avoir tout le temps sur le dos.

Joaquim : On va fixer les règles, désormais je veux savoir où et avec qui tu es, quand je t'appelle tu décroche. Tu n'as pas le droit de parler avec des hommes dans mon dos, que ce soit un membre de la famille, des amis ... Je dois le savoir.

Sarah : Dans tes rêves.

Il me donne une gifle violente, je tiens ma joue, je le fixe d'un air dégouté. Je le pousse de mon chemin et je m'enferme dans la chambre. Il donne des coups à la porte et me lance des injures. Mais je suis trop occupée à pleurer que de l'écouter.

Je m'asseois sur le lit et je touche mon ventre, ce bébé c'est la seule chose qui me donne de l'espoir que tout ira peut être bien après sa naissance.

Joaquim ( derrière la porte en tapant violemment la porte ) : Sors de cette

chambre, on doit parler.

Qu'il aille en enfer !

Continuer

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